Lorsque je me suis assis à mon ordinateur pour écrire une lettre à Messieurs et Mesdames « Ni,ni », j’ai été très embarrassé parce que je n’ai pas trouvé leur adresse. À la poste on ne pouvait pas m’aider, non plus chez Orange. Inconnus au bataillon ! Telle était la réponse des préposés. Même le percepteur des impôts était dans l’incapacité de m’aider. Je suis allé au zoo pour interviewer un caméléon. « Vous ne les trouverez pas, car ils changent constamment de couleur ! » Cela me mit la puce à l’oreille. S’il en est ainsi, des adeptes de Mélenchon pourrait voter Marine. Je me rendis dans un confessionnal pour savoir ce qui pouvait mener les « Ni-ni » à se conduire ainsi. « Mon fils, vous vous cassez la tête pour rien. En votant « ni, ni », ils élisent Madame Bleu-Marine ! » Cela veut dire qu’ils ne se mouillent pas tout en donnant leur voix à notre Jeanne d’Arc nationale ! À tout prendre je préfère Dupont-Aignan qui pour devenir premier-ministre a vendu Charles de Gaulle ! Au moins il a de la classe ! Je pourrais continuer ainsi, mais le dégoût m’empêche de le faire. Au lieu de maudire les « Ni, ni », il faudrait peut-être les convaincre qu’avec une telle attitude ils enterrent la démocratie. Qu’ils ne peuvent pas faire semblant de ne pas avoir su ce qu’ils faisaient. Et c’est-là que tout le problème se pose. Comment aller au devant eux, s’ils se camouflent ? Il est bien possible que beaucoup sont dans le désarroi, qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer. Je me suis donc décidé de me servir des réseaux sociaux en espérant pouvoir en toucher plus d’un. Ce que je veux leur dire, c’est qu’une victoire à l’étriquée de l’une ou de l’autre plongerait le pays dans la plus grande crise depuis 1945. Je ne veux pas mâcher mes mots, mais cela représenterait l’effondrement de la nation. En tant qu’Européen, je ne peux que m’imaginer pour président Emmanuel Macron. Weiterlesen

Hier nous avons eu deux événements qui pourraient avoir des répercussions sur l’avenir en Europe. D’une part la réponse musclée à l’intention de Theresa May de négocier dans un premier temps que le divorce. Il ne sera pas question de parler d’un libre échange des marchandises, avant de savoir très exactement ce qu’il adviendra des 3 millions de ressortissants de l’UE vivant en Grande Bretagne. Puis il faudra régler la dette. Il est question d’une somme de 60 milliards, pour l’instant. D’autre part à eu lieu à Bruxelles une rencontre des ministres des affaires étrangères des pays-membres de l’OTAN qui ont parlé entre-autre d’un rôle néfaste de la Russie en ce qui concerne les élections en France et en Allemagne. Il était question du soutien apporté au FN de la part de Vladimir Poutine, même si ce dernier déclare que cela ne correspond pas à la réalité. Est-ce un poisson d’avril de croire que le maître du Kremlin ne serait pas tenté de mettre son grain de sel dans le rouage assez rouillé de l’UE ? Mais une brise plus clémente pour l’Union semble souffler en ce début de printemps. Les 27 pays-membres ont décidé d’être très fermes envers l’Angleterre. Ils ne veulent pas se voir imposer des conditions de la part de ceux qui ont mis en route le Brexit. Aussi paradoxal que cela puisse paraître il a fallu ce divorce pour que l’Europe retrouve la volonté de serrer les rangs. Ceci ne fera évidement pas plaisir à Poutine. Mais je pense qu’il serait important de redéfinir les rapports entre les adversaires. Il serait réaliste de reprendre le dialogue, d’autant plus que les données géopolitiques ont changé depuis l’avènement de Donald Trump à la présidence. Si nous voulons nous affirmer dans le monde, il faut que règne la paix sur notre continent. Weiterlesen

Nicolas Dupont-Aignan est pour moi le symbole de la honte. Lui qui se réclame du Général de Gaulle, se tourne vers un parti, dont certains membres étaient proches de l’OAS. Cette organisation clandestine n’a-t-elle pas été l’investigatrice de l’attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962. Jean Bastien-Thiry en a été à le chef, arrêté, jugé et exécuté. Jacques Bompard, membre-fondateur du Front-National en 1972, crée l’OAS Cambronne qui soutient l’organisation terroriste prônant l’Algérie-Française. Nicolas Dupont-Aignan a-t-il oublié que Pierre Marion, aussi du FN, était un des fondateurs de la Milice qui a combattu sous l’uniforme allemand de la Waffen-SS sur le Front de l’Est durant l’été 1944? Et j’en passe ! Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête lorsqu’il ose prétendre que Marine Le Pen n’est pas d’extrême-droite. Dupont-Aigan le fidèle gaulliste, se met du côté de ceux qui ont soutenu la tentative d’assassinat de son idole. Ce n’est pas seulement une honte, mais une usurpation de la pensée du Général de Gaulle. Il se sert de son nom pour donner carte-blanche à ses plus grands ennemis. On me dira peut-être que les temps ont changé, mais dans ce cas-là pourquoi Madame Le Pen s’entoure-t-elle de Frédéric Chatillon, un ancien cadre du GUD, un groupe d’extrême-droite dont il est le principal animateur parisien durant les années 1990 ? Dupont-Aignan devrait le savoir. Tout cela est plus que déconcertant pour un homme comme moi qui était toujours gaulliste de cœur comme beaucoup de militants de gauche. Jamais je n’aurais pu m’imaginer une telle trahison posthume. Je pense qu’il est plus honorable d’être ouvertement d’extrême-droite que de jouer au caméléon. Je ne peux qu’exprimer mon dégoût. Weiterlesen

C’était le terme employé par Jean-Marie Le Pen pour désigner le génocide des juifs, des gitans et des homo-sexuels dans les camps d’extermination des nazis. Malgré les millions de victimes passées dans les chambres à gaz, il y a encore aujourd’hui des antisémites qui remettent en question ce carnage provoqué par le Zyklon B, un produit chimique produit en parie à l’époque par une maison suisse. Le successeur de Marine Le Pen a d’après Le Monde remis en cause en 2000 « ce détail de l’histoire ». Jean-François Jalkh avait rejoint le camp des négationnistes comme le professeur lyonnais Robert Faurissson. Il avait dit à l’époque qu’il était légitime de remettre en doute ces crimes sans précédent dans l’histoire. « Moi, je considère que d’un point de vue technique il est impossible, je dis bien impossible de l’utiliser dans des (…) exterminations de masse. Pourquoi ? Parce qu’il faut plusieurs jours avant de décontaminer un local (…) où l’on a utilisé du Zyklon B. » Le nouveau chef du FN ne semble plus en mesure de se rappeler de l’avoir dit. Peut-être pour lui une bagatelle. A-t-il oublié qu’une conférence a eu lieu 20 janvier 1942 à Wannsee à Berlin, où sous la direction de Reinhard Heydrich le génocide a été organisé, avant tout en ce qui concerne les transports des juifs. Adolf Eichmann avait été chargé d’organiser avec la Reichsbahn la déportation de millions de personnes et ceci d’un peu partout de l’Europe occupée, aussi de France. La rafle du Vel’hiv entre dans ce cadre-là, même si la milice française de Jacques Doriot n’en porte pas la responsabilité comme à voulu nous faire comprendre la candidate du FN. Un détail de l’histoire ! Weiterlesen

Die „First Daughter“ – „Erste Tochter“ – der Vereinigten Staaten, ist nach Deutschland gekommen, um mit einigen der mächtigsten Frauen der Welt, darunter Kanzlerin Merkel und Königin Maxima, darüber zu sprechen, wie die Rolle der Frau in der Wirtschaft verbessert werden kann. Women20 ist Teil des Dialogprozesses der G20 – der Runde der führenden Industrie- und Schwellenländer. Das W20-Format bringt regelmäßig Vertreterinnen von Wirtschaft, Verbänden und Politik zusammen. Sie beraten darüber, wie die wirtschaftliche Lage von Frauen und ihre Stellung am Arbeitsmarkt verbessert werden kann und wie ihnen Wege ins Unternehmertum eröffnet werden können. Deutschland hat in diesem Jahr die G20-Präsidentschaft inne und richtet im Sommer den G20-Gipfel aus.

An der Veranstaltung im Rahmen der deutschen G20-Präsidentschaft nahmen unter anderem auch die kanadische Außenministerin Chrystia Freeland und Christine Lagarde, die Chefin des Internationalen Währungsfonds, teil.

Hierbei richteten sich alle Augen auf Ivanka Trump. Ein Politstar im Blitzlichtgewitter der Fotografen. Ein Staatsbesuch ihres Vaters Donald könnte kaum mehr Wirbel verursachen als der Auftritt der 35-jährigen Geschäftsfrau, die im Weißen Haus in Washington ein eigenes Büro bezogen hat.

Für viele Beobachter spielt sie die Rolle der eigentlichen First Lady, weil die aktuelle Ehefrau Melania sich mit öffentlichen Auftritten zurückhält.

Ivanka Trump ist die Tochter des US-Milliardärs und jetzigen US-Präsidenten Trump und seiner ersten Frau Ivana. Im Kreis der mächtigsten Frauen der Welt, zu denen sie zweifellos inzwischen zählt, hält sich Ivanka Trump bestens – ganz buchstäblich. Aufrechter sitzt niemand in der Runde, sie ist aufmerksam, wirkt keine Sekunde abwesend, lächelt, nickt und klatscht an exakt den richtigen Stellen und spricht überlegt. Zur Kanzlerin hielt sie engen Blickkontakt.
Die Tochter des US-Präsidenten hat sich bei Siemens in Berlin über die duale Ausbildung in Deutschland informiert, ein weltweit einzigartiges Ausbildungssystem. Sie freue sich, die im Weißen Haus begonnene Unterhaltung hierüber nun fortzusetzen, sagte die First Daughter im Gespräch mit Siemens-Chef Joe Kaeser. Trump unterhielt sich engagiert mit Studenten eines internationalen Mechatronik-Ausbildungszweigs, stellte Fragen und bewunderte Maschinen.

Zum Ende ihres 20-minütigen Rundgangs im Ausbildungszentrum probierte Frau Trump eine von Studenten entwickelte Kaffeemaschine aus.

Bundeskanzlerin Merkel hob bei der Veranstaltung Ivanka Trumps Engagement für Frauen im Rahmen politischer Prozesse der 19 Staats- und Regierungschefs von Industrie- und Schwellenländern sowie der Europäischen Union als Institution hervor. Sie dankte Frau Trump für die Initiative, in die G20 einen Fonds zur Förderung des Unternehmertums von Frauen in Entwicklungsländern einzubringen.

Die Kanzlerin, so wird spekuliert, wolle über die Tochter Themen befördern, für die sich der Vater womöglich weniger interessiert. Dazu werden die Umwelt- und die Frauenpolitik gezählt.

Die First Daughter bedankte sich in einer Reihe von Tweets für ihre Erlebnisse in Berlin und zeigte sich beeindruckt vom Besuch des Holocaust-Mahnmals. Sie sei von der Geschichte des Mahnmals, das an die sechs Millionen jüdischen Opfer der NS-Zeit erinnert, „tief bewegt“, so ihre Botschaft in dem sozialen Netzwerk. Ivanka Trump bedankte sie sich Merkel für den „unglaublichen Panel“ von versierten Frauen bei dem internationalen Gipfel.

Wofür Ivanka Trump politisch steht, war und ist bis dato wenig bekannt, zumal sie vor dem Wahlkampf ihres Vaters kaum als Akteurin in Erscheinung getreten war. Nun aber kommt ihr offenbar eine wichtige Rolle als Vermittlerin im Weißen Haus zu.

Das ist auch Angela Merkel aufgefallen – spätestens als sie bei ihrem jüngsten Besuch in Washington neben der 35-Jährigen zum Essen platziert wurde. In Regierungskreisen heißt es jetzt: „Will man etwas bei dem Vater erreichen, sollte man den Weg über die Tochter wählen“.

Das Eis zwischen den First Ladies – Kanzlerin Merkel und Frau Trump – scheint nach anfänglichen Irritationen getaut zu sein.

Womöglich lassen sich über „Frauenpower“ die etwas angefröstelten deutsch-amerikanischen Beziehungen doch noch retten.

 

 

Ce qui s’est passé avec Marine Le Pen sur le parking devant l’usine Whirkpool d’Amiens, est de la démagogie pure. Je trouve tout simplement peu honnête de faire des promesses à de pauvres employés qui se trouvent devant un licenciement brutal. Leur donner l’illusion que l’État pourra intervenir en reprenant la filiale ne correspond pas à la réalité. Ce serait un précédent qui pourrait se multiplier comme le miracle du pain et du poisson dans le Nouveau Testament. Cela reviendrait à dire que Paris devrait nationaliser à la tout va. Le futur président ou présidente ne peuvent pas se substituer à des chefs d’entreprise ou a des investisseurs, ce n’est pas leur rôle. Par contre un gouvernement peut intervenir pour trouver des acquéreurs et leur donner des conditions plus avantageuses du point vue fiscal par exemple. Il peut aussi veiller qu’un plan social soit amélioré et respecté. Ce qui a été dit devant les grilles de Whirlpool par la candidate peut être taxé de bavardage électoral. Je me souviens d’une attitude analogue de la part de Nicolas Sarkozy lorsqu’il voulut sauver une aciérie en Lorraine. Il a été forcé de faire marche-arrière, ceci aurait dû être évité. La délocalisation de l’industrie par esprit de profit est infâme, mais personne peut forcer une entreprise de ne pas la faire. Ce n’est pas par décrets que l’on arrangera les choses, au contraire. Et si Marine Le Pen passait outre, elle rebuterait un grand nombre d’investisseurs étrangers à vouloir placer de l’agent en France. Le risque serait trop grand et personne ne verrait la raison d’amener ainsi du travail dans l’hexagone. Elle forcerait plutôt le départ d’autres filiales, ce qui aurait des conséquences néfastes sur les chiffres du chômage. Weiterlesen

Hier s’est déroulée la cérémonie funèbre pour le policier abattu la semaine dernière aux Champs-Élysée par Karim Cheurfi dans la cour d’honneur de la préfecture de police de Paris. Le compagnon de Xavier Jugelé, Étienne Cardiles, a dit devant le Président de la république, le premier-ministre et les deux candidats à la présidentielle, des mots que j’ai trouvé très émouvants : « Cette haine, Xavier, je ne l’ai pas parce qu’elle ne te ressemble pas, parce qu’elle ne correspond en rien à ce qui faisait battre ton cœur, ni ce qui avait fait de toi un gendarme puis un gardien de la paix. » Cette pensée représente pour moi plus qu’une oraison funèbre. Elle devrait servir de point de référence à une nation divisée, déchirée, meurtrie, où la haine de bien des citoyens détruit ce qu’il y a de plus noble en France : le respect des droits de l’homme. Je ne peux que saluer de telles paroles qui devraient faire réfléchir tous ceux qui avilissent ceux qui ne partagent pas leur avis. La campagne électorale a donné lieu à des injures qui ne sont pas dignes de notre peuple, de notre civilisation. Le respect devrait être la pièce maîtresse de la nation toute entière. Celles ou ceux qui parlent de patriotisme devraient réfléchir à sa signification. Il devrait rassembler, non pas diviser. Ce n’est que dans la tolérance et contre l’exclusion qu’il prend sa vraie dimension. Les mots peuvent tuer ! Cette phrase prend toute sa signification lorsqu’on observe ce qui se passe autour de nous. Bien des jeunes sont fanatisés par des propos qui les appellent au combat. Souvent ils voient la violence comme seul moyen de s’émanciper de leur misère mentale. Des jeunes gens qui ne se retrouvent plus dans notre société. Des personnes meurtries, rejetées par bien d’entre-nous, car ils ne correspondent pas à la vue qu’on se fait d’un brave citoyen. Tout cela ne justifie en aucun cas les meurtres comme celui de jeudi dernier, mais apporte peut-être un élément de réponse. Weiterlesen

Google ist so überzeugt vom Potenzial kluger Maschinen, dass der Konzern vor einiger Zeit in ein Open-Source-Projekt umgewandelt hat. Dadurch ist ein guter Teil der Google-Forschungen nun öffentlich zugänglich und können von Wissenschaftlern genutzt werden. Der Konzern erhofft sich dadurch noch schnelle Fortschritte.

Bereits jetzt ist erkennbar, dass kluge Maschinen immer mehr Aufgaben übernehmen, die bislang von Menschen verrichtet wurden. Selbst wenn der Pflegeroboter für Altenheime, an dem die Japaner arbeiten, noch weit entfernt scheint, drängen Software und Computer doch bereits immer weiter in die Arbeitswelt vor: Buchhalter, Steuerberater und Sekretärinnen werden schon jetzt immer häufiger von Programmen (z.B. Sprachprogrammen) ersetzt, die ständig dazulernen – ohne jemals müde zu werden.

Manche Experten sind überzeugt, dass eine neue industrielle Revolution bevorsteht. Nur geht es dieses Mal nicht darum, die menschliche Muskelkraft durch Maschinen zu ersetzen, sondern das Gehirn. „Es ist wie damals, als es die ersten Dampfmaschinen gab und die Menschen ein Wett-Tauziehen veranstalteten, wer stärker ist. Als das erste Mal eine Dampfmaschine gewann, war es vorbei. Der Mensch hatte nie wieder eine Chance“ (Geoffrey Hinton).

Hintons Ansatz, das menschliche Gehirn nachzubauen, genannt Deep Learning, basiert dabei auf einer radikalen Theorie: dass die menschliche Intelligenz auf einige sehr wenige Algorithmen, vielleicht sogar nur auf einen einzigen Algorithmus zurückgeht. Lange glaubte man das Gegenteil, dass es Tausende Quellen geben müsste und dass, wer künstliche Intelligenz schaffen will, entsprechend jeweils komplexe Computersysteme bauen müsste für jede Eigenschaft: Sprache, Logik, Sehen.

Die Theorie vom singulären Algorithmus dagegen basiert auf Experimenten, die vermuten lassen, dass die Gehirnregion, die Sehimpulse von den Augen verarbeitet, auch Hörimpulse von den Ohren verarbeiten kann. Zwar funktioniert das nicht bei Erwachsenen, sondern nur in einem sehr frühen Entwicklungsstadium, aber die Forscher ziehen daraus die Schlussfolgerung, dass das menschliche Gehirn letztlich eine lernfähige Universalmaschine ist.

Seit Jahren wird im Silicon Valley an nichts intensiver gearbeitet als daran, Maschinen klüger zu machen. Das sogenannte Machine Learning ist der Kern vieler technologischer Sprünge: Unsere Smartphones verstehen Sprache, Roboter können ihre Umgebung besser erkennen und interpretieren, Computer können ein menschliches Genom entschlüsseln, Autos lernen, autonom zu fahren.

Aber das sind nur erste Schritte. Inzwischen wird überall, wo Maschinen im Einsatz sind, daran gearbeitet, sie intelligenter und selbstständiger zu machen. Nicht nur bei Google, sondern auch bei Siemens oder Bosch, Mercedes-Benz oder Zalando. Denn die Zukunft vieler deutscher Kernindustrien vom Autobau bis zur Robotik hängt davon ab, wer die klügsten Maschinen bauen kann. Wer in der Industrie 4.0 und im „Internet der Dinge“ federführend sein will, muss sich vor allem mit Maschinenintelligenz auskennen.

Google hat dabei auf einigen Gebieten einen Vorsprung, nicht zuletzt bei selbstfahrenden Autos: Dem Roboter am Steuer werden Verkehrssituationen nicht einprogrammiert, er lernt sie vor allem selbstständig, indem die Maschine Millionen von Kilometern im Simulator fährt. „Machine Learning ist derzeit ein Hammer für viele Nägel“ (Christian Plagemann). Plagemann ist ein deutscher Ingenieur, der bei dem Online-Riesen an virtueller Realität forscht.

Schon vor Jahrzehnten hatte Hinton erste Theorien mit einer radikalen Idee formuliert: Dass es möglich sein muss, Maschinen beizubringen, so wie ein menschliches Gehirn zu lernen, zu verstehen – und zu denken. Seine Ideen galten lange als „schwarze Kunst“ durchgeknallter Querdenker. Inzwischen aber werden die Wissenschaftler gefeiert als Stars, als Avantgarde der Forschung, die auf dem Weg ist, intelligente Maschinen zu schaffen.

Wenn ein Computer heute in der Lage ist, wenn man ihm Katzenbilder vorhält, diese nach geraumer Zeit wiederzuerkennen, wo werden wir dann in zehn oder noch mehr Jahren sein?!

Große Veränderungen stehen uns bevor. Wenn man in einer Revolution lebt, bemerkt man es nicht. Wir sind mittendrin. Was unsere Nachfahren wohl über uns lesen und denken werden? Was wird in den Geschichtsbüchern stehen?