Imaginez-vous qu’on frappe à votre porte. Vous entendez des appels au secours de l’extérieur. Et vous ? Vous buvez votre whisky sans broncher en regardant un film à la télé. On nomme cela juridiquement « non assistance à personne en danger ». Matteo Salvini agit de même lorsqu’il annonce vouloir empêcher l’accès aux ports italiens, tout au moins cet été, aux bateaux des ONG transportant des réfugiés. Il prétend que ces organisations sont de mèche avec les passeurs, des criminels qui mettent en danger mortel les migrants, les obligeant à monter dans des barcasses vétustes surchargées et ne pouvant pas tenir la mer, dans de telles conditions. Que penser de tout cela ? Avec l’accord de Bruxelles de hier, il serait possible d’interner les migrants dans camps de l’UE prévus à cet effet ou de les renvoyer en Afrique du Nord, d’où ils sont venus. Comment expliquer le comportement du nouveau ministre de l’intérieur ? Il y a d’une part la peur que l’Italie puisse se ruiner avec tous les réfugiés, celle aussi que l’argent dépensé pour ces malheureux ira aux dépends de l’aide apportées aux pauvres de la péninsule. De l’autre que le peuple descende dans la rue. Je me permets d’évoquer un tel modèle, malgré la participation continuelle de la Legua de Matteo Salvini, à des manifestations xénophobes. Maintenant que sa formation fait partie du gouvernement, il lui en va de démontrer son autorité. Tout ce qui peut faire désordre entrave la marche des affaires. Historiquement il y a une référence. L’attitude des proches d’Hitler envers la SA. Tant qu’elle joua un rôle essentiel pour la prise de pouvoir, on la soutint, mêmes en tenant compte de ses excès et de ses crimes. Le Führer une fois au pouvoir, la désavoua. On n’en est pas loin ! Mais que faire de tous ces déracinés ? Weiterlesen

Ce qui encore hier soir semblait totalement utopique, a été entériné à quatre heure et demi ce matin : un accord entre les 28 nations de l’UE, concernant la politique migratoire. Il a été tout d’abord été décidé de renforcer les frontières de l’Union. Cela entrerait dans le cahier des charges de Frontex. Puis d’accorder de l’aide à l’Italie, la Grèce et l’Espagne. Il serait question d’établir sur le territoire de l’Union ou en Afrique du Nord – avec le feu vert des différents pays – des camps d’accueil. Il serait alors fait des recherches des personnes qui ont été sauvées des eaux en Méditerranée afin de connaître les raisons de leur fuite de leurs pays respectifs. Comme le stipule la convention de Genève au sujet des réfugiés politiques, ces derniers ne peuvent pas être renvoyés. Il en est autrement pour tous ceux qui fuient la faim. Ils ne peuvent pas jouir du droit d’asile et doivent rentrer. À l’instant, où j’écris ces lignes, je ne sais pas encore ce qui a été prévus pour eux. J’ai du mal à croire que l’UE restera complètement insensible à leur sujet. Logiquement cela devrait découler sur une coopération économique renforcée avec les pays concernés. Je suis évidemment satisfait que l’UE a été sauvée au dernier moment, malgré une politique migratoire plus restrictive. De l’autre, je suis assez pantois, qu’il faille qu’un gouvernement aux relents fascisants comme l’Italie, puisse inciter les membres à se mettre d’accord. C’est indéniablement un succès pour le premier-ministre Guiseppe Conte. Aussi Horst Seehofer à de quoi être content. En mettant Angelika Merkel au pied du mur, il l’a forcée à faire des pas en avant, ce qu’elle répugne d’habitude de faire. Je sais, dans de tels moment il ne s’agit pas d’être dogmatique, mais je dois avouer que j’ai assez de mal à avaler la couleuvre en ce qui concerne ce succès des populistes. Cela voudrait-il dire qu’ils peuvent nous mettre sous pression ? Weiterlesen

Man liebt sie, die Wahrheit!

Echt, unverfälscht und ehrlich.

Worauf sonst wäre noch Verlass?!

Für unverzichtbar halten wir sie,

das einzig Seligmachende!

Sie begegnet uns jeden Tag,

auf Plakaten, in Zeitungen,

Radio und im Internet.

Die Medien wissen,

worauf es ankommt.

Wer will schon faltig, blass

und ohne Freunde dastehen?

Müde wirken sie, die Menschen.

Das alles ist nicht schön,

klagt man doch gern über

Unwohlsein.

Es hilft, die ganze Schminke,

Verjüngungscremes, Hometrainer.

Ein Foto schnell bearbeitet –

und die Welt sieht einfach besser aus!

Wir kommen der Wahrheit schon näher!

Das Heischen nach Bewunderung,

Beifall und Klicks – sagen wir:

„Geile Sache, Adrenalin pur!“.

Die Welt dreht sich schnell,

mit ihr die Zeit – bleiben wird nichts!

Das Gesicht hinter der Fassade,

hinter der Mauer des Hauses.

Eigentlich unerreichbar, schade!

Schein und Sein, die Welt ist in Ordnung.

Und das Boot triebt auf dem Fluss …

La « Mannschaft » n’a été que l’ombre d’elle-même au championnat du monde de football en Russie. À Sotchi elle a perdu 2 à 0 contre la Corée du Sud. L’élève modèle n’a été que l’ombre de lui-même, un spectre méconnaissable. Son élimination est méritée. Les joueurs qui sont d’habitude très structurés, ressemblaient à des poules dans un enclos devant lequel le renard se lèche les babines en pensant au bon repas qu’il fera. Une bande de joueurs affolés, qui ne savaient pas où donner de la tête. Le pays a été atteint de plein fouet. De la torpeur à tous les niveaux. Pour l’ancien champion du monde se retrouver dernier de son groupe, est pire que la punition d’un cancre, qui a été sommé de rester debout dans le coin de la classe en portant un couvre-chef affublé d’oreilles d’âne. Ce qui s’est passé dans la station balnéaire de Sotchi, est pour beaucoup d’Allemands le miroir de la situation politique actuelle de leur nation. Une situation bancale, où une chancelière affaiblie, essaie de se maintenir au pouvoir face aux attaques incessantes de ses amis conservateurs de la Bavière, le CSU. Un conflit qui ressemble à celui d’un couple, qui ne se supporte plus et qui prend le prétexte de la politique migratoire de Madame Merkel pour attiser le feu. Au bout du compte il y aura probablement un compromis afin d’éviter la chute du gouvernement. Mais la braise continuera à se consumer. Weiterlesen

Die Gassen sind voll, der Rand gibt auch nicht mehr viel her.

Die zweite Reihe ist schon ausgebucht.

Sie kommen und bringen, sie hupen und drängen.

Internethandel ist der neue „Bequemismus“,

Egoismus übertrumpft die Faulheit.

Musst gar nicht raus, um deinen Kaufrausch zu befriedigen.

Konsumscheiß landet kostenfrei vor deiner Tür.

Wo ist der nächste Sperrmüll?

Der Dachboden quillt bereits über, wohin soll bloß all der Kram?

Prospekte verlocken deine innerliche Vollendung.

Bist im Lot, wenn du was Neues hast.

Da parken sie, die Kurierdienste. Die Pakete sind fast immer 30 Kilo schwer.

Ach, wie einfach.

Kein Parkhaus und nichts suchen müssen.

Die Strafzettel kriegt nun auch ein anderer.

Du bist nicht schuld am Straßenchaos, hast ja nur auf die Tastatur gedrückt.

Mit einem Klick rollen sie, sie rollen haufenweise durch die Städte.

Parkt die Post-Karre etwa neben deinem kleinen Garten?

Entsetzen! Ja, kann der denn nicht woanders stehen?

Viel zu nah dran an deinem Ruheörtchen, der steht viel zu eng.

Anonym bestellt und geliefert ohne Intimität.

Bist du etwa nicht daran beteiligt?

Jeder darf sein Auto haben und alle gehen nicht mehr zu Fuß.

Auf´ s Rad geht´s nur bei schönem Wetter und wetten, dass es heute regnet?

Als drauf, auf die raren Plätze.

Zweite Reihe, dritte Reihe, verstopfte Gasse.

Kein Vorwärts und kein Rückwärts, Atemschutzmaske inklusive.

Bestell schön weiter von zu Hause aus, das ist sowieso viel bequemer.

Sei einfach faul, sei einfach sorglos – dein Paket kommt morgen sicher an.

Dafür kannst du dir auf die Schulter klopfen,

gut gemacht!

Du hast endlich einmal mitgedacht!

 

© Petra M. Jansen

 

http://jansen-marketing.de

Que ce soit en Égypte du temps des pharaons ou dans la Grèce antique, les femmes ont tout fait pour arrêter le temps en se maquillant. La beauté est un fait social de toute première importance, non pas qu’une bagatelle. La recherche d’une jeunesse éternelle, qui aboutit finalement toujours dans un cercueil. Et même-là, pour le dernier voyage, de bonnes âmes cherchent à donner au cadavre un air de jeunesse. De quoi se tordre les boyaux ! Je ne peux pas faire l’apologie de ces crèmes anti-âge, ni les mettre au pilori d’avance. En psychologie il est aujourd’hui connu, que l’aspect extérieur peut-être d’une part un rempart contre des assauts extérieurs, de l’autre un échappatoire, pour larguer le poids des ans, de repousser aux calendes grecques la date d’échéance. Malgré tous les ennuis que les hommes et les femmes subissent, ils s’accrochent à la vie. Est-ce la peur de l’au-delà, de l’inconnu absolu ? Le fait qu’on ne prête qu’aux beaux ? L’industrie cosmétique profite de la peur de la mort, que chacun porte en soi. Un paradoxe ? Je ne le crois pas. Dès la naissance, le premier jour d’une course qui ne peut qu’aboutir au décès, nous essayons de mettre le facteur temps sous cloche. Il nous poursuit sans arrêt et peu transformer l’existence en un calvaire. Et c’est justement là que devrait intervenir la psychologie, elle aussi un maquillage, celui de l’âme. Weiterlesen

„Heute habt Ihr bei den Wahlen am 24. Juni, die das künftige halbe Jahrhundert, die das Jahrhundert unseres Landes prägen werden, wieder auf unserer Seite gestanden“, sagte der bisherige und künftige Präsident am frühen Montagmorgen bei seiner Siegesrede auf dem Balkon des AKP-Hauptquartiers in Ankara (handelsblatt.com).

Es ist der Beginn einer neuen Ära in der Türkei: Präsident Erdogan hat seine Macht für die nächsten fünf Jahre zementiert – mindestens. Das neue Regierungssystem erlaubt es ihm, nun auch Minister direkt zu ernennen, präsidentielle Dekrete zu erlassen und Mitglieder des Verfassungsgerichtes zu berufen.

Erdogan hat es allem Anschein nach geschafft, die absolute Mehrheit für seine Präsidentschaft zu erreichen, obwohl seine AKP bei den gleichzeitig abgehaltenen Parlamentswahlen Stimmen verlor. Sie liegt nun nur noch bei 42,5 Prozent – das sind sieben Prozentpunkte weniger als nach den vorherigen Parlamentswahlen im Jahr 2015.

Ja, es ist ein großer Erfolg für Erdogan. Aber es ist ein großer Erfolg in einem stark polarisierten Land. Während die AKP-Anhänger feiern, herrscht bei der anderen Hälfte der Bevölkerung tiefe Enttäuschung. Für sie bedeutet das Wahlergebnis das Ende der Demokratie, wie sie und wir sie kennen.

Der Opposition gelang ein starkes Comeback, doch es reichte nicht. Trotz mehrerer Beschwerden über angebliche Wahlfälschungen erklärte die AKP sich frühzeitig zum Wahlsieger – und sie wird um jeden Preis daran festhalten. Die Türken erleben eine Art Déjà-vu: Auch beim Verfassungsreferendum 2017 hatte das Lager der „Ja-Sager“ hauchdünn gewonnen. Die gestrige Wahl war die letzte Chance, die dort beschlossene Verfassungsänderung noch zu stoppen. Die Opposition und ihre Anhänger müssen nun einen Weg finden, im neuen politischen System zurechtzukommen (dw.com).

Die westliche Welt hat der Entwicklung in der Türkei lange tatenlos zugeschaut. Und das wird sie auch weiterhin tun, denn die Türkei ist ein Verbündeter, den sie nicht ohne Weiteres fallenlassen kann. Doch die türkischen Beziehungen zum Westen, insbesondere zu Europa, werden angespannter als zuvor: für Erdogan, mehr aber noch für die europäischen Staats- und Regierungschefs. Denn der türkische Präsident hat sich nun die Legitimation gesichert, um seine erweiterten Befugnisse auch rechtlich abgesichert dauerhaft anzuwenden. Dies hat er ja bislang nur mit Hilfe des Ausnahmezustands getan, der seit dem Putschversuch vor zwei Jahren bis dato andauert.

Sollte die Europäische Union (EU) die Beitrittsverhandlungen mit der Türkei nun beenden, würde sie die Hälfte der türkischen Bevölkerung vor den Kopf stoßen, die weiter für die Demokratie kämpft. Sollte sie sie fortsetzen, dann müsste sie einen Weg finden, mit einem Land umzugehen, das dauerhaft genau die Werte verletzt, für die die EU eigentlich steht. Das bisherige Schweigen der internationalen Staatsoberhäupter lässt vermuten, dass sie beim weiteren Umgang mit der Türkei besondere Vorsicht walten lassen werden.

Nach der Niederlage der Opposition sind deren Wähler besonders frustriert über dieses Schweigen. Erdogans Hauptgegner Muharrem Ince von der CHP will heute vor die Presse treten. Vor dem Hintergrund der berichteten Wahlfälschung vor und während der Wahlen ist der Frust der Oppositionsanhänger mehr als verständlich.

Während die Opposition sich fragt, was sie der Öffentlichkeit sagen soll, muss Präsident Erdogan nun die liefern und sich auf die Verbesserung der türkischen Wirtschaftslage konzentrieren. Der Sieg bei den Wahlen ist eins, aber die Beendigung der Wirtschaftskrise wird größere Anstrengungen benötigen. Dies ist die größte Herausforderung für Erdogan – trotz aller Machtfülle, die er – der alte und der neue Präsident – nun besitzt.

Die Potentaten haben alle gratuliert. Russlands Staatschef Putin erklärte, die Ergebnisse der Präsidenten- und Parlamentswahl bestätigten Erdogans große politische Autorität. Glückwünsche kamen auch vom ungarischen Ministerpräsidenten Orban und dem iranischen Präsidenten Ruhani.

Die Entwicklung kennen wir aus der Geschichte. Es mag jetzt anders verlaufen, das wäre wünschenswert. Für die Annahme, dass es so laufen wird, bedarf es viel Vertrauen. Das muss Erdogan sich erst einmal erarbeiten. Die Chance besteht.

Es bleiben Restzweifel. Der Kreis der Potentaten, unter anderem seiner Gratulanten, scheint sich um und in Europa zu schließen.

Le tout bien gominé, lisse, suranné, un baise-main par ci, par là, un sourire narquois ressemblant plus à un ricanement qu’à une marque de respect… Sebastian Kurz, le chancelier en herbe de l’Autriche, la grande victime du nazisme, veut jouer au dur en ce qui concerne les migrants, qui pourraient envenimer l’harmonie mensongère de la valse de Vienne. N’étaient-ce pas certains charmants danseurs qui envoyèrent des juifs nettoyer les trottoirs avec des brosses à dents pour fêter l’Anschluss ? Les même qui après la guerre réclamèrent à corps et cris, des dommages et intérêts pour avoir été envahi par les nazis ! Le tout teinté de culture, de musique, de ronds-en-jambes, avec un arrière-goût amer, démontrant que les nostalgiques reviennent à la surface, comme adeptes du néofascisme à l’Européenne. Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, du FPÖ, en est un exemplaire. Il a été membre dans sa jeunesse d’un groupuscule néonazi, une erreur de jeunesse comme il dit ! Et Sebastian Kurz dans tout cela ? Aussi jeune soit-il, il joue le rôle de l’honorabilité et celui d’un cache-pot. Sous son air affable, il mène une politique discriminatoire contre tous ceux qu’on nomme communément les migrants, ceux qui devraient se faire voir ailleurs. Weiterlesen