Le 3 octobre Mickaël Harpon, 45 ans, a poignardé quatre de ses collègues à la préfecture de police de Paris. Il a été ensuite été abattu. Maintenant il ressort au cours de l’enquête que cet homme, jusqu’à présent assez terne, avait été récupéré par le salafisme, une tendance extrémiste de l’Islam. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a repris de ce fait l’enquête et a déclaré qu’il y avait eu : « assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste », « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle » Il s’est donc agi d’un cheval de Troie. Cela revient à dire que l’attentat a eu lieu de l’intérieur. Cela a une nouvelle qualité, si je puis m’exprimer ainsi. Je trouve cette « montée en puissance » du terrorisme international des plus inquiétantes, car elle a pour but de déstabiliser nos institutions, de les rendre vulnérables. Cela peut aussi se passer au sein des centrales atomiques avec les conséquences qu’on sait. Il faudra sans aucun doute revoir sa copie en ce qui concerne la sécurité des cibles sensibles. La préfecture de police en est une. Vous pouvez vous imaginer que la suspicion sera de plus en plus à l’ordre du jour. Que tout le monde se méfiera de tout le monde. Le résultat sera une atmosphère viciée, qui risque d’entraver l’efficacité des services concernés. Le pire dans tout cela, c’est que personne ne peut vraiment se défendre efficacement contre les sous-marins. Vous passez vos journées avec des collègues, allez de temps en temps boire un verre pour en arriver là. Un cauchemar. Weiterlesen

Au cours d’une conférence de presse que Donald Trump a donné en l’honneur du président finlandais Sauli Niinistö, il est sorti de ses gonds au sujet de l’affaire de autour de Joe Biden. Il accuse son fils Hunter de corruption en Ukraine et a demandé au président Wolodymyr Selenskyj de faire une enquête à ce sujet, lors d’une conversation téléphonique. Il a réitéré sa demande aux Chinois hier. Cela a amené le parti Démocrate de lancer une procédure de destitution de président. Comme un fauve acculé, Donald Trump a été grossier, vulgaire et vantard en présence de son hôte. « Les démocrates-qui-ne-font-rien devraient se concentrer sur notre pays, plutôt que de faire perdre à tout le monde du temps et de l’énergie sur des CONNERIES » (BULLSHIT). Cela ne correspond évidemment pas au comportement diplomatique. Un peu plus tard, dans le bureau Ovale, il s’en prend au président de la commission de renseignement de la chambre Adam Schiff qu’il considère comme étant impuissant. « Schiff le sournois » (Shifty Schiff) et de « voyou ! » Ces diatribes parce que l’élu californien a exigé que la Maison Blanche remette à la Chambre tous les documents concernant l’affaire. Toute opposition « sera considérée comme de nouvelles preuves d’entrave à la justice ». « On ne plaisante pas ici. Nous ne voulons pas que cela traîne pendant des mois et des mois, comme cela semble être la stratégie du gouvernement », a ajouté Adam Schiff. Weiterlesen

Lorsque j’entends des politiciens voulant briser les clivages entre la droite et la gauche, il faudrait définir avant tout ce qu’ils représentent aujourd’hui. Les deux tendances, qui jusqu’à peu représentaient dans le système un peu le centre, ne peuvent plus le faire, car ils sont devenus plus ou moins inexistants. Nous sommes en train d’enterrer l’héritage que nous a légué la quatrième République, c’est à dire des partis interchangeables, qui n’avaient pas une colonne vertébrale bien solide. Malgré Charles de Gaulle qui avait un certain mépris pour une telle constellation politique, toute faite de compromis, ce qui ne correspondait pas à son idée de la grandeur de la France, il n’a pas pu se dépêtrer d’eux. Pire encore, ils ont érodé, en ce qui concerne la droite, de plus en plus le gaullisme. Lui qui détestait les clichés, s’est vu confronté à des milieux mercantiles qui de moins en moins réussirent à faire la différence entre les intérêts strictement politiques et leur porte-monnaie. Il s’en est sui une sorte de poujadisme du centre-droit, où les combines avaient la priorité. Nous étions très éloignés des grands objectifs que le Général avait mis sur les rails. Comme la gauche était de plus en plus édulcorée aussi, il n’y avait plus de quoi se faire les dents. Où étaient passés les idéaux ? Les grands projets de société ? Aux Calendes grecques ? De plus en plus ce n’étaient plus que paroles creuses. Tout cela m’est revenu lors des obsèques de Jacques Chirac. N’incarnait-il pas un peu la notion du compromis ? Il est très utile lorsqu’il faut sortir d’une impasse, mais pas lorsqu’il faut rédiger un programme politique et l’imposer. Cela devient insipide, sans intérêt parce que tout le monde s’y retrouve sans s’y retrouver. Cela a été la clef du succès de la famille Le Pen, Marion Maréchal incluse, celle d’assener des arguments massues sur la têtes d’un peuple, qui ne sait plus trop à quel saint se vouer. En plus il y a tout le lot des affaires, des magouilles, des détournements qui n’ont pas contribué à la bonne marche de l’État. Weiterlesen

J’aimerais envoyer ce personnage à la trappe, non pas seulement parce qu’il s’est trop rapproché d’une dame, il y a une vingtaine d’années, qui ne le portait pas trop dans son cœur, ou que comme ancien maire de Londres, parce qu’il a détourné de l’argent pour une des ses maîtresses. Bien plus parce qu’il croit encore pouvoir faire la loi en ce qui concerne l’UE. S’il veut rétablir des contrôles douaniers entre les deux Irlande, il faudra à mes yeux refuser tout deal et accepter un brexit dur s’il le faut. Aujourd’hui, lors du congrès des Tories à Manchester il va détailler ses propositions. C’est à prendre ou à laisser, voilà pour la rhétorique. Il serait prêt à bafouer le parlement en ne prenant pas en compte ses directives, celles d’interdire toute sortie de l’Union sans un accord et le cas échéant sans rallonger un délai de sortie. S’il le fait, il instaure en Grande-Bretagne un régime dictatorial qui devrait enclencher une révolte, qui dans le pire des cas on nomme guerre civile. « Si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, alors ce gouvernement cessera de négocier jusqu’à ce que nous ayons quitté l’UE » sans accord le 31 octobre, ont précisé les services du premier ministre dans un communiqué. Il faut que Johnson soit renversé au plus vite. Pour un peu de clarté, le premier-ministre voudrait mettre en place deux frontières en Irlande. Le Nord resterait dans le même statu jusqu’en 2025. Par contre il y aurait des contrôles entre Belfast et le reste du pays. Un projet que Dublin ne peut pas accepter. S’il y avait négociations, elles devraient trouver des solutions équitables, ce qui n’est pas le cas dans de telles conditions. Weiterlesen

Bernard Chenebault, le président des amis du Palais de Tokyo, une association de collectionneurs et de bienfaiteurs du musée d’art contemporain, s’est comporté comme un désaxé en incitant « ses amis » de passer à l’action contre Greta Thunberg, un appel au crime. « Cette folle rajoute une couche de haine dans notre société déjà fort agitée par de mauvais sentiments de toute part », et « j’espère qu’un désaxé va l’abattre ». Il va sans dire que Emma Lavigne, la directrice du Palais de Tokyo soit choquée par de telles menaces. « Je suis abasourdie par les propos surréels de cet homme que je ne connais pas, et dont nous nous désolidarisons, bien sûr, complètement. Je l’ai aussitôt appelé pour exiger des excuses publiques, et lui signifier que son départ, programmé pour bientôt, devait être accéléré. » Le président de cette association, Bernard Chenebault, s’est empressé de faire son mea culpa. « Hier, samedi 28 septembre, j’ai utilisé sur Facebook des mots graves et totalement déplacés contre Greta Thunberg. Je regrette profondément ces propos qui ont heurté de nombreuses personnes, à qui je présente mes excuses pour l’indignation qu’ils ont ressentie. Bien sûr, je n’appelle aucunement au meurtre de Greta Thunberg et vous prie de croire que, dans le jeu de Facebook, mes mots ont totalement dérapé hors de ma pensée et de mon intention. » Il n’en est pas à sa première tentative en ce qui concerne « des interventions musclées ». Le 6 avril il s’était permis de faire des remarques racistes en qualifiant les citoyens du Sultanat du Brunei de « faces de macaques ». Voici pour les faits ! Weiterlesen

De plus en plus de malades, de moins en moins de médecins, une pénurie endémique de très bons praticiens. Nous sommes livrés à eux et ne pouvons pas nous défendre, car comme il se doit, nous sommes des ignorants ! Voilà pour le cliché, qui comme tous clichés a sa part de vérité. Le sens humain manque malheureusement parfois chez ceux qui se croient « appelés » à exercer ! Est-ce pour eux une question de statut social, d’avoir choisi une profession, qui pour être efficace, devrait être considérée comme un sacerdoce ? Puis il y a une qualité qui ne s’apprend pas, c’est celle d’aimer son prochain, notamment quand il est dans le besoin. Je pense qu’il y a souvent à la base de tout cela un faux casting. Certes les capacités intellectuelles sont indispensables, mais plus encore le doigté en ce qui concerne l’approche des patients, la curiosité, l’esprit de solidarité. Les malades ne sont pas des voitures en panne. Ils ont une âme. Je serais d’avis qu’il faut attaché bien plus d’importance aux capacités sociales des futurs médecins, je veux parler de l’empathie, qui est un élément essentiel dans les thérapies. Certes le numerus clausus est appliqué, mais si la sélection se fait qu’au vu des notes, je ne peux qu’émettre des doutes. Je n’aurais aucune objection que chaque aspirant fasse au préalable un apprentissage d’aide-soignant, afin qu’il puisse bien jauger si humainement il peut assumer une telle profession. C’est à dire d’accepter que le bien des patients est une priorité absolue. Ces semestres de formation devraient être à mon avis inclus dans le cursus universitaire. Weiterlesen

Sebastian Kurz sortira probablement vainqueur des législatives qui auront lieu aujourd’hui en Autriche. Un cheval de Troie utilisé par le FPÖ pour revenir au pouvoir ? Ne vendrait-il pas sa grand-mère pour être aux manettes de l’État ? Comme vous pouvez vous en apercevoir je ne partage pas l’engouement des Autrichiens pour « ce jeune homme bien sous tous rapports », qui fait figure du gendre idéal. Sous son aspect de brave individu, se cache à mon avis un homme, qui n’a pas de scrupules de s’allier avec le diable, si cela peut avantager sa carrière. Lorsqu’il s’est aperçu qu’il pouvait casser du sucre en tapant sur les migrants et les gens de couleur, il n’a pas hésité à mettre en place une politique discriminatoire, tout au moins de la tolérer. Cela ne m’étonne pas du tout, qu’il soit tenté de s’allier à nouveau avec des éléments portant plus ou moins des chemises brunes. Ce sont ce genre de politiciens qui ont permis à Adolf Hitler et ses sbires d’accéder au pouvoir en 1933. Je pense une fois de plus que les démocrates sont trop timorés en ce qui concerne leur attitude envers Christian Kurz, qu’il faudrait le mettre au pilori pour son opportunisme. Franchement je préfère un néonazi pur et dur, parce qu’au moins on sait, où on en est. Il n’est pas besoin de donner des baises-mains à la ronde, comme il est coutume à Vienne. Cela au moins à l’avantage d’être net. Weiterlesen

Et vlan, nous voilà nouveau forcé de prouver que nous avons des couilles bien pendues ! Le mythe de la virilité nous poursuit sans arrêt. « Notre bite et nos couilles pèsent des tonnes à tous les moments de notre vie. On tire nos couilles comme Sisyphe trimballe son rocher. C’est un système stupide », résume Sébastien Garcin, un directeur marketing d’une grande société. Il est vrai que bien des mes congénères se croient obligés de se vendre comme des super-mecs depuis que le féminisme gagne du terrain. Mais tout cela est en grande partie une légende. Nous oublions souvent que les hommes sont des êtres extrêmement sensibles, vivant constamment dans la crainte de ne pas pouvoir satisfaire leurs partenaires. Un grand nombre de types ont des problèmes avec l’impuissance, un phénomène très répandu. En voulant faire de l’amour des joutes sportives, on détruit les sentiments. Je pense que cette course incessante qui consiste à vouloir se prouver sans arrêt cause un déséquilibre. Pour pouvoir se faire une idée de ce qui se passe, je ne peux pas ignorer le mouvement MeToo. Il est question de l’agression sexuelle, qui est mise avec raison au pilori, mais cette action soulève aussi certaines questions. D’un côté il est possible de lire dans la presse des critiques acerbes contre les tous ceux qui ne correspondent pas au mythe de la virilité, qui sont accusés d’impuissance. Il y a de cet fait des attentes qui ne peuvent pas être assouvies, par rapport à l’idéal masculin que nombre de femmes ont. Weiterlesen