Et oui, les USA quittent le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Pour un pays qui ne les respecte pas, ce n’est guère étonnant. La séparation, dans le cas des clandestins, des parents et de leurs enfants, s’ils se font attraper à la frontière mexicaine, est une violation des droits élémentaires concernant les familles. Mais le ministre de la justice, Jeff Sessions, ne reviendra pas sur cette décision inhumaine, car il faut respecter les lois… Si c’était si simple que cela, il y aurait de quoi être surpris. Comme on le sait, il est toujours possible de manipuler le sens à donner à une législation. Le rôle du CDH est de contrôler toutes interventions juridiques et de les condamner le cas échéant. Un organe très important afin d’assurer à chaque individu un droit à la parole. L’argument mis en avant pour le retrait des États-Unis, est l’engagement pris par cet organisme de critiquer la situation dans les territoires occupés par Israël et dans la bande de Gaza. Pour moi il ne fait aucun doute que l’État hébreux blesse les droits élémentaires des Palestiniens en les discriminant. Je pense aux représailles, par exemple, qui amènent la destruction de leurs maisons, même si les personnes concernées ne sont pas directement liées à des actions de guérilla. Aussi au massacre des gosses près de la ligne de démarcation de la bande de Gaza. Le droit d’opinion doit être respecté. Et j’en passe ! Malgré tout je crois que cet argument ne correspond pas tout à fait à la réalité. Ce retrait laisse aux USA plus de marges de manœuvre lorsqu’il s’agit de combattre les adversaires de Donald Trump. Ce dernier ne croit pas être dans l’obligation de donner des explications lorsqu’il s’agit de soumettre de soi-disant ennemis à la question. Je pense en particulier à la torture. Ou de laisser des personnes incarcérées sans aucune forme de procès, en prétendant que ce sont des terroristes. Weiterlesen