Sebastian Kurz sortira probablement vainqueur des législatives qui auront lieu aujourd’hui en Autriche. Un cheval de Troie utilisé par le FPÖ pour revenir au pouvoir ? Ne vendrait-il pas sa grand-mère pour être aux manettes de l’État ? Comme vous pouvez vous en apercevoir je ne partage pas l’engouement des Autrichiens pour « ce jeune homme bien sous tous rapports », qui fait figure du gendre idéal. Sous son aspect de brave individu, se cache à mon avis un homme, qui n’a pas de scrupules de s’allier avec le diable, si cela peut avantager sa carrière. Lorsqu’il s’est aperçu qu’il pouvait casser du sucre en tapant sur les migrants et les gens de couleur, il n’a pas hésité à mettre en place une politique discriminatoire, tout au moins de la tolérer. Cela ne m’étonne pas du tout, qu’il soit tenté de s’allier à nouveau avec des éléments portant plus ou moins des chemises brunes. Ce sont ce genre de politiciens qui ont permis à Adolf Hitler et ses sbires d’accéder au pouvoir en 1933. Je pense une fois de plus que les démocrates sont trop timorés en ce qui concerne leur attitude envers Christian Kurz, qu’il faudrait le mettre au pilori pour son opportunisme. Franchement je préfère un néonazi pur et dur, parce qu’au moins on sait, où on en est. Il n’est pas besoin de donner des baises-mains à la ronde, comme il est coutume à Vienne. Cela au moins à l’avantage d’être net. Weiterlesen

Et le cauchemar ne s’arrête pas. Le PS a reçu environ 9.5% des voix. Le groupe parlementaire se réduira à peu de députés. La plupart des grands noms du parti sont passés à la trappe. L’équipe Emmanuel Macron aura plus que probablement près des deux tiers à l’Assemblée. La question qui se posera, c’est de savoir s’il y aura encore des débats au Palais Bourbon ou si les députés n’auront plus qu’a plébisciter les décisions du gouvernement ? Cela n’entre pas à mon avis dans le cadre de la philosophie « macronienne » de ce que devrait être un système démocratique. Pour ne pas sombrer dans le culte de la personnalité, en ce qui concerne le Président, cette écrasante majorité devra se laisser fractionner en plusieurs tendances. On devrait y retrouver les partis d’où les élus proviennent. Chacune devrait lutter pour ses opinions. Prenons la réforme du droit du travail, je ne peux pas m’imaginer qu’il y ait une unanimité complète sur toute la ligne. Afin que ces textes soient les plus convaincants possible, il faut pouvoir parfois les amender. En fin de compte tout le monde devrait en profiter. Ce n’est que dans la critique que les décisions prennent leur vrai dimension. Il est parfaitement normal qu’il y ait contestation. Et si elle est positive, tant mieux. Ce serait le seul moyen de redonner la vie à la vie parlementaire. Que s’est-il passé avec la gauche ? Elle a implosé. Certains de ses membres se retrouvent dans la LREM et lui donne un caractère social. Weiterlesen

Dans la cinquième République, le président a besoin d’une majorité cohérente pour gouverner. C’est cela qui donne du fil à retordre à Emmanuel Macron. Même si d’après les sondages, « La République en marche ! » est majoritaire au niveau national, il n’est pas dit qu’au soir du second tour il en soit ainsi. Tout dépend des tractations entre les deux tours dans les circonscription où les candidats n’ont pas obtenu la majorité absolue le 11 juin. La nouvelle donne est, que la plupart des citoyens qui se présentent sont encore inconnus de grand public. Il sera nécessaire de faire la preuve qu’un renouvellement si drastique aura l’aval des Français. Nul ne peut le dire aujourd’hui. Je pense qu’une certaine nervosité plane à l’Élysée. Pour l’instant le gouvernement Philippe devra opérer tout en douceur et ne pas vouloir mettre en marche les nouvelles réformes au pas de charge, en particulier en ce qui concerne le loi du travail. Le prix à payer ne sera pas des moindre, ce qui pourrait semer du doute parmi les électeurs. Mais rien faire n’est pas la solution. Jusqu’au jour du premier tour, les Français doivent avoir l’impression qu’ils sont gouvernés. Je pense qu’il serait mieux de parler jusqu’alors de la moralisation de le vie politique. La grande crainte d’Emmanuel Macron, doit être de se trouver dans une situation analogue à celle de la 4ème République, où presque tous les dix jours un nouveau gouvernement devait être constitué. L’autre serait d’être complètement dépendant du LR, qui a revendiqué vendredi à Vincennes, sont intention de gouverner. Il est certain que le peuple est bien au courant de cet état de faits. La volonté d’entamer de profondes réformes a été exprimée à la présidentielle. Jusqu’à présent, sauf un revers de taille, le président a obtenu une majorité, avec laquelle il pouvait mettre en pratique ses projets. On peut espérer qu’il en soit ainsi. Weiterlesen