Sans nouvelles mesures d’économies, le déficit de la sécurité sociale atteindrait la somme mirifique de 14,7 milliards. Le problème qui nous touche tous en Occident est le vieillissement de la population. Ce phénomène génère automatiquement des frais supplémentaires. Les retraités payant moins de cotisations, le trou ne peut être comblé. Il y a aussi l’attitude parfois frivole de certains praticiens qui au moindre rhume prescrivent des antibiotiques. Lorsque je suis assis dans une salle d’attente j’ai l’impression que tous ceux qui se rendent chez le médecin attendent de lui une médication exagérée. Celui qui ne le fait pas est considéré comme inefficace. Dans de telles conditions il est parfaitement impossible de faire des économies. Le seul moyen est un appel à la raison. Je crains que cela ne serve à rien. On veut tout avoir et rien payer ! Ce qui est impossible dans un magasin devrait l’être aussi dans un cabinet médical. Et c’est ici que le bât blesse ! Nous croyons que les assurances ont l’obligation de tout payer et ceci sans broncher. Je pense que chaque citoyen devrait se poser la question de savoir si une telle débauche de soins, lui apportera un peu plus de santé. Je me permets d’en douter. Que faire alors ? Envoyer la facture aux intéressés ? Non, cela ne doit pas être fait. Pourquoi ? Nous aurions de nouveau une médecine à deux vitesses, où les riches seraient mieux soignés. Si nous voulons garder l’acquis social qu’est la Sécu, il faut faire tout pour réduire les dépenses. C’est aussi un appel à tous les thérapeutes. À eux de faire des propositions pour travailler d’une manière plus effective, de rationaliser leurs activités. Ce n’est que comme cela qu’il sera possible de sauver notre couverture social. À bon entendeur !

pm

http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/09/29/la-securite-sociale-aggrave-son-deficit-en-2015_4496363_1651302.html

Pierre Mathias

Al giorno d’oggi, la gente conosce il prezzo di tutto e non sa il valore di niente“ (Oscar Wilde).

Oscar Wilde visse 1854-1900. Le sue citazioni sono ancora attuali. Che conta oggi il valore di una cosa? Niente! Costoso deve essere! È necessario dimostrare di avere più soldi, che si può permettersi più cose costose come i vicini e gli amici. Un prezzo alto è buono per l’ego. Il valore di una cosa, sia esso una macchina o un telefono cellulare, cittadino medio non può più valutare comunque. Quindi: costoso! Vedete … E il valore di un essere umano? Questo è anche obsoleto. Perché perdere tempo con i vicini reali se posso parlare con persone che vivono all’estero per mezzo di una rete sociale? È più figo, o no?! E se me scoccia, poi spengo semplicemente. Tutto sotto controllo! Non come in passato quando non c’era nessun pulsante per spegnere. Dio mio, che si doveva passare attraverso?! Poi, quando si accede alla rete e un amico ha abbandonato, questo fa male, proprio come prima. Oppure, in rari casi: mi stacco da tutte le reti sociali, vivo veramente reale. Emarginati parlano di cose cattive, fino alle minacce. Ebbene, negli esseri umani anche la massa conta!

 

„Heute kennt man von allem den Preis, von nichts den Wert“ (Oscar Wilde).

Oscar Wilde lebte von 1854 bis 1900. Seine Zitate sind bis heute aktuell. Was zählt heute der Wert einer Sache? Nichts! Teuer muss sie sein! Man muss zeigen, dass man mehr Geld hat, sich wesentlich teurere Dinge leisten kann, als die Nachbarn und die Freunde. Ein hoher Preis ist gut für das Ego. Den Wert einer Sache, ob Mobiltelefon oder Auto, kann Otto-Normal-Verbraucher heute eh nicht mehr einschätzen. Also: teuer! Siehste … Und den Wert eines Menschen? Das ist auch überholt. Warum soll ich mich real mit dem Nachbarn herumschlagen, wenn ich mich über ein soziales Netzwerk mit Leuten unterhalten kann, die in Übersee wohnen? Ist doch wesentlich cooler, oder?! Und wenn die mich nerven, dann schalte ich einfach ab. Alles im Griff! Nicht wie früher, da gab es keinen Knopf zum Abschalten. Gütiger Gott, wie hat man das bloß ausgehalten?! Wenn beim Einloggen ins Netzwerk dann ein Freund weniger da ist, dann tut das aber weh, genau wie früher. Oder in seltenen Fällen: ich nabele mich aus sämtlichen sozialen Netzwerken ab, lebe richtig real. Aussteiger sprechen von schlimmen Dingen, bis hin zu Drohungen. Nun denn, auch bei Menschen machte es die Masse!

 

© Thomas Dietsch

L’ébola n’est pas seulement une terrible épidémie, il tue le progrès, freine la croissance. Pauvre Afrique ! Une fois de plus les plus démunis doivent payer les frais. C’est profondément injuste. Nous nous trouvons dans un engrenage terrible qui laisse que peu d’espoir à un dénouement positif de ce fléau. Les conditions d’hygiène déplorables sont dues à la pauvreté. L’eau est souillée, la promiscuité insupportable. Il n’y a guère de moyens de mettre en quarantaine les personnes atteintes du virus. Où se trouvent-elles ? Dans la rue où elles meurent sans aide, mettant en danger tous ceux qui les abordent. La prolifération se répand comme de la poudre. Et nous ? Nous sommes plutôt démunis. Ce ne sont pas les 3000 soldats américains qui stopperont cette catastrophe. Ce qui se passe en Afrique devrait nous faire réfléchir. Nous avons affaire à un continent sinistré qui ne peut plus se remettre de lui même. Tout d’abord le Sida et maintenant l’ébola. C’est parfaitement insupportable. Que faire ? Il faut donner une chance à ces populations. La lutte contre l’analphabétisme est la première priorité. Le développement économique et civique passe par là. Puis il y aurait la lutte contre les spéculateurs qui dévastent toutes initiatives de la part des autochtones. Je pense en particulier aux Chinois, qui n’ont aucuns scrupules à ruiner les pays où ils se sont incrustés. Ils sont entrain de tuer l’Afrique et s’en lavent les mains. Ce n’est qu’en donnant plus d’autodétermination qu’il sera possible aux citoyens de sortir de l’ornière dans laquelle ils se trouvent. Il y a de quoi être dégoûté. Pour lutter efficacement contre de telles maladies, il faut revoir toute l’aide apportée aux pays concernés. Revoir les structures, reconstruire une économie jusqu’alors vouée qu’aux intérêts des riches. Je crains malheureusement que ce sont des vœux pieux. Rien ne changera. Tant que nous ne serons pas directement concerné, nous éviterons d’y regarder de trop près. Ne me parlez surtout pas de charité. Seul le sauve-qui-peut est une réalité.

 pm

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/27/ebola-le-fmi-augmente-son-aide-aux-pays-touches-par-le-virus_4495316_3244.html

Pierre Mathias

Cemetery residents

At the time of the Pharaohs they were talking about Nubia, main supplier of gold and slaves for ancient Egypt. The Republic of Sudan is independent from the United Kingdom since January 1, 1956. From 1955 to the 1970s and from the early 1980s until 2005, there were decades of Civil War. Finally, after a referendum South Sudan became an independent state on July 9, 2011. Great joy, many hopes … Those escaped with the smoke of the fires of the slums in the cemetery of Juba, the capital of the new state. Many residents have already been here as a child during the war, thirty years ago. A war in which they even slaughtered children. They sought refuge in the cemetery where their enemies did not pursue them. And there they stayed, now as adults. Most are illiterate. The „New Nubia“ is rich, rich in oil, „black gold“. The country earns six billion dollars a year by oil exports (deutschlandfunk.de). Profits are only gained by few, to whom the inhabitants of the slums in the cemetery do not belong. Apart from Ebola, Ukraine and terror of IS life tells stories that hardly interest the world opinion – or should interest respectively …

Friedhofsbewohner

Zur Zeit der Pharaonen sprach man von Nubien, dem Gold- und Sklavenlieferanten des alten Ägyptens. Die Republik Sudan ist seit 1. Januar 1956 unabhängig vom Vereinigten Königreich. Von 1955 bis in die 1970er Jahre und von Anfang der 1980er Jahre bis 2005 herrschte ein jahrzehntelanger Sezessionskrieg. Schließlich wurde nach einem Referendum der Südsudan am 9. Juli 2011 ein unabhängiger Staat. Große Freude, viele Hoffnungen … Jene sind davongezogen mit dem Rauch der Feuerstellen in dem Elendsviertel auf dem Friedhof von Juba, der Hauptstadt des neuen Staates. Viele Bewohner kamen bereits als Kinder während des Krieges hierher, vor dreißig Jahren. Einem Krieg, in welchem man sogar Kinder abgeschlachtet hat. Sie suchten Schutz auf dem Friedhof, wohin ihre Feinde sie nicht verfolgten. Und dort sind sie hängengeblieben, mittlerweile als Erwachsene. Die meisten sind Analphabeten. Das „neue Nubien“ ist reich, reich an Erdöl, dem „schwarzen Gold“. Sechs Milliarden US-Dollar verdient das Land jährlich mit dem Ölexport (deutschlandfunk.de). Die Gewinne fließen an wenige, zu welchen die Bewohner im Elendsviertel auf dem Friedhof nicht gehören. Abseits von Ebola, Ukraine und IS-Terror erzählt das Leben Geschichten, die die Weltöffentlichkeit kaum interessieren – bzw. sollen …

© Thomas Dietsch

Lorsque les journalistes parlent de l’État Islamique, ils font en quelque sorte de la pub pour le terrorisme. Ils ont beau le fustiger sous toutes ses formes, mais rien y fait : il est plus présent que jamais. Une chose est claire, les djihadistes sont passés maîtres de la communication. Leur but est de nous faire peur, ce qu’ils ont parfaitement réussi. Ils veulent que dans la rue nous nous retournions constamment. N’y a-t-il pas un terroriste dans la foule ? Ne va-t-il pas jeter une grenade ou se faire sauter ? Leur stratégie meurtrière s’étendra à l’Europe et aux États Unis. Nous devons malheureusement nous attendre à des attentats. Le rôle de la presse est d’en faire part, de nous maintenir éveillé. C’est la raison pour laquelle on ne peut pas parler d’une menace locale. C’est ce qui justifie l’intervention de l’Occident en Irak et en Syrie. D’autant plus que certains fous de Dieu viennent de chez nous. Leur philosophie, s’il y en a une, est le totalitarisme, l’exclusion, le génocide. Une fois de plus la guerre de trente ans nous a rattrapée. Plus question de progrès, de tolérance. De bas instincts reviennent à la surface et empoissonnent le quotidien. Oui, c’est une guerre ! Pas des combats épisodiques. Je pense que ces événements dépassent de loin ce que nous avons vécu depuis 1945. L’idéologie est un fléau qui ne part pas du pragmatisme. Il engendre le fanatisme dans ce qu’il a de plus vil. Il rend mauvais des gens, qui jusqu’alors vivaient en toute légalité. Il rend aveugle. Revenons à la question de quelle manière en parler. Les journalistes doivent relater ce qu’ils observent, condamner une attitude inhumaine. C’est leur rôle. Évidemment ils rendent public les atrocités. En les commentant ils aident en quelque sorte ce régime à se faire connaître, éveillent la peur. C’est le but voulu. Mais comment faire autrement ? Se taire ? Ce n’est pas possible. Je ne vois pas d’autre solution que de parler de l’État Islamique. Il existe malheureusement. En se mettant la tête dans le sable, on résoudra rien !

 pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/26/etat-d-urgence_4494770_3218.html

Pierre Mathias

Le low cost n’est pas du goût des pilotes. Ils craignent avec raison que Transavia France leur offre des conditions salariales et de travail en chute libre par rapport aux acquis qu’ils ont aujourd’hui. L’aviation est en proie à des prix dumpings. Le prix des billets est modique par rapport à hier. S’ils acceptent le compromis, il est à craindre que toute la compagnie réajustera les salaires à la baisse. Humainement l’attitude des grévistes est compréhensible ; économiquement c’est un suicide. Dans la conjoncture actuelle, les sociétés comme Easy Jet ou Ryanair sont en pleine expansion. Elles arrivent de plus en plus à grignoter des parts de marché. Même le monde du business est visé, ce qui pour une compagnie comme Air France est une catastrophe. Il suffit de mettre moins de sièges dans un compartiment et offrir des drinks et un lunch pour que l’affaire soit bouclée et ceci à plus bas prix. Je ne sais pas si les pilotes ont compris ce qui se passe actuellement. Ils risquent de tuer la poule aux œufs d’or. Même si leurs hauts revenus sont justifiés, ils se trouvent à la pointe de la pyramide. En agissant de la sorte, ils mettent en danger le personnel au sol et celui des cabines. Des milliers de familles pourraient être concernées. C’est en outre du poison pour l’économie française. S’en rendent-ils compte ? Je les trouve peu solidaire. Malgré tout cela on ne peut pas leur interdire d’agir de la sorte. Faire grève est un droit élémentaire de la démocratie. J’espère qu’ils reviendront sur leur décision de continuer leur mouvement. Le gouvernement quant à lui ne pouvait pas céder. Il soutient à fond la direction, qui a fait de grandes concessions en se retirant du projet Transavia Europe.

pm

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/26/air-france-les-pilotes-grevistes-toujours-mobilises_4494744_3234.html

Pierre Mathias

Une fois de plus bien des personnes sont tentées de faire l’amalgame entre une religion et un mouvement terroriste. N’ont-il pas compris que l’agissement des djihadistes n’a rien à voir avec le Coran. Faut-il le répéter chaque jour ? Ce qui se passe ici n’est pas comparable avec l’attitude de l’église luthérienne allemande, qui était légaliste au temps du troisième Reich. Pour des raisons d’opportunisme elle s’était mise au diapason avec le régime hitlérien. Cela n’a pas été le cas de l’autre mouvance protestante, d’où étaient issus les martyres de la résistance. En ce qui concerne la majeure partie des musulmans, ils condamnent unilatéralement les horreurs commises par le deahs. Ils y voient un affront contre Allah et le prophète. Il est néanmoins de la plus grande importance que la solidarité entre les religions soit la plus active. Je salue toutes manifestations communes où chaque citoyen devrait se sentir concerné. L‘ État Islamique doit savoir qu’il s’isole de plus en plus, que la communauté internationale rejette son fanatisme sanguinaire. Il faut que cela provienne d’une profonde conviction. C’est bien là qu’il y a le problème. L’occident n’a presque plus d’idéaux à proposer. Le matérialisme et l’argent jouent malgré la crise économique les premiers violons. Les fous de Dieu croient pouvoir y faire face en imposant par la violence une morale cousue de fil blanc. Pour faire face au capitalisme bien des jeunes pensent que seul l’extrémisme pourra les délivrer, les émanciper de l’exclusion. C’est une utopie. L’argent corrompt tout autant leurs dirigeants. Leur seul but est le pouvoir. Les djihadistes n’ont-ils pas compris que les émirs se bourrent les poches à leurs dépends ? Peut-être, mais ils ne peuvent plus faire marche arrière. Ce qui se passe là est à des années lumières de l’Islam.

 pm

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/25/pourquoi-les-musulmans-devraient-prendre-position-apres-la-mort-d-herve-gourdel_4494554_3224.html

 Pierre Mathias

Il crollo dell’Impero del zar

Il presidente Putin sente un impulso espansionistico. Questo non solo mette in pericolo le nazioni confinanti. Nell´illusione di ripristinare la grandezza storica passata della Russia, il governo russo non ha riguardo. Lo stato è caratterizzato da intolleranza nei confronti delle minoranze, misoginia („Pussy Riot“) ed aspirazioni antidemocratiche. Si governa a Mosca e non tollera alcuna contraddizione. Nel „Frankfurter Allgemeine Zeitung“ di oggi si può leggere che Putin lui stesso ha già parlato nel 2005 delle „anime strappate“ nel suo paese e ha voluto contrastare la „epidemia di disgregazione della Russia“. Frontiere rappresentano solo la cornice esterna di uno stato, ma è necessario riempirla anche con vita. Secondo “Focus” solo nel 2010 due milioni di russi cadevano sotto del livello di sussistenza e si univano a un esercito, che a quel tempo già contato 21,1 milioni di persone. Che cosa serve una grande cornice, se non viene trovato nessun quadro adatto? Se si avvia più piccolo? Lasciarla ai suoi frontiere attuale e garantire più prosperità, invece di spendere milioni per „nuove“ territori?!

Zerfall des Zarenreiches

Präsident Putin verspürt Expansionsdrang. Dies gefährdet nicht nur die Anrainerstaaten. In dem Wahn, die angeblich ehemalige historische Größe Russlands wiederherzustellen, kennt die russische Regierung keine Rücksicht. Der Staat ist gekennzeichnet von Intoleranz gegenüber Minderheiten, Frauenfeindlichkeit („Pussy Riot“!) und antidemokratischen Bestrebungen. Man regiert in Moskau und duldet keinen Widerspruch. In der „Frankfurter Allgemeine Zeitung“ steht heute zu lesen, dass Putin selbst schon 2005 von den „zerrissenen Seelen“ in seinem Land sprach und der „Epidemie des Zerfalls Russlands“ entgegenwirken wollte. Grenzen stellen nur den äußeren Rahmen eines Staates dar, man muss ihn aber auch mit Leben füllen. Allein 2010 fielen laut „Focus“ zwei Millionen Russen unter die Armutsgrenze und stießen zu einem Heer, das damals bereits 21,1 Millionen Menschen zählte. Was nutzt ein großer Bilderrahmen, wenn kein passendes Bild zu finden ist? Sollte man nicht kleiner anfangen? Es bei den derzeitigen Grenzen belassen und mehr Wohlstand gewährleisten, statt Millionen an Ausgaben in „neue“ Gebiete zu stecken?!

© Thomas Dietsch