Nicolas Dupont-Aignan est pour moi le symbole de la honte. Lui qui se réclame du Général de Gaulle, se tourne vers un parti, dont certains membres étaient proches de l’OAS. Cette organisation clandestine n’a-t-elle pas été l’investigatrice de l’attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962. Jean Bastien-Thiry en a été à le chef, arrêté, jugé et exécuté. Jacques Bompard, membre-fondateur du Front-National en 1972, crée l’OAS Cambronne qui soutient l’organisation terroriste prônant l’Algérie-Française. Nicolas Dupont-Aignan a-t-il oublié que Pierre Marion, aussi du FN, était un des fondateurs de la Milice qui a combattu sous l’uniforme allemand de la Waffen-SS sur le Front de l’Est durant l’été 1944? Et j’en passe ! Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête lorsqu’il ose prétendre que Marine Le Pen n’est pas d’extrême-droite. Dupont-Aigan le fidèle gaulliste, se met du côté de ceux qui ont soutenu la tentative d’assassinat de son idole. Ce n’est pas seulement une honte, mais une usurpation de la pensée du Général de Gaulle. Il se sert de son nom pour donner carte-blanche à ses plus grands ennemis. On me dira peut-être que les temps ont changé, mais dans ce cas-là pourquoi Madame Le Pen s’entoure-t-elle de Frédéric Chatillon, un ancien cadre du GUD, un groupe d’extrême-droite dont il est le principal animateur parisien durant les années 1990 ? Dupont-Aignan devrait le savoir. Tout cela est plus que déconcertant pour un homme comme moi qui était toujours gaulliste de cœur comme beaucoup de militants de gauche. Jamais je n’aurais pu m’imaginer une telle trahison posthume. Je pense qu’il est plus honorable d’être ouvertement d’extrême-droite que de jouer au caméléon. Je ne peux qu’exprimer mon dégoût. Weiterlesen