L’OPEC a décidé de réduire le pompage du brut afin que le prix du baril augmente. De 33,24 millions de barils la production devrait passer à 32,5. Une réduction minime qui n’entraînera pas une augmentation immodérée des prix dans les stations services. La crise économique a changé les comportements. Il y a eu réellement des progrès par rapport au gaspillage d’énergie qui jusqu’alors était de mise. Les moteurs brûlent moins d’essence, les immeubles sont mieux isolés. Cela représente une baisse des dépenses d’énergie. Il ne faut pas non plus oublier que des millions de personnes ont dû réduire leur train de vie à cause des restrictions économiques. Il y a aussi le fait que les USA produisent de plus en plus de pétrole provenant du schiste bitumeux. Une pratique écologiquement contestable, mais le fait est que le marché en est submergé. Il faudra que les membres de l‘ OPEC continuent à se serrer la ceinture. Mais il faut aussi voir le revers de la médaille. Pour que la relance puisse se faire il faut générer des ressources. Il serait mieux que cela ne soit pas aux dépends de l’écologie. Je pense malgré tout que l’exploitation des matières premières est de l’argent facile qui ne peut pas être un gage d’avenir. Mais le travail coûte. Tant que les taux d’intérêts seront à zéro, les investisseurs potentiels que sont les banques, seront de plus en plus restrictifs lorsqu’il s’agit de prêter de l’argent. Il est évident que le cours du brut joue un rôle en ce qui concerne une insécurité globale des transferts financiers. Weiterlesen

Viele Anhänger von Putin und Trump – nach deren eigenen Bekundungen in den sozialen Netzwerken zu urteilen – hegen Misstrauen gegenüber Vertretern anderer Kulturen und Rassen, verachten sexuelle Minderheiten, sind sexistisch gegenüber Frauen und überzeugt von der eigenen rassischen, nationalen und konfessionellen Überlegenheit.

Putin und Trump machen sich gegenseitig Komplimente. Sie sind sich in vielem ähnlich. Zum Beispiel der zur Schau gestellte Hurrapatriotismus oder die Neigung zu einfachen Machtentscheidungen. Eine der wichtigen Losungen von Trump lautet: „Amerika an erster Stelle!“ Auch Putin bemüht sich, den Patriotismus zur neuen nationalen Idee Russlands zu machen, und spricht es direkt aus. Wobei sich in Russland die Fremdenfeindlichkeit durch alle Schichten der Gesellschaft zieht, einschließlich vieler gut gebildeter Menschen. Die Mehrheit der Russen unterstützt die These „Russland den Russen“, nur ein Viertel der Befragten meint, es solle keine Einschränkungen geben für den Aufenthalt von Menschen anderer Nationalität. Deshalb ist es auch nicht erstaunlich, dass laut aktuellen Umfrageergebnissen eine Mehrheit in Russland als einzigem der Länder der G 20 bei einer Stichwahl Trump/Clinton für Trump stimmen würde und ihn sehr positiv bewertet.

Obgleich weder Putin noch Trump Antisemiten sind, so befinden sich unter ihren Anhängern dennoch nicht wenige, die Juden hassen. Bei Trump wurde es deutlich, als er gegen die Journalistin Julia Ioffe, die es gewagt hatte, mit mangelnder Pietät über seine Frau zu berichten, eine von Judenhass vergiftete Kampagne lostrat. Dass auch Putins typische Anhänger Antisemiten sind, weiß man nicht nur vom Hörensagen. Die Mehrheit der Schmähkommentare auf Putin-kritische Artikel von Journalisten jüdischer Herkunft im russischsprachigen Internet bezieht sich nicht auf die Sache, sondern gerade auf deren Herkunft.

Die „Dunkelmänner“ aus dem berühmten deutschen humanistischen Pamphlet des 16. Jahrhunderts, die anfällig sind für jegliche klerikalen und nationalistischen Vorurteile, existieren bis heute. Genau auf sie stützen sich Putin, Trump, auch die AfD und andere rechte Populisten. Die Politik der russischen Machthaber unterstützt auf verschiedenste Weise die Zunahme der Popularität solcher Kräfte in der gesamten Welt.

Die offene und ungestraft gebliebene Verletzung internationaler juristischer Normen durch Russland im Konflikt um die Krim und den Donbass demonstriert dem westlichen Wähler, dass, wie seit Hunderten von Jahren, auch heute der Stärkere immer Recht behält. Also sollte man auch für seine „starken Leute“ stimmen, die vor der Bedrohung von Seiten des „Fremden“ beschützen können. Der Kreml ist das verführerische Beispiel für die Rückkehr zum Nationalismus, zum „Führertum“, zum Kult der Gewalt in der Politik. In einer Welt, in der Putin Präsident ist, hat Trump mit seiner Kandidatur – vorbehaltlich seiner Aussetzer bei einigen Wahlveranstaltungen und den Ergebnissen des jüngsten TV-Duells – große Chancen auf einen Sieg.

Die russischen Machthaber versuchen, aktiv die rechtspopulistische Welle zu nutzen, um die Welt dem eigenen Land „ähnlich“ zu machen. Dazu korrumpieren sie die westlichen Polit- und Wirtschaftseliten, kaufen Medien, „Intellektuelle“ und Werbefachleute, wie z. B. Trumps neuen Kampagnenchef Paul Manafort, der unter anderem den ehemaligen ukrainischen Präsidenten Viktor Janukowitsch beraten hat. Im Kreml träumt man anscheinend von einer Welt, in der sich Präsident Putin, Trump, Marine Le Pen und Frauke Petry mit den Führern Chinas über die Einteilung des Planeten in Einflusssphären verständigen. Ein furchtbarer Gedanke …

Viele russische Intellektuelle haben die Gefährlichkeit von Putin nicht sofort erkannt. Die brutalen Drohungen gegen die „Feinde Russlands“ schienen nur die übliche politische Demagogie zu sein. Geschockt war man, als es nach politisch unkorrekten Sprüchen zu massenweiser Verletzung von Menschenrechten und zu Krieg kam. Doch es war schon zu spät, um die Situation zu ändern. Bleibt zu hoffen, dass zukünftig Intellektuelle energischer kämpfen und auf humanitäre Werte in ihren Ländern pochen werden.

Hurrapatriotismus und einfache Machtentscheidungen – Wladimir Putin und Donald Trump ähneln sich nicht nur zufällig.

Seien wir gewarnt! Auch wenn das aktuelle TV-Duell zu Hillary Clintons Gunsten ausging.

Erst am 8. November stimmen US-Bürger darüber ab, ob Hillary Clinton oder Donald Trump den Posten von Barack Obama übernehmen werden.

 

Que Michelle Obama doive venir à la rescousse d’Hillary Clinton pour motiver de jeunes électeurs et des afro-américains à voter pour elle, me laisse songeur. Je me demande si ces personnes se rendent vraiment compte de l’enjeu du 8 novembre ? Il en va avant tout de leur avenir. Une fois de plus le civisme semble faire défaut. Je trouve bien que la femme du président se jette dans le ring. J’espère que cela les incitera à aller aux urnes. Pour que la politique retrouve sa crédibilité il faut qu’elle devienne à nouveau attractive pour les citoyens. L’image qu’elle donne aujourd’hui ne provoque guère d’enthousiasme. Mais les gens doivent se dire qu’ils ont les candidats qu’ils méritent, qu’il faut se battre pour plus de démocratie. Peut-être que les attentes dépassent les possibilités des leaders. Ils ne sont que des hommes dans toutes leurs contradictions. Il est indéniable que sans un effort individuel il ne peut pas avoir de bonne gestion. Les idées doivent venir de la base ou tout au moins être soutenues par elle. Ce qui manque cruellement un peu partout dans le monde, c’est une éducation civique. Dès l’école les élèves devraient suivre des cours en ce qui concerne la politique d’un pays, de la manière de s’imbriquer, de se forger un esprit citoyen. La confrontation avec la démocratie l’exige. À bien des points-de-vues elle est un exercice périlleux. Elle est très complexe. La Suisse en est un exemple, où les électeurs sont appelés plusieurs fois par ans aux urnes pour se prononcer pour tel ou tel projet ou pour faire capoter un article de loi. Cela demande à chacun de se documenter et de s’informer au mieux. Souvent les questions sont très complexes pour ceux qui ont à prendre les décisions. Il est significatif que cela fonctionne assez bien. Il arrive souvent que les gens votent contre des décisions qui personnellement pourraient leur être favorables. La preuve que l’intérêt général prime souvent. Weiterlesen

Le débat entre Hillary Clinton et Donald Trump, cette nuit à la télévision, a démontré une fois de plus que le candidat républicain n’a pas les compétences nécessaires pour devenir président. Indépendamment de l’antipathie qu’il m’inspire par ses visions, je veux m’efforcer de rester objectif. Je m’étonne que du côté de la droite musclée, l’approche des problèmes de ce monde semble être parfaitement erronée. Aussi dans le domaine économique qui devrait lui convenir mieux, on s’étonne de voir un tel manque de jugement. C’est du reste aussi une des grandes tares du programme du FN. N’y a-t-il que le coup de gueule qui compte ? Ne me parlez surtout pas du vote protestataire, des gens qui vont au suicide parce qu’ils échouent eux-même dans la gestion de leur existence. Ils n’avoueront jamais qu’ils ont des tendances extrémistes, mais c’est eux qui ont permis aux plus grands monstres de l’histoire, comme un Hitler, de prendre le pouvoir. Ils apportent leur soutien à des être plus ou moins équilibrés parce qu’ils croient que le système démocratique leur fait du tort. Effectivement il réclame de l’initiative personnelle et n’est pas fait pour tous ceux qui veulent être guidés. Ce sont eux qui soutiennent un Trump, parce qu’ils croient que ce dernier pourra leur donner plus de sécurité. Quelle illusion ! Ce sont les mêmes, si leurs espoirs sont déçus, qui clameront à tous vents : si j’avais su ! On ne peut qu’espérer que l’électorat américain se rendra compte à quel point l’un des deux candidats brille par son ignorance. Le locataire de la Maison Blanche doit connaître parfaitement les dossiers. Il est incompréhensible que Donald Trump ne se soit pas préparé. Cela démontre qu’il ne le ferait pas non plus s’il était au pouvoir. Il est étrange à une époque où les technologies sont les plus poussées et demandent un savoir exceptionnel, on se complaît à accepter des politiciens à ce point primitifs. Weiterlesen

Que ce soit en Syrie où plus de 100.000 enfants sont en danger à l’Est d’Alep ou ailleurs dans le monde, nous sommes confrontés à plus en plus de haine. Que ce soit dans les faits ou dans les actions viles sur le terrain, il y a de quoi désespérer. Où que l’on regarde, des tensions menacent d’éclater. Une dialectique dite musclée qui bannit toute tolérance. Je ne sais pas pourquoi cette vague de violence se fait sentir partout. Cela part des discours des populistes et des islamistes en passant par les décisions désastreuses de certains criminels de guerre. Il n’est pas nécessaire de les nommer. La souffrance des femmes et des enfants ne leur inspire aucune mansuétude, au contraire. On tue, on torture, on élimine tout ce qui pourrait déranger tel ou tel chef d’État. Évidemment au nom de la justice et de l’équité. J’essaie de comprendre quel venin est en train de nous ronger. Il n’y a pour ainsi dire plus aucun lieu, où on pourrait trouver refuge. Ceux qui fuient les horreurs sont souvent mal reçus. Ils font soi-disant peur parce qu’ils sont étrangers. Les religions se terrent de plus en plus dans le fanatisme. On essaie de les manipuler au nom des croyances, de Dieu. C’est très peu reluisant, lorsque l’exclusion se fait au nom de la morale. Où sont passés les intellectuels qui devraient condamner haut et fort de tels agissements ? Ils se sont réfugiés dans un mutisme de mauvais aloi, de peur de s’engager sur une mauvaise voie. Seul le profit semble les intéresser. Cela est évidemment parfaitement abjecte et m’inciterait à les mettre au pilori pour leur manque de courage. Que de couardise dans un tel comportement ! Et L’esprit, qu’il soit saint ou terre-à-terre, il a disparu dans bien des cas. Heureusement qu’il y a quelques exceptions. Ce serait important que les autorités religieuses, comme c’est le cas des Églises allemandes, s’élèvent pas seulement verbalement mais activement contre la xénophobie et le racisme. Il ne suffit pas de pavoiser, il faut agir comme le réclame le Pape François. Weiterlesen

Überflussgesellschaft pisst die Gesellschaft an. Selbst geschaffen, bis an der Rande der Dekadenz gedrückt. Ja, das waren wir! Vom Jäger zum fetten Sammler, dessen Jagd sich nur noch auf das Geld beschränkt. Mittellos stehen viele da, früher war das anders.

Ausbeutung des Meeresgrundes. Der Millionen von Jahren unberührt war. Zerfurcht innerhalb weniger Minuten, irreparabel. Wen stört´ s, wenn wir was zu fressen haben? Das Spiegelbild, abends in dummen Dokus serviert, schaltest du einfach weg. Lieber eine American Soap, das erheitert das Gemüt. Schreckensmeldungen haben wir schon genug.

Kauen bis zum Erbrechen, um im Fitnessstudio in Form zu kommen, ist dies Fortschritt? Ist das moderne Zeit, die alles nieder gewirtschaftet hat, was einst Herausforderungen und Präsentation von Lorbeeren war? Ach was, Schwarzseher… was redest du?

Beeren naschen, tote Vögel essen, Braten von Schwein und von der Wildsau. Dazu ein Tröpfen edle Reben, „gehefte“ Hopfen und Malz… da schreit schon mal der Darm. Kennen wir nicht, der ist tief da drinnen, der blubbert nur. Pilze inklusive, vor lauter Zucker.

Puderzucker in den Arsch gepustet, Tätowierungen ein Zeichen zurück zum Busch? Naturvölker sind ja angesagt, Modepuppen ebenfalls. Die Vielfalt der Geschmäcker kennt keine Gnade. Sogar die kleine 7jährige wird begrabscht. Na und? Waren die früher nicht auch so jung? Fette Eier, fette Säcke, wollen wir mal sehen, wer hier der Herrscher ist. Wenn man sonst schon keine Errungenschaften zu erringen hat.

Wen stört´ s denn eigentlich, dass die Küsten kippen? Der Sand kommt aus der Wüste, da gibt´s genug davon. Oder vom Meeresboden. Da nehmen es schließlich auch die Araber her für ihre Luxusinseln. Ist vollkommen egal, wie wir uns selbst ausbeuten in dem Spiel des Untergangs.  Hauptsache die Kasse stimmt, der Schein der Perfektion. Nahe am ökologischen Grab, an dem wir singend Halleluja trällern und ganz sicher sind, uns kann nichts passieren. Amen.

 

© Petra M. Jansen

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Les Suisses ont massivement voté pour le renforcement de la surveillance électronique des services secrets. Une fois de plus un pan de liberté individuelle est en train de s’écrouler. La peur du terrorisme paralyse de plus en plus le système démocratique et remet en question les valeurs essentielles que sont la libre circulation des citoyens. Un réflexe certes compréhensible, mais par pour autant innocent. Les islamistes, c’est d’eux qu’il est question, réussissent une fois de plus à perturber notre société. Nous devenons de plus en plus transparent à nos dépends. Tout se sait ; les services retrouvent nos traces, peu importe où nous allons ; ils s’immiscent dans notre vie intime. Rien n’est plus secret. Bien qu’on le sache, cela met mal à l’aise. Une porte ouverte sur bien des abus et sur le totalitarisme. En nous réfugiant dans une bulle de savon, nous ne serons pas plus en sécurité. Les terroristes réussiront toujours à franchir les murs qui ont été érigés soi-disant pour notre sécurité. Il est symptomatique qu’une démocratie telle que celle pratiquée en Suisse où la liberté de chacun est pour ainsi dire un dogme, se plie à telles contraintes. Cela démontre que l’EI a atteint son but, celui de nous déstabiliser plus. Cette évolution va à mon avis dans le mauvais sens, parce qu’à long terme elle nous pervertit de plus en plus. Elle laisse plus de place à la délation, à la discrimination de tous ceux qui à priori n’entrent pas dans un certain schéma. C’est du poison qui nous conduit à douter de tout, à remettre en question toute solidarité. Je ne peux que condamner des tendances qui contribuent de plus en plus à créer le doute. Comme on le sait il est le vecteur de l’exclusion, du racisme. Tout ce qui d’après « les honnêtes citoyens », détonne dans le paysage sera mis sous tutelle. Weiterlesen

Was nur Wenige wissen: Im Sommer 1950 zogen über 5.000 türkische Soldaten in den Koreakrieg. Nach den Vereinigten Staaten war die Türkei das zweite Land, das dem Ruf des UN-Sicherheitsrates folgte. Über die besondere Tapferkeit der türkischen Brigade, die, unzulänglich ausgerüstet, hohe Verluste erlitt, berichtete die Presse des Westens. Kaum zur Kenntnis gekommen wurde hierzulande, wie stark der Kampfeswille der Türken, die aus Mangel an Munition chinesische Truppen mit aufgepflanztem Bajonett angriffen, von religiösen Motiven befeuert wurde.

Welche zentrale Rolle spielte der Islam für das Militär – die Säule des Laizismus des Atatürk – damals? In der Türkei selbst wurde das Engagement im Koreakrieg in Zeremonien, Ansprachen, Artikeln und Flugschriften als „Dschihad“ gepriesen, der sich gegen die Kommunisten als Gottesleugner, Unterdrücker der Freiheit und Feinde der Wahrheit richtete. Wer in diesem Krieg fiel, galt als Märtyrer. Diese religiöse Aufladung fand keineswegs im Verborgenen statt. Bilder aus Korea, auf denen Brigadegeneral Yazici den Koran küsst oder ein provisorisches Minarett in den Himmel über dem Feldlager ragt, fanden in der türkischen Presse weite Verbreitung und bekamen ikonischen Rang.

Die fünfziger Jahre, als die Türkei sich gerade von einem Einparteiensystem in eine parlamentarische Demokratie wandelte, entpuppen sich im Rückblick als eine Epoche, in der bereits viele Weichen hin zu einer Re-Islamisierung von Öffentlichkeit und Politik gestellt wurden. Die Regierung von Präsident Erdogan bringt diese Entwicklung nun zu ihrer vollen Entfaltung. Für die Mitte-Rechts-Parteien war die Pflege islamischer Symbole von Anfang an zentraler Bestandteil ihrer Politik. Sie orientierten sich damit an den Bedürfnissen der konservativen ländlichen Bevölkerung, denen die republikanische Partei zu elitär war.

Ministerpräsident Menderes, die bestimmende Gestalt in der türkischen Politik der fünfziger Jahre, vermied zwar in der Öffentlichkeit religiöses Vokabular und ließ sogar einzelne Islamisten verfolgen. Zugleich billigte er aber, dass auch seine Demokratische Partei an islamisch grundierte Emotionen appellierte. Außenpolitisch ließ sich die religiöse gut mit der antikommunistischen Orientierung der Nato-Verbündeten verknüpfen. Die Pogrome, die 1955 in Istanbul und anderen Städten gegen Griechen, Armenier und Juden wüteten zeigen, welches Aggressionspotential die Verschmelzung islamistischer mit nationalistischen Ressentiments hervorbringen kann.

Erdogans AKP unterscheidet sich von ihren Vorläufern durch die Konsequenz, mit der sie nationale Identität und Patriotismus vom kemalistischen Republikanismus löst und mit den Symbolen und Riten islamischer Frömmigkeit verknüpft.

Bevor die AKP Regierungsverantwortung übernahm, übten viele islamistische Intellektuelle Fundamentalkritik am Staat und seinen Institutionen. Wirklich demokratisch war in ihren Augen nur eine Gesellschaft, in der die türkischen Bürger ihrer Identität gemäß in einer islamisch definierten Gemeinschaft leben konnten.

Der Staat in der Tradition Atatürks kam eine quasi-sakrale Rolle zu. Er hatte in den Augen seiner islamistischen Kritiker nur als notwendiges Übel im Dienst des Gemeinwohls eine Existenzberechtigung. Auch das Rechtssystem sollte „demokratisiert“ werden und jeder Einzelne entscheiden können, ob er sich der Scharia oder der weltlichen Rechtsprechung unterwerfen wollte. Selbst der EG, später EU, wurde eine Rolle im innenpolitischen Diskurs zugewiesen: Sie diente der AKP als Argumentationshilfe für die Durchsetzung der Wirtschaftsliberalisierung.

Ein Faktor, der unabhängig von der parteipolitischen oder religiösen Ausrichtung die politische Entwicklung bis heute bestimmt, ist ein tief verankerter Autoritarismus. Mögliche Nachfolger gar nicht erst hochkommen zu lassen, gilt als politische Tugend. Dem Mangel an innerparteilicher Demokratie entspricht ein auf Konfrontation ausgerichtetes Politikverständnis, das sich nicht nur auf die Parteipolitik, sondern auch auf den Staat erstreckt: Intoleranz gegenüber der Opposition, Ummünzung politischer Gegensätze in persönliche Fehden und einen Hang zur Alleinherrschaft, gepaart mit dem Versuch, Verwaltung und Rechtsprechung zu kontrollieren, sind der rote Faden, der die türkische Politikgeschichte prägt.

Wer sich als Kandidat aufstellen lassen will, braucht die Unterstützung lokaler Eliten und die Zugehörigkeit zu religiösen Bruderschaften als Sprungbrett. Nicht zuletzt braucht ein Kandidat auch die Zustimmung des Parteichefs auf nationaler Ebene, um realistische Chancen zu haben.

Ein Mixtum compositum von Politik und Religion ist insofern für demokratische Zwecke nicht unbedingt förderlich.