La secrétaire d’État chargé(e) de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa, a salué qu’il eut jusqu’à présent 447 amendes, de 90 à 750 euros, pour outrage sexiste. Ceci en application d’une loi adoptée en 2018 à l’Assemblée nationale. « Vous étiez nombreux sur ces bancs à nous dire que ça ne marcherait jamais, que nous n’arriverions pas à caractériser l’outrage sexiste » Mais ces chiffres prouvent que « notre dispositif est efficace, et il va monter en puissance » La France est un des premiers pays à mettre en application un tel dispositif. Je le salue. Mais je suis aussi conscient des problèmes que cela peut amener. Tant que rien n’est écrit, que se sont des comportements pris sur le vif, il est très difficile d’apporter une preuve concrète du harcèlement. Il y aura toujours l’argument d’un consentement de la part de la victime. Et si cela de passe sans témoins, comment prouver le contraire ? Par contre je trouve que cette loi peut être efficace en ce qui concerne le net. Lorsque des injures et des menaces sont proférées ainsi, elles sont des plus concrètes. Aussi le chantage exercé par des indésirables, déclarant rendre public certaines révélations croustillantes, si l’internaute concerné, que ce soit une femme ou un homme, ne s’acquitte pas d’un paiement souvent gratiné. Marlène Schiappa a indiqué qu’il y avait de grands progrès encore à faire en ce qui concerne « les gestionnaires des plate-formes sociales : « A ce stade, si certains coopèrent tout à fait, d’autres, comme Twitter ne coopèrent pas du tout, ne fournissent pas les adresses IP (des harceleurs), et parfois ne retirent pas les tweets qui ont été incriminés et condamnés en justice ». Weiterlesen

Pedro Sanchez et le Parti socialiste ouvrier espagnol, est arrivé largement en tête des élections. Il a glané près de 29 % des voix, ce qui représente 123 députés. Mais il est loin de la majorité absolue, qui est de 176 élus. Le Parti populaire a essuyé un échec cuisant : 66 députés au lieu de 137 sièges. La liste Ciudadanos arrive tout juste derrière avec 57 représentants. Et les néo-franquistes Vox? Ils ont environ 10 % et 24 députés au parlement. Pedro Sanchez sera donc obligé de négocier avec la gauche et certains petits partis pour trouver la majorité nécessaire pour gouverner. Mais malgré les difficultés qui l’attendent, je me réjouis qu’après la Finlande, un parti de gauche puisse gagner a nouveau des élections en Europe. Cela marquera-t-il un tournant ? À moins d’un mois des Européennes je ne le pense pas, tout au moins une correction. Il faudra des années pour retrouver le cap. Une nage à contre-courant des plus pénibles, mais qui a terme devrait rééquilibrer l’échiquier politique. Le tout n’est pas de jeter l’éponge. Mais aussi de revoir les options sociologiques qui se sont transformées. Nous avons affaire à des classes moyennes, craignant perdre leurs privilèges, vivant au plus mal les mutations en particulier dans le domaine du travail. Il en va de la perte de leurs emplois, de la décadence sociale, de la peur de se retrouver dans la rue. Des craintes justifiées par les transformations causées par la robotique et l’intelligence artificielle. Ce que nous nommons communément le progrès, est en fait une chute en enfer pour bon nombre d’entre nous. Dans le domaine de la production, il sera en effet possible d’arriver au même résultat avec moins de monde, même d’obtenir une expansion. Mais à quoi sert-il de fabriquer de plus en plus, si les clients potentiels n’ont pas les moyens d’acheter ce qui est produit ? Pour la gauche un casse-tête chinois ! Que peut-elle faire pour enrayer une telle évolution et ne pas passer pour ringarde ? Une équation impossible à réaliser. Weiterlesen

La droite allemande, sous la houlette d’Annegret Kramp-Karrenbauer, la présidente de la CDU, a démarré la campagne électorale des partis conservateurs pour les Européennes. À ses côtés la CSU de Markus Söder, qui présente en tête de liste du PPE, Manfred Weber, qui brigue la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, si son groupe arrivait en tête. De ce fait, il sera déterminant pour Bruxelles quel score feront les Chrétiens démocrates et la CSU. Il n’y aura pas de changement de cap, car ils craignent perdre encore plus d’électeurs au profit de l’AfD. On ne peut pas s’attendre à une embellie de l’idée européenne. Ils sont certes un pilier de l’UE, mais on aimerait bien qu’ils montrent plus de courage, qu’ils se dépassent afin de mettre enfin sur pied une Europe moins égoïste, où le bien social des habitants de l’Union serait prioritaire. Malheureusement les priorités nationales jouent encore un rôle de taille. Il en va avant tout des avantages politiques et financiers de l’Allemagne. Une des caractéristiques de la politique d’Angela Merkel, qui tiendra qu’une seule fois un meeting. Ne surtout pas indisposer le bailleur de fonds que sont ses compatriotes, leur faire entrevoir qu’ils pourront continuer à faire du beurre, sous sa houlette, tout au plus encore deux ans. Tout le contraire des vues d’Emmanuel Macron, qui a une vision de l’Europe bien plus courageuse, qui n’adhère pas aux thèses mi-figue, mi-raisin de la Chancelière. Il est regrettable que la République Fédérale soit aussi timorée, qu’elle se complaise dans une certaine médiocrité. Tout cela ne suscite guère d’enthousiasme. Le tout assorti d’un SPD affaibli, qui ne pourra pas imposer certaines de ses options, qui iraient en direction de Paris. Une fois de plus, il s’agira d’arrêter l’hémorragie de ce parti, qui de par sa nature est bien plus ouvert à l’idée européenne, que les nationalistes édulcorés de la CDU/CSU. Weiterlesen

Emmanuel Macron, einst „europäischer Wonderboy“ (welt.de), inzwischen angeschlagener Präsident der Franzosen, versucht sich in politischer Alchemie: Aus einer Krise will Frankreichs Präsident jetzt eine Chance machen. Am Ende seines lang angekündigten und am Sonntagabend veröffentlichten Briefes an die Franzosen kündigt Macron an, „Wut in Lösungen“ verwandeln zu wollen.

Das klingt, als habe sich Frankreichs Präsident die schöne Formel zu eigen gemacht, dass dort, wo Gefahr ist, logischerweise auch das Rettende wächst (Friedrich Hölderlin).

Als Antwort auf die mehr als fünfmonatigen Sozialproteste der Gelbwesten hat Frankreichs Präsident Steuersenkungen und Entlastungen für Rentner angekündigt. Er werde die Einkommensteuer „deutlich“ senken, sagte Macron in seiner kämpferischen Rede.

Von der Einkommensteuer-Senkung soll nach den Worten des Staatschefs vor allem die Mittelschicht profitieren, aus der viele seiner Wähler stammen. Er deutete auch eine mögliche Rückkehr zur Vermögensteuer an, die seine Regierung weitgehend abgeschafft hatte. Die Maßnahme werde im kommenden Jahr überprüft, so der Elysée-Palast. Die Protestbewegung wirft ihm vor, „Präsident der Reichen“ zu sein.

Die Proteste nehmen kein Ende. Seit dem 17. November 2018 gehen in Frankreich samstags Menschen in gelben Westen auf die Straße. Die landesweit organisierten Proteste der Gelbwesten (gilets jaunes) richteten sich anfangs gegen eine von Präsident Macron geplante höhere Besteuerung von fossilen Brennstoffen. Rasch mündeten sie in eine Liste mit 42 Forderungen. Von ihrem Präsidenten verlangen die Gelbwesten einerseits, „alle Steuern“ zu senken, den Mindestlohn und die Renten anzuheben, andererseits die 2018 abgeschaffte Vermögenssteuer wieder einzuführen. Ein Großteil der Forderungen der Gelbwesten steht im Einklang mit den Wahlversprechen, die Macron während des Wahlkampfes 2017 gemacht hat: weniger Steuern, mehr Kaufkraft, mehr Demokratie. Die Proteste werden von der unteren ländlichen Mittelschicht, darunter Handwerker, Ladenbesitzer, getragen. Diese Menschen können von ihrer Arbeit kaum mehr leben und haben Angst zu verarmen. In der Politik, so meinen die Gelbwesten, hätten sie keine Stimme. Die Unterstützung der Gewerkschaften und der Parteien der politischen Linken, die solche Forderungen bislang kanalisiert haben, lehnen sie ab. Politik, so ihre Forderung, solle im Interesse der „einfachen Bevölkerung“ und durch sie gemacht werden. Mehr politische Mitsprache solle etwa dadurch entstehen, dass Bürger- oder Volksinitiativen Referenden (référendum d’initiative citoyenne) einleiten dürfen.

Viele von Macrons Ankündigungen waren seit Tagen bekannt, nachdem er aufgrund des Brands von Notre-Dame seine für den selben Tag geplante Fernsehansprache abgesagt hatte. Sein Redemanuskript war da aber schon öffentlich.

Seither diskutiert Frankreich über die geplanten Vorschläge, am heftigsten über die geplante Auflösung der Elitehochschule ENA und das Fehlen einer ehrgeizigen Klimapolitik. Macrons ehemaliger Umweltminister Nicolas Hulot warnte in einem Interview am Wochenende eindringlich, man müsse jetzt entschiedener vorgehen, dies sei eine Frage des „Überlebens“ .

„Wir sind ein Land, das viele Dinge von seinem Präsidenten erwartet“, sagte Macron am Schluss. Das habe er zwischendurch etwas vergessen. Aber er werde nicht jemand werden, der versuche zu gefallen. Auf die Frage, ob er 2022 noch einmal kandidiere, wollte er nicht antworten. Er pfeife auf die nächste Wahl, wolle jetzt dieses Mandat erfolgreich hinter sich bringen (SPON).

Macron hat erkannt, dass es nicht funktioniert, die Gelbwesten einfach auszusitzen, weil sie so anders sind als er und seine Parlamentarier. Nicht einmal Sprecherinnen oder Sprecher akzeptieren die Demonstrierenden, weil sie keine Hierarchien wollen. Für eine Regierung, die sonst mit den Chefs von Gewerkschaften oder Bauernverbänden verhandelt, ist es extrem schwierig, die Stimmung einer diffusen Gruppe zu drehen. Vor allem, weil inzwischen rund 80 Prozent der Franzosen für die Proteste sind, selbst wenn sie ihnen den Weg zur Arbeit versperren. Daher muss Macron nun mehr von seiner Politik revidieren als anfänglich nur die Benzinsteuer.

Et voilà à nouveau de la provoque ! Cette fois-ci c’est une affiche de l’AfD, le parti de l’extrême-droite allemande, qui fait la une. Elle montre un tableau du peintre Jean-Léon Gérôme peint en 1866 montrant des barbus affublés de turbans examinant une esclave blanche : « Les Européens votent pour l’AfD » et « pour que l’Europe ne devienne pas l’Eurabe’ ». Ce tableau est basé au Clark Art Institute au Massachusetts. Olivier Meslay, son directeur a déclaré : « Nous condamnons fermement l’utilisation de ce tableau pour appuyer le positionnement politique de l’AfD et nous leur avons écrit pour leur demander d’arrêter ». Le tableau étant du domaine public, il a ajouté : « iI n’y a pas de droit d’auteur ou d’autorisation nous permettant d’exercer un contrôle sur la façon dont il est utilisé, autrement qu’en appelant l’AfD Berlin à faire preuve de correction ». Il ne fait aucun doute que la centrale du parti n’écoutera pas ce conseil. Je suis aussi peu sûr que les Allemands dans leur ensemble suivront l’avis de la CDU, qui dit par l’entremise de Serap Guler:« Non, les vrais Européens n’élisent pas des racistes. Les vrais Européens ne défendent pas l’Europe avec la peur et la haine ». Weiterlesen

Cette fois-ci je veux m’atteler plutôt sur la forme que sur le contenu. J’ai suivi la conférence de presse d’Emmanuel Macron de Berlin et me suis dit que la France avait bien de la chance d’avoir des institutions politiques qui permettent au peuple de suivre de près ce qu’un gouvernement a l’intention de faire. En Allemagne personne ne prend le temps d’exposer les arrières-plans des décisions prises et à prendre. La Chancelière est restée les années, où elle était à la tête du pays vague. Elle ne s’est jamais soumise au grand oral de peur de s’exposer trop, de vaciller. Une attitude que je trouve personnellement négative. Je pense qu’il est du devoir de chaque élu d’exposer ce qui l’anime, de faire comprendre le pourquoi de son attitude. J’ai eu hier un sentiment de fierté que cela soit possible en France et que c’était un devoir apporté au peuple. Le président a été plus ou moins forcé par les Gilets Jaunes de sortir de son cocon, qui était semblable à celui d’Angela Merkel. C’était nécessaire après deux ans de mutisme. Peu importe qu’on l’aime ou non, il a fait son mea culpa, démontré qu’un chef d’État avait le droit à l’erreur. Que de l’avouer n’était en aucune manière une tare. J’ai déjà souvent écrit qu’il est impossible pour toutes personnes qu’elles qu’elles soient, se départissent de leur caractère. Il ne fallait pas s’attendre qu’Emmanuel Macron se vautre dans le déni. Non il maintiendra le cap, malgré la bourrasque dont il est la victime. Il a parlé de l’isolement que son poste lui confère. Qu’il soit, en tant que « timonier » sujet à d’acerbes critiques est du domaine de la normalité. Ce n’est pas la popularité qui compte, bien plus la suite dans les idées. Weiterlesen

Noch vor Ende der schottischen Wahlperiode im Mai 2021 solle es das Referendum geben, sagte Nicola Sturgeon, die schottische Ministerpräsidentin.

Eine gesetzliche Regelung dafür könne noch in diesem Jahr geschaffen werden.

Schottlands Ministerpräsidentin hat bis spätestens 2021 ein neues Referendum über die Unabhängigkeit von Großbritannien angekündigt. Voraussetzung ist, dass die Regierung in London wie geplant aus der Europäischen Union austritt. „Eine Wahl zwischen einem Brexit und einer Zukunft Schottlands als eine unabhängige europäische Nation sollte noch in dieser Sitzungsperiode angeboten werden“, sagte Sturgeon in Edinburgh. Der Brexit werde „katastrophale wirtschaftliche Folgen“ für Schottland haben, so Sturgeon (welt.de). Sturgeon argumentiert, ein Austritt Schottlands zusammen mit den Briten gefährde die wirtschaftliche Entwicklung des Landes. „Wir drohen ins Abseits gedrängt zu werden, an den Rand innerhalb eines Vereinigten Königreichs, das selbst zunehmend auf der internationalen Bühne am Rand steht“.

Mit dem Brexit ändert sich vieles und sehr deutlich für Schottland. Schließlich hatten viele Schotten 2014 nur deshalb gegen einen Austritt aus dem Königreich gestimmt, weil ihnen aus Brüssel gedroht worden war, sie würden mit der Unabhängigkeit auch die EU-Mitgliedschaft verlieren. Trotz allem ging die Abstimmung mit 55 zu 45 Prozent nur relativ knapp aus. Letztlich hatten die Führer der drei großen britischen Parteien das Ruder kurz vor dem Referendum herumgerissen und den Schotten deutliche Verbesserungen versprochen.

Dass die Schotten für einen Verbleib in der EU waren, haben sie bei der Brexit-Abstimmung deutlich gezeigt. 62% hatten beim Referendum gegen den Brexit gestimmt. Nun befindet sich Schottland aber in der absurden Lage, dass man mit Großbritannien im Verbund gegen den eigenen Willen austreten soll. Sturgeon will deshalb noch vor der nächsten Parlamentswahl ein zweites Referendum abhalten. Es gehe um eine Entscheidung über den Brexit und „einer Zukunft für Schottland als unabhängige europäische Nation“, erklärte Sturgeon (heise.de) im Parlament.

Für ein Unabhängigkeitsreferendum in Schottland ist die Zustimmung der Regierung in London notwendig. Die britische Premierministerin Theresa May hat wiederholt deutlich gemacht, dass sie eine Volksabstimmung in Schottland nicht für angezeigt hält. An dieser Haltung habe sich nichts geändert, teilte ein Regierungssprecher am Mittwoch mit.

Dabei hält Sturgeon eine generelle Abkehr vom Brexit noch für möglich: „Die unmittelbare Gelegenheit, die wir jetzt haben, besteht darin, zu helfen, den Brexit für ganz Großbritannien zu stoppen – und wir sollten diese Gelegenheit ergreifen. Wenn dies jedoch nicht möglich ist, wird es unvermeidlich sein, mit den Konsequenzen des Brexits umzugehen und sich den Herausforderungen zu stellen“ (n-tv.de).

Die 35 schottischen Abgeordneten im britischen Unterhaus waren eigentlich keine großen Freunde des ausgehandelten Deals mit der EU. Großes Unbehagen bereitete ihnen auch die Backstop-Lösung, da man befürchtet das Nordirland durch die Regelung immer noch direkten Zugang zu der EU hätte und somit attraktiver für Investitionen wäre als das eigene Land. Da in Schottland allerdings die Fischerei von großer Bedeutung ist, wollte das Land eine ähnliche Regelung wie Norwegen, welche keine direkten Zugangsmöglichkeiten für die EU beinhaltet. Aus diesem Grund ist der Vorstoß etwas überraschend, da Schottland im Falle eines Verbleibs in der EU Zugeständnisse wohl machen müsste.

Der Vorstoß der schottische Regierungschefin Sturgeon kommt etwas überraschend und würde wohl wieder ein Stück mehr Chaos in die ganze Sache bringen. Erst der Austritt mit Großbritannien aus der EU, sofern es das Unterhaus diesmal schafft, den Zeitplan einzuhalten und dann ein oder zwei Jahre später tritt Schottland dann aus dem Vereinten Königreich aus und wieder in die EU ein. Damit würden neue Probleme an den Grenzen auftreten. Selbst mit einem tatsächlichen Brexit dürfte der „Hickhack“ auf der Insel damit wohl noch nicht beendet sein (onvista.de).

Jetzt muss Theresa May also nicht nur ihren Vertrag durch das britische Unterhaus bekommen, sie muss auch die Schotten wieder auf ihren Kurs einschwören.

Leichter wird es jetzt bestimmt nicht!

Je ne sais pas exactement ce que le président de la république dira en fin d’après-midi lors de sa conférence de presse, mais je veux essayer de me l’imaginer. Afin d’arriver sans trop de mal en fin de quinquennat il sera obligé de changer de cap et de faire plus de social. Après le coup de fouet de 10 milliards qui on été débloqués au mois de décembre dernier, il devra aller plus loin. D’après les on-dits c’est une revendication majoritaire du grand débat, qui de ce fait ne peut pas être ignorée. Voilà une panel des mesures qu’il pourrait prendre : « Davantage de proportionnelle, un référendum d’initiative partagée plus accessible, un référendum d’initiative citoyenne facilité sur certains sujets locaux, une nouvelle assemblée de citoyens tirés au sort sur l’écologie, un nouvel acte de décentralisation, davantage de services publics de proximité et des mesures de pouvoir d’achat, notamment pour les retraités et les classes moyennes… » Ces mesures seront d’après le Nouvel Obs débattues ce soit. Dans leur ensemble elles marquent bien un renversement de direction. L’idée qu’en donnant plus d’oxygène à l’économie, il est possible d’atteindre plus de social dans le cadre des négociations paritaires, s’est avérée comme une fausse route. Les patrons ne feront pas d’eux-mêmes de concessions sans qu’il n’y ait pression venant de l’extérieur. L’État ne peut pas jouer dans de tels cas aux témoins. Il doit aussi mettre la main à la pâte. Le néolibéralisme social qu’il préconisait. est comme nous nous apercevons actuellement, un cul-de-sac. Même si c’est à contrecoeur, il sera obligé de mettre encore plus d’eau dans son vin. Mais cela ne peut pas se faire sans réformes au niveau politique. S’il veut donner plus de pouvoir décisionnel au peuple, il est obligé d’accepter qu’il y ait plus de proportionnelle. Cela reviendrait à dire que l’opposition, notamment celle d’extrême-droite, prenne du poids dans le domaine parlementaire. Weiterlesen