Asylstreit: Seehofer stellt Merkels Richtlinien-Kompetenz in Frage; jetzt erhält er Rückenwind vom bayrischen Ministerpräsidenten Söder, der die Kanzlerin nicht zum bayrischen Wahlkampf einladen will. Bayern wählt seinen Landtag am 14. Oktober 2018. Söder will sich – statt mit der Bundeskanzlerin – mit dem österreichischen Kanzler Kurz treffen. Letzterer vertritt eine rechtslastige Politik und befindet sich in dem populistischen Fahrwasser, dessen Gestaden die CSU nun auch ansteuert. Das Bestreiten von Merkels Richtlinien-Kompetenz: Die Argumente der Herren Söder und Seehofer hören sich knackig an, sind jedoch inhaltslos und zeugen von einer frappierenden Unkenntnis, was die Normen unserer Verfassung, des Grundgesetzes, angeht. Die Fakten sehen anders aus.

Schon zu Zeiten de Griechenlandkrise posaunte Populist Seehofer, man werde die Griechen aus der EU „rausschmeißen“. Deftig Herr Seehofer, nur leider wieder verloren. Die Verträge für die Europäische Union enthalten keine „Rausschmissklausel“. Die Griechen hätten vielmehr die EU-Mitgliedschaft kündigen müssen, was sie aber bekanntlich nicht taten.

Die Kanzlerin hat CSU-Chef Seehofer im Asylstreit damit gedroht, ihre Richtlinienkompetenz geltend zu machen. Seehofer will sich das „nicht gefallen lassen“. Doch Merkel sitzt am längeren Hebel.

Im Streit über die mögliche Zurückweisung bestimmter Asylsuchender an der deutschen Grenze stellt die CSU die „Richtlinienkompetenz“ von Kanzlerin Angela Merkel (CDU) offen in Frage. Es sei höchst ungewöhnlich, gegenüber dem Vorsitzenden des Koalitionspartners CSU mit der Richtlinienkompetenz zu drohen, meint CSU-Chef und Bundesinnenminister Horst Seehofer. „Das werden wir uns auch nicht gefallen lassen.“ Auch CSU-Landesgruppenchef Alexander Dobrindt verkündete kürzlich, die Umsetzung des geltenden Rechts liege in der Verantwortung des Innenministers. „Ich sehe da keinen Zusammenhang mit einer Richtlinienkompetenz“.

Bundeskanzlerin Merkel sieht das – zu Recht – anders:

Richtlinien-Kompetenz:Nach diesem Prinzip sind die Minister an die Weisungen der Regierungschefin gebunden: „Der Bundeskanzler bestimmt die Richtlinien der Politik und trägt dafür die Verantwortung“, heißt es in Artikel 65 des Grundgesetzes.

Kollegialprinzip: Dem Kollegialprinzip zufolge entscheiden Kanzlerin und Kabinett über Fragen von allgemeiner politischer Bedeutung gemeinsam. Bei Differenzen allerdings hat die Kanzlerin das letzte Wort.

Ressortprinzip: Nach dem Ressortprinzip leitet jeder Minister seinen Geschäftsbereich in eigener Verantwortung. In die Befugnisse des Ministers direkt hineinregieren darf die Kanzlerin also nicht. Minister müssen laut Bundesregierung aber darauf achten, dass Entscheidungen im von der Kanzlerin vorgegeben politischen Rahmen bleiben.

„Äußerungen eines Bundesministers, die in der Öffentlichkeit erfolgen oder für die Öffentlichkeit bestimmt sind, müssen mit den vom Bundeskanzler gegebenen Richtlinien der Politik in Einklang stehen“, hat die Regierung in Paragraf 12 ihrer Geschäftsordnung festgelegt.

Und noch ein Punkt unterstreicht die besondere Rolle, die Merkel nun einmal hat: Sie wählt die Minister nicht nur aus, sondern macht dem Bundespräsidenten auch verbindliche Vorschläge für deren Entlassung. Dies ist bei Streitfragen also so etwas wie die letzte mögliche Eskalationsstufe.

Bleibt Seehofer auf Krawall gebürstet, könnte die Bundeskanzlerin dessen Entlassung vorschlagen, auch wenn dem Bundesinnenminister dies derzeit nicht so in den Kram passen will. Was Herrn Söder angeht, mag er in Bayern tun, was er will. Fakt ist: es muss mit den Bundesgesetzen in Einklang stehen, und um solche geht es in der Asylpolitik. Auch Herr Söder wird sich beugen müssen.

Das derzeitige Macho-Geblöke von Seiten der CSU hat langsam aber sicher die Grenze einer offenen Revolte erreicht.

Vielleicht ist Herr Seehofer als Innenminister bald Teil der bundesrepublikanischen Geschichte. Das Damoklesschwert der Kündigung schwebt über ihm …

Et but…… Le reporteur s’époumone, devient complètement hystérique. On est les plus forts, les plus cools. Hier soir, à dix, l’Allemagne a pu gagner en dernière minute son match contre la Suède. Cette année c’est une équipe que je ne sens pas. Lorsqu’on voit le foot frais d’autres nations comme le Sénégal ou celui de la Suisse, on se demande si la « Mannschaft » n’a pas avalé une potion magique, qui au lieu de donner du punch, endort. Du somnifère ! Même si je n’aime pas le nationalisme que les supporteurs prononcent à chaque joute sportive, je suis obligé de reconnaître que dans ce jeu bien particulier il en va plus qu’un 90 minutes. Si cette équipe avait été éliminée dès le deuxième match, la population allemande risquait de tomber en pleine dépression. L’aspect médiatique dépasse de loin le cadre sportif. Il en va de la recherche d’un esprit d’indépendance, qui est une denrée rare actuellement. Je crains fort que la République Fédérale se trouve aujourd’hui dans une crise de conscience. Aussi capable qu’elle puisse être, Angela Merkel semble, après plus de 12 ans de pouvoir, être usée. Une crise interne chez les partis-frères conservateurs, ébranle tout l’équilibre politique de ce pays, qui s’avère être très vulnérable. Les habitants vivent ce qu’on pourrait nommer une fin de règne, une ambiance qui ne correspond pas l’idéal de la population, qui rêve de fraîcheur. Un aspect sûrement médiatique, dont il faut tenir compte. La presse a souligné les comparaisons que l’on pouvait faire entre le gouvernement Merkel et la Mannschaft de Joachim Löw, deux égéries dont à première vue on ne peut pas se passer, ce qui ne devrait pas être le cas. Weiterlesen

Insomnie ! Il est quatre heures vingt-deux. Je n*arrive pas à dormir. Moi qui adore l’aventure ai l’impression d’être arrivé au pied d’un mur infranchissable. Comme les Anglais ayant voté le 23 juin 2016 par 51,9 % contre 48,1 pour le Brexit. Un coup de tête que beaucoup regrettent aujourd’hui. Je sais qu’il ne sert à rien de déclarer que tout est un cauchemar, qu’il n’y a qu’à abdiquer, de sombrer dans un profond fatalisme. Mais malgré tout il serait mensonger de déclarer que je me fiche de tout. Je suis profondément triste de voir, que tout part en quenouille. Mais malgré tout je veux lutter plus que jamais. L’impression de devoir mourir comme une larve, laissant derrière-moi un bordel indescriptible, de tout cela je n’en veux pas !!! Malgré les effets pervers que m’occasionnent le sevrage de la morphine que je prends depuis une année pour calmer mes douleurs, je suis bien décidé de ne pas quitter ce monde avec le sentiment de ne pas avoir tout tenté pour que les choses s’améliorent. J’ai décidé, contrairement à l’opinion de certaines personnes qui me sont proches, de prendre le taureau par les cornes, même si pour elles je ne suis qu’un Don Quichotte, un pantin qui va dans tous les sens. Je peux comprendre de telles remarques qui me blessent, mais j’irai au bout de ma route. Je fais tout cela aussi pour ma fille et en particulier pour une de mes nièces qui se bat pour de bonnes causes. Lorsque cette dernière, qui est prof dans un quartier difficile, prend fait et cause pour des enfants de migrants, qui essaie de leur donner un avenir meilleur, même si beaucoup lui disent que cela ne sert strictement à rien, je lui témoigne le plus grand respect. Si je me laissais aller, cela voudrait dire que je n’admire pas son engagement. Il est justement du devoir de ceux qui comme moi sont en fin de parcours, de donner la force aux plus jeunes de ne pas jeter l’éponge, d’agir sans se poser la question si c’est utile ou non. C’est la raison pour laquelle je vais tout faire pour retrouver ma santé. Je veux avoir la force de résister et de tenter de reprendre, comme Sisyphe et sa pierre, ma marche en direction du sommet, même si le risque est grand, qu’elle roule à nouveau dans le néant. Je me suis fixé une priorité, celle de tout faire pour encourager les gens à tenter une nouvelle aventure en ce qui concerne l’Europe. Je n’ai malheureusement plus tellement la force de descendre dans la rue, ce sera donc par ma plume que je veux être actif. Dans ce but j’ai pris contact à Berlin avec la direction du SPD pour apporter une contribution au rapprochement franco-allemand, ce que j’avais fait avec Paris il y a peu d’années. Si des citoyens qui n’ont plus rien à perde, comme les retraités par exemple, se taisent, tout ira de travers. A-t-on oublié que l’utopie peut aussi être un idéal ? Il en faut une sacré dose, pour contrecarrer ces rabats-joies qui ne prônent que la sinistrose. Je pense ici à Patrick, un correspondant sur Facebook, qui a de plus graves ennuis de santé que moi et qui n’arrête pas d’écrire des textes remarquables dénonçant le laxisme latent. Je ne sais pas si les morts peuvent se regarder dans un miroir, mais je voudrais pas avoir honte en le faisant. Et le Brexit ? Tiens, je l’ai complètement oublié. Vous pouvez vous informer en lisant le Monde. Je veux avoir maintenant une journée pleine de joie, en me disant que la vie est belle ! Amitiés !

pm

https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/06/21/ces-deux-dernieres-annees-les-britanniques-ont-redecouvert-leur-attachement-a-l-ue_5318873_3232.html

Matteo Salvini, le sulfureux ministre de l’intérieur de l’Italie, un peu néofasciste de son état, a menacé Roberto Saviano, l’auteur de « Gomorra », de lui retirer la protection policière, si ce dernier continuait à le critiquer à cause de sa politique migratoire. Depuis une dizaine d’années des gendarmes veillent à sa sécurité. Son livre, qui a été vendu à dix millions d’exemplaires, est une critique sans merci contre la mafia. Cela lui a valu des menaces continues de mort. En proférant de tels propos, Salvini, qui devrait être garant de la sécurité de ses compatriotes, envoie un message aux parrains qui est évocateur, en leur donnant libre voie à leurs méfaits. Je ne sais pas s’il en est vraiment conscient, mais l’effet pourrait être désastreux. Cela voudrait dire que tous ceux qui essaient de remettre en question le chef de la Ligue, ne peuvent plus être sûrs de leur vie. Comme je l’avais de son temps démontré en ce qui concerne Silvio Berlusconi dans un de mes films, les liens entre certains gouvernements italiens avec la mafia sont existants. Comme elle s’est infiltrée dans toute l’administration, elle paralyse l’appareil de l’État, en faisant chanter certains politiciens, qui n’ont pas toujours une veste blanche. Tout au moins on s’arrange. Cela me rappelle ma jeunesse, où j’avais été engagé comme metteur-en-scène à Marseille. Il était évident que la municipalité, aussi efficace qu’elle était, ne pouvait pas ignorer le clan Guérini. Un bon maire comme Gaston Deferre devait s’arranger avec eux, sinon la ville était ingouvernable. Il est évident que c’était une réalité qui ne lui plaisait pas, mais comment faire autrement. L’Italie est dans la même situation. Une raison de plus de bien peser ses mots avant de les rendre publics. Weiterlesen

Als Präsident Erdogan für den 24. Juni vorgezogene Wahlen für die Türkei ausrief, war eine Sorge in Deutschland besonders groß: Hält er sich an das Wahlkampfverbot für ausländische Amtsträger, das vergangenen Sommer erlassen worden und kaum verhohlen auf ihn gemünzt war? Oder sucht er wieder die Konfrontation? Zu frisch waren die Erinnerungen an den Wahlkampf vor dem türkischen Referendum im vergangenen Jahr, als Erdogan und sein Umfeld Deutschland mit Nazi-Vergleichen überzogen. Zum Ende der Türkei-Wahl in Deutschland – wo die Wahllokale am Dienstagabend schließen sollten – ist klar: Dieses Mal ist einiges anders.

Im Gegensatz zu Putin hat Erdogan jene Schwelle, ab der es bei Wahlen keinen ernsthaften Rivalen mehr gibt, noch nicht erreicht. Die Wahl am nächsten Sonntag könnte aber nach dem Referendum vergangenes Jahr der nächste große Schritt auf diesem Weg sein. Beim Referendum ließ Erdogan das Amt des Ministerpräsidenten abschaffen – und den Präsidenten mit ungekannter Machtfülle ausstatten.

Schon bei der Gründung der Türkei hieß es: Es gibt nur einen Staat, ein Land, eine Fahne, eine Sprache, ein Volk und eine Religion, und das sagt Erdogan immer wieder. Die HDP steht gegen diese Vereinheitlichung. Sie propagiert, die Türkei werde erst dann demokratisch, wenn alle ihre Ethnien, Religionen und Kulturen anerkannt werden. Deshalb haben viele Türken diese Partei gewählt.

Das Urteil renommiertester Wirtschaftsexperten des Landes ist vernichtend. Sie sehen das Land in einem sehr schlechten Zustand. Jenes habe sich in den ersten Jahren unter Erdogan wirtschaftlich zwar stark entwickelt, aber nach den Gezi-Protesten und dem gescheiterten Putsch habe Erdogan alles zurückgenommen, was er der Türkei gegeben habe. Die Menschen sind müde von der AKP-Regierung. In den ersten zehn Jahren war die AKP die Partei der Hoffnung und Visionen, sie hat die Türkei verändert. Aber heutzutage ist Panikmache ihre einzige Taktik.

Die Opposition wittert deshalb erstmals seit Jahren Morgenluft. Der Präsidentschaftskandidat der größten Oppositionspartei CHP, Muharrem Ince, kann Erdogan rhetorisch das Wasser reichen und begeistert Zuhörer mit seiner Schlagfertigkeit. Nach mehr als 15 Jahren Erdogan steht Ince für einen Neuanfang. Ein müder Mann könne die großen Probleme der Türkei nicht lösen, sagte er kürzlich. Es brauche frisches Blut. Tatsächlich wirkt Erdogan in diesem Wahlkampf manchmal, als leide er unter dem Phänomen, das er selber Teilen seiner AKP attestiert hat: Materialermüdung!

Erdogan wird bei der Präsidentenwahl am Sonntag unter den sechs Kandidaten die meisten Stimmen gewinnen, daran lassen Umfragen keinen Zweifel. Offen ist aber, ob er am 8. Juli in die Stichwahl muss – die AKP bereitet sich darauf vor. Der Gegenkandidat hieße dann wohl Ince, er könnte auf die Stimmen von Erdogan-Gegnern auch aus anderen Lagern als dem der kemalistischen CHP setzen.

Aus Sicht von Erdogans Gegnern könnte es die letzte Chance sein, die von ihnen befürchtete „Ein-Mann-Herrschaft“ zu verhindern. Nicht nur die EU ist hochgradig besorgt über die Lage in der Türkei: Nach dem Putschversuch vom Juli 2016 ließ die Regierung Zehntausende Menschen inhaftieren oder aus dem Staatsdienst entfernen. Die meisten Medien stehen unter direkter oder indirekter Kontrolle der Regierung. Journalisten und Oppositionelle wurden unter fragwürdigen Terrorvorwürfen inhaftiert. Bis heute gilt der nach dem Putschversuch verhängte Ausnahmezustand, unter dem Erdogan per Dekret regiert – und unter dem nun gewählt werden wird.

Der dramatische Wertverlust der Lira in den vergangenen Monaten und die hohe Inflation haben aber schon jetzt dazu geführt, dass die Wirtschaft für die meisten Wähler das dominierende Thema ist. Lösungen hat Erdogan kaum zu bieten, sieht man davon ab, dass er die Bevölkerung dazu aufrief, ersparte Devisen in Lira umzutauschen. Stattdessen verspricht er neue Stadien, Parks und Volkskaffeehäuser, in denen Kaffee, Tee und Kuchen rund um die Uhr gratis sein sollen. „Panem et circenses“!

In vielen Ländern – auch in der Türkei – wird mittlerweile Politik mit Hilfe der Angst gemacht. Das treibt die Wähler in die Arme der Populisten und radikalen Parteien. Wenn man das Angstproblem löst, kann man all diese totalitären Politiker loswerden. „Angst ist eine globale Krankheit, die wir heilen müssen. Und weil sie global ist, bringt es nichts, uns abzuschotten, im Gegenteil, wir müssen die Türen füreinander öffnen“ (Cam Dündar, ehemaliger Chefredakteur der türkischen Tageszeitung Cumhuriyet).

Le président Trump a dû faire marche-arrière en ce qui concerne sa politique migratoire. Les enfants ne seront plus séparés de leurs parents. Il a été obligé de faire ce pas, car même au sein du parti Républicain, la pratique appliquée depuis peu, fut considérée comme étant cruelle, inhumaine. Dorénavant les gosses iront avec leurs parents dans des camps de rétention. Un pas, qui pour l’administration est loin d’être résolu. Cela démontre que la volonté populaire peut avoir le dessus, si on ne tient pas compte de la sensibilité du peuple. Est-ce.que nous sommes revenus à la case de départ. Cela ne veut en aucun cas dire qu’il y aura des dispositions laxistes quant à l’immigration. Ce sera au Congrès à faire des propositions à l’exécutif. Je suis bien sûr content que Donald Trump ait entendu raison. Le solstice d’été est pour moi une date importante pour faire un bilan. Si je vois ce qui se passe outre-atlantique, je suis en droit de me de demander de qu’elle manière tout ce qui se passe actuellement pourra continuer. J’ai beaucoup de mal à écrire ce matin. C’est comme si j’avais reçu un coup de massue sur la tête. J’essaie de rassembler mes idées mais ai l’impression de tapoter dans du noir. Une fatigue assez ravageuse semble vouloir me tenir en échec, mais je lutte. Comment glaner des idées dans une telle situation? J’ai ouvert tout grand la porte menant au jardin et me demande, si moi aussi je ferai bien de revenir sur certaines décisions, qui semblent êtres indésirables dans l’état dans lequel je me trouve. Qu’ai-je comme alternative? Où céder, me remettre au lit, mettre mon oreiller sur ma tête et m’évader, peu importe dans quel univers; je sais aussi que cela déroulerait contre ma volonté, contre la discipline que je me suis imposé. C’est la raison pour laquelle je peux assez bien m’imaginer dans quel situation se trouve le président. D’une part il croit toujours à ses chimères, celles de construire un mur suivant la frontière mexicaine, empêchant physiquement toutes tentatives d’intrusion aux USA. Ce sera au Congrès de décider, si là aussi il suivra ce projet, qui a priori semble fou. Je pense avant tout que Trump fait beaucoup de tapage, mais n’a pas pour autant réfléchi aux conséquences. S’il est comme moi dans l’incapacité de mettre une idée derrière l’autre, nous entrerons de plus en plus dans une époque de valse-hésitation, où le président ne saura pas où mettre sa tête? Cela démontre que le volontarisme sur lequel il se repose est en train de s’effriter. Je pense pouvoir dire aujourd’hui que nous nous trouvons sur un chemin rocailleux, d’où nous ne pouvons pas voir les cimes. Et pourtant c’est une bonne nouvelle, que ce pas en arrière. Je ne sais pas où cela pourra aboutir? Quand un homme de sa trempe est atteint comme il l’est actuellement, il sera difficile de voir, où il veut en arriver. Ce qui semblait simpliste devient tout à fait subtile. Voir un homme comme Donald Trump se rétracter, changera-t-elle la manière d’écrire sur lui? Je ne l’espère pas. C’est la leçon que je viens de recevoir dans l’état comateux dans lequel je me trouve ce matin. Mon corps réclame un peu de paix, ma tête s’y oppose. Peut-être ferais-je bien de demander conseil au locataire de la Maison Blanche. 

https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/06/21/les-principaux-points-du-decret-trump-mettant-fin-aux-separations-des-familles_5318593_3222.html

Et oui, les USA quittent le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Pour un pays qui ne les respecte pas, ce n’est guère étonnant. La séparation, dans le cas des clandestins, des parents et de leurs enfants, s’ils se font attraper à la frontière mexicaine, est une violation des droits élémentaires concernant les familles. Mais le ministre de la justice, Jeff Sessions, ne reviendra pas sur cette décision inhumaine, car il faut respecter les lois… Si c’était si simple que cela, il y aurait de quoi être surpris. Comme on le sait, il est toujours possible de manipuler le sens à donner à une législation. Le rôle du CDH est de contrôler toutes interventions juridiques et de les condamner le cas échéant. Un organe très important afin d’assurer à chaque individu un droit à la parole. L’argument mis en avant pour le retrait des États-Unis, est l’engagement pris par cet organisme de critiquer la situation dans les territoires occupés par Israël et dans la bande de Gaza. Pour moi il ne fait aucun doute que l’État hébreux blesse les droits élémentaires des Palestiniens en les discriminant. Je pense aux représailles, par exemple, qui amènent la destruction de leurs maisons, même si les personnes concernées ne sont pas directement liées à des actions de guérilla. Aussi au massacre des gosses près de la ligne de démarcation de la bande de Gaza. Le droit d’opinion doit être respecté. Et j’en passe ! Malgré tout je crois que cet argument ne correspond pas tout à fait à la réalité. Ce retrait laisse aux USA plus de marges de manœuvre lorsqu’il s’agit de combattre les adversaires de Donald Trump. Ce dernier ne croit pas être dans l’obligation de donner des explications lorsqu’il s’agit de soumettre de soi-disant ennemis à la question. Je pense en particulier à la torture. Ou de laisser des personnes incarcérées sans aucune forme de procès, en prétendant que ce sont des terroristes. Weiterlesen

Horst Seehofer droht Merkel im Asyl-Streit, setzt ihr gar Frist bis Ende Juni (upday.com) Was kann der Innenminister selbst entscheiden und wo gilt Merkels Richtlinienkompetenz?

Im Streit um die Asylpolitik droht Bundesinnenminister Seehofer Bundeskanzlerin Merkel mit einem Alleingang. Seehofer will Asylbewerber, die bereits in einem anderen EU-Land registriert wurden, an den deutschen Grenzen abweisen. Die Kanzlerin will keinen deutschen Alleingang, sondern eine europäische Lösung. Frage: Was könnte Seehofer wirklich allein entscheiden?

Die sogenannte Richtlinienkompetenz der Kanzlerin ist in Artikel 65 unseres Grundgesetzes geregelt. „Der Bundeskanzler bestimmt die Richtlinien der Politik und trägt dafür die Verantwortung“, heißt es dort. Die Bundesminister sind an die Richtlinien der Regierungschefin gebunden. In Artikel 65 heißt es aber auch: „Innerhalb dieser Richtlinien leitet jeder Bundesminister seinen Geschäftsbereich selbstständig und unter eigener Verantwortung“. Richtlinien bedeuten in diesem Zusammenhang Grundlinien der Regierungspolitik, also die allgemeine politische Ausrichtung, nicht dagegen jedes Detail der Regierungspolitik, da nach Art. 65 S. 2 GG jeder Bundesminister nach dem „Ressortprinzip“seinen Geschäftsbereich selbständig und eigenverantwortlich, aber innerhalb dieser Richtlinien leitet. Allerdings können – wie im Falle der Asylpolitik – auch Einzelfragen für die politische Ausrichtung wesentlich und dann Gegenstand von Richtlinien sein (wikipedia).

Richtlinienkompetenz“ contra „Ressortprinzip“, was geht vor?

Bei besonders wichtigen Themen kann die „Richtlinienkompetenz“ dazu führen, dass der Kanzler den Ministern Weisungen erteilt. Dadurch kommt es unter Umständen zum Konflikt mit dem „Ressortprinzip“, das jedem Minister ausreichend Freiraum zur eigenverantwortlichen Führung seines Geschäftsbereiches einräumt.

Ein weiterer Grundsatz der Bundesregierung ist das „Kollegialprinzip“. Nach dem Kollegialprinzip entscheiden die Kanzlerin oder der Kanzler und die Ministerinnen oder Minister gemeinsam über Angelegenheiten von allgemeiner politischer Bedeutung. Bei Meinungsverschiedenheiten ist die Bundeskanzlerin „prima inter pares“, zu deutsch: die Erste von mehreren im Rang auf der gleichen Stufe stehenden Personen. Dies bedeutet: Kommt es zum Streit zwischen Minister/-innen, schlichtet die Bundeskanzlerin. Das Kabinett muss schließlich mit Mehrheit zu einer Entscheidung finden.

Die Bundeskanzlerin ist bei der Ausübung ihrer Kompetenz frei und rechtlich nicht an Weisungen anderer Verfassungsorgane gebunden. Zwar muss sie Rücksicht auf die sie tragende Mehrheit im Bundestag nehmen, doch rein rechtlich kann ihre Richtlinienkompetenz nicht einmal durch eine Koalitionsvereinbarung eingeschränkt werden.

Richtlinienkompetenz und Ressortzuständigkeit stehen in einem verfassungsrechtlichen Spannungsverhältnis, das in der Praxis politisch aufgelöst wird und zu dem keine Rechtsprechung existiert. Verfassungsexperten sehen die Bundeskanzlerin am längeren Hebel sitzen: Sie besitze eine weitgehende Definitionsmacht darüber, wie sie ihren politischen Führungsanspruch versteht, so die Trierer Staatsrechtlerin Prof. Dr. Antje von Ungern-Sternberg (lto.de). Die Definitionsmacht Merkels folge aus ihrer verfassungsrechtlichen Stellung, wonach sie dem Bundestag gegenüber die Gesamtverantwortung für die Bundesregierung trägt (Art. 63, 67, 68 GG) und die Minister auswählt (Art. 64 GG). Sie trage daher auch das Risiko, die Regierungsmehrheit und damit ihr Amt zu verlieren.

Seehofer ist sich dieser Problematik offenbar bewusst. Passend, weniger zufällig, traf er sich ausgerechnet während des Integrationsgipfels mit Österreichs Bundeskanzler Kurz, der gerade auf Staatsbesuch im Land war. Im Anschluss verkündete Kurz, man wolle im Hinblick auf eine europäische Lösung eine „Achse der Willigen“ schmieden, bei der Österreich mit Seehofer einen „starken Partner“ habe. Seehofer formulierte die nächste Kampfansage an Merkel, als er mitteilte, er habe den Wunsch von Italiens Innenminister Salvini angenommen, dass Rom, Berlin und Wien auf der Ebene der Innenminister beim Thema Sicherheit und Migration zusammenarbeiten sollten.