Je ne sais pas exactement ce que le président de la république dira en fin d’après-midi lors de sa conférence de presse, mais je veux essayer de me l’imaginer. Afin d’arriver sans trop de mal en fin de quinquennat il sera obligé de changer de cap et de faire plus de social. Après le coup de fouet de 10 milliards qui on été débloqués au mois de décembre dernier, il devra aller plus loin. D’après les on-dits c’est une revendication majoritaire du grand débat, qui de ce fait ne peut pas être ignorée. Voilà une panel des mesures qu’il pourrait prendre : « Davantage de proportionnelle, un référendum d’initiative partagée plus accessible, un référendum d’initiative citoyenne facilité sur certains sujets locaux, une nouvelle assemblée de citoyens tirés au sort sur l’écologie, un nouvel acte de décentralisation, davantage de services publics de proximité et des mesures de pouvoir d’achat, notamment pour les retraités et les classes moyennes… » Ces mesures seront d’après le Nouvel Obs débattues ce soit. Dans leur ensemble elles marquent bien un renversement de direction. L’idée qu’en donnant plus d’oxygène à l’économie, il est possible d’atteindre plus de social dans le cadre des négociations paritaires, s’est avérée comme une fausse route. Les patrons ne feront pas d’eux-mêmes de concessions sans qu’il n’y ait pression venant de l’extérieur. L’État ne peut pas jouer dans de tels cas aux témoins. Il doit aussi mettre la main à la pâte. Le néolibéralisme social qu’il préconisait. est comme nous nous apercevons actuellement, un cul-de-sac. Même si c’est à contrecoeur, il sera obligé de mettre encore plus d’eau dans son vin. Mais cela ne peut pas se faire sans réformes au niveau politique. S’il veut donner plus de pouvoir décisionnel au peuple, il est obligé d’accepter qu’il y ait plus de proportionnelle. Cela reviendrait à dire que l’opposition, notamment celle d’extrême-droite, prenne du poids dans le domaine parlementaire. Weiterlesen

Je trouve qu’il est bon que les députés et les sénateurs se réunissent demain matin pour le congrès de Versailles, peut-être l’occasion de réajuster la politique sociale du gouvernement, qui a pris à mon avis un peu trop la droite sous son aile protectrice. La grogne vient justement de certains députés et sénateurs de la République en Marche. Je suis aussi d’avis qu’il ne faut pas transformer la France en un pays d’assistés, une des raisons pour laquelle j’ai rejoint le LRM. Mais il faut aussi réussir à jeter des ponts entre les plus déshérités et ceux qui ont fait leur place au soleil. Cela ne peut pas réussir, si le fossé s’élargit encore plus chaque jour. Le président ne doit pas oublier que la justice sociale est un des piliers les plus importants de notre histoire. Le message de la Révolution de 1789 marque notre manière de réagir. Comme berceau d’un peu plus d’égalité, nous ne pouvons pas fermer les yeux devant le déséquilibre dans lequel se trouve notre société. Je sais parfaitement ce que veut obtenir le président. Faire redémarrer l’économie, afin qu’elle puisse engager de plus en plus de monde et rendre ainsi caduque certaines mesures sociales, responsabiliser les employeurs en ce qui concerne l’emploi. Mais là il y a un certain aveuglement de sa part de croire que cela se passera ainsi. Ou nous prend-t-il pour des naïfs ? Il y aura de mon avis des mesures de rationalisations qui iront plutôt dans le sens contraire. Par la robotique il sera possible de se passer de plus en plus de monde qui mettra la main à la pâte. Pire encore, à l’aide des méthodes en cours d’étude de l’intelligence artificielle, il sera aussi possible dans bien des cas de se passer de la matière grise. Il est clair qu’il ne peut pas y avoir de réponse claire pour l’instant. Weiterlesen

Lorsque Marine Le Pen déclare qu’elle ne laissera aucun français à côté du chemin, elle exprime une vérité à la Palisse. Je pense que c’est le but de tous les candidats d’éradiquer la précarité et les disparités. Discours obligatoire de politiciens ayant la volonté d’accéder au pouvoir. La présidente du FN s’est roulée dans de la farine et dit tout ce qu’on attend d’elle. Creusons un peu cette déclaration. Pour financer une couverture sociale plus dense il faut trouver les sous. Et c’est justement là que le bât blesse. Cela reviendrait à dire que l’économie boom et que de ce fait, il aurait plus de ressources fiscales. Là aussi il est permis de rêver. Mais on peut aussi dépenser moins d’argent dans d’autres domaines. Madame Le Pen n’a pas indiqué exactement où il y aurait de quoi le faire. Comme nous pouvons le constater, c’est du vent. Dans un interview dans le Parisien, elle déclare encore que la France retrouve son autonomie nationale. Qu’elle se détache de l’UE. C’est bien joli, mais le dommage occasionné nous précipiterait dans plus de pauvreté. Je ne peux que mettre en garde de donner toute sa confiance à une femme qui tient de tels propos. Elle est assez intelligente pour savoir que ce qu’elle dit, est plus ou moins utopique. Qu’elle le veuille ou non, la France sera encore plus dépendante en aillant perdu son principal soutien qu’est l’UE. Weiterlesen