Je trouve qu’il est bon que les députés et les sénateurs se réunissent demain matin pour le congrès de Versailles, peut-être l’occasion de réajuster la politique sociale du gouvernement, qui a pris à mon avis un peu trop la droite sous son aile protectrice. La grogne vient justement de certains députés et sénateurs de la République en Marche. Je suis aussi d’avis qu’il ne faut pas transformer la France en un pays d’assistés, une des raisons pour laquelle j’ai rejoint le LRM. Mais il faut aussi réussir à jeter des ponts entre les plus déshérités et ceux qui ont fait leur place au soleil. Cela ne peut pas réussir, si le fossé s’élargit encore plus chaque jour. Le président ne doit pas oublier que la justice sociale est un des piliers les plus importants de notre histoire. Le message de la Révolution de 1789 marque notre manière de réagir. Comme berceau d’un peu plus d’égalité, nous ne pouvons pas fermer les yeux devant le déséquilibre dans lequel se trouve notre société. Je sais parfaitement ce que veut obtenir le président. Faire redémarrer l’économie, afin qu’elle puisse engager de plus en plus de monde et rendre ainsi caduque certaines mesures sociales, responsabiliser les employeurs en ce qui concerne l’emploi. Mais là il y a un certain aveuglement de sa part de croire que cela se passera ainsi. Ou nous prend-t-il pour des naïfs ? Il y aura de mon avis des mesures de rationalisations qui iront plutôt dans le sens contraire. Par la robotique il sera possible de se passer de plus en plus de monde qui mettra la main à la pâte. Pire encore, à l’aide des méthodes en cours d’étude de l’intelligence artificielle, il sera aussi possible dans bien des cas de se passer de la matière grise. Il est clair qu’il ne peut pas y avoir de réponse claire pour l’instant. Weiterlesen

Er kanzelte seine Kritiker scharf ab, die, wie der linke Volkstribun Jean-Luc Mélenchon, die Rede boykottieren und lieber auf dem Place de la République in Paris protestieren. Mélenchon sieht sich als Revolutionär, der mit seiner Bewegung „Das unbeugsame Frankreich“ zum Sturz des Präsidialregimes (VI. Republik) und zum Widerstand gegen die geplante Arbeitsrechtsreform aufruft. Macron kontert Mélenchon mit dem Verweis auf den Revolutionär Mirabeau: „Ich glaube nicht, dass er sein parlamentarisches Mandat so schnell vernachlässigt hätte“.

Über dem Präsidenten können die etwa achthundert versammelten Volksvertreter während der Rede das berühmte Gemälde betrachten, das die Generalstände abbildet, die König Ludwig XVI. in Versailles einberufen hatte. Auch der Saal, eng besetzt, atmet – wovon auch der Staub auf den Polstersitzen zeugt – französische Geschichte. Er wurde nach dem deutsch-französischen Krieg 1870/71 und der damit verbundenen Demütigung gebaut, welche die Ausrufung des deutschen Kaiserreiches im Spiegelsaal des Schlosses für die Franzosen bedeutete. In Paris konnte das Parlament damals nicht tagen, weil in der Hauptstadt der Aufstand der Pariser Kommune tobte. So wurden die ersten Kapitel der III. Französischen Republik vor der königlichen Kulisse geschrieben.

Ohne zu zögern, weist der Präsident in seiner Rede darauf hin, dass Frankreich von neuem eine historisch entscheidende Phase durchlebe, „Stunden, die aus der Möglichkeit (einer Präsidentenrede) eine Notwendigkeit werden lassen“. Macron spielt darauf an, dass er seinen Premierminister nicht entmachten wolle, sondern große Erwartungen an seine Arbeit richte. Der Premierminister habe die Aufgabe, die Regierung zu leiten.

Damit reagierte Macron indirekt auf den Vorwurf, er entmachte seinen Premierminister, weil er am Tag vor der ersten Regierungserklärung mit Vertrauensabstimmung an diesem Dienstag eine Rede halte. Macron kann sich auf berühmte Vorbilder berufen. Republikgründer Charles de Gaulle ließ es sich nicht nehmen, sich in einer damals noch vorgelesenen Rede an die Volksvertreter zu wenden. Auch François Mitterrand und Jacques Chirac pflegten das Ritual.

Macron aber gibt nicht nur die großen Linien seines Mandats vor („keine halbherzigen Reformen“). Er kündigt an, dass er mit einem Wahlkampfversprechen Ernst machen will. Ein Drittel der Parlamentarier sollen eingespart werden. Das bedeutet, dass in fünf Jahren statt 577 nur noch 400 Abgeordnete der Nationalversammlung angehören sollen. Macron wünscht sich, dass die gesundgeschrumpften Kammern weniger Gesetze verabschieden.

In den vergangenen Jahren sei ein Übermaß an Gesetzesbestimmungen produziert worden. „Unsere Gesellschaft ist zu komplex und verändert sich zu schnell“, mahnt der Präsident. Damit die Zusammensetzung der Nationalversammlung künftig besser die politischen Kräfte im Land widerspiegelt, verspricht er „eine Dosis Verhältniswahlrecht“ einzuführen. Bislang gilt bei den Parlamentswahlen nur das Mehrheitswahlrecht. Das bedeutet, dass bei den nächsten Wahlen bündnisunfähige Parteien wie der Front National (FN) mit mehr Sitzen rechnen können.

Macron wiederholte seinen Wunsch, die politischen Sitten durch strikte Ethik- und Transparenzregeln zu verändern. Das von der Justizministerin vorbereitete Gesetz werde den Erneuerungsprozess voranbringen. „Aber niemand ist tadellos. Perfektion gibt es nicht“, warnte Macron.

Das Pendel dürfe jedoch nicht zu stark ausschlagen und dazu führen, dass das Aufdecken von Skandalen überhandnehme. Der Präsident versprach, die Sondergerichtsbarkeit für Minister, den Cour de Justice de la République, abzuschaffen.

Das Recht für den Präsidenten, sich direkt an das Parlament zu wenden, ist noch jung. Es wurde mit einer von Nicolas Sarkozy im Juli 2008 angestrengten Verfassungsänderung eingeführt. Zuvor war das Verhältnis zwischen Präsident und Parlamentariern vom historisch begründeten Misstrauen beherrscht, der „republikanische Monarch“ könne eine monarchische Restauration anstreben. Diese Phantasien wirken bis heute nach.

Auch Macron steht inzwischen im Verdacht, als Alleinherrscher dem Land seinen Willen aufzwingen zu wollen. Dieser kündigte an, die seit den Terroranschlägen im November 2015 herrschende Notstandsregelung mit erweiterten Befugnissen für Polizei und Geheimdienste im Herbst beenden zu wollen.

Ein neues Sicherheitsgesetz soll die Notstandsgesetze ersetzen. Ob damit etwas besser oder sicherer wird, bleibt abzuwarten. War es vor Jahren noch das „Übermaß an Gesetzesbestimmungen“, so herrscht heute offensichtlich die Auffassung: „Aus Alt mach Neu!“.

 

 

Emmanuel Macron est tombé hier à Versailles, lors du congrès, dans le piège de vouloir s’écouter. Son discours était par bien des points de vue trop moralisateur. Un peu comme si un premier de classe voulait faire comprendre à ses interlocuteurs, que seule l’excellence comptait. Le Président sera bien forcé d’admettre, que l’homme dans toutes ses contradictions, est un être plein d’embûches qui a bien du mal à être parfait. Mais sous ses mots se cachaient un nombre appréciable de réformes ou d’ajustements. Il sera question de réduire d’un tiers le nombre des représentants du peuple dans les deux chambres. Le but est de de concentrer les tâches, de les rendre plus transparentes. À côté de ses fonctions de contrôleur, le député ou sénateur, aura pour mission d’approfondir les projets de loi, de les soumettre à une vigilance de tous les instants. Emmanuel Macron préconise de simplifier les procédures, de réduire les propositions de loi, en ne gardant que celles qui sont vraiment indispensables. En procédant de la sorte, il fait des économies notables en réduisant les effectifs, ce qui permettra de payer un nombre accru de collaborateurs pour chaque député. Le but sera d’être plus efficace. Afin que tous les Français se sentent représentés, il est question de changer le modus électoral en permettant une certaine proportionnelle, qui devrait avoir comme résultat de renforcer l’opposition. Je pense qu’il était temps de prendre une telle initiative afin de se parer contre l’exclusion. Cela ravivera le débat politique, qui dans la situation actuelle est assez unilatéral. Comme il l’avait dit lors de sa campagne électorale, le mandat des représentants du peuple sera réduit. Tout cela afin de permettre au parlement de se renouveler constamment, de ne pas entrer dans de la routine. Tout cela était prédit. Weiterlesen