La Turquie touchera trois milliards d’euros pour qu’elle garde le maximum de réfugiés sur son territoire et renforce sa frontière du côté de la Grèce. L’accord d’hier à Bruxelles stipule aussi, que les négociations pour une adhésion de ce pays à l’UE devraient être réactivées. En outre les contraintes du visa d’entrée devraient être allégées dès le milieu de l’année 2016. Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu a obtenu ce qu’il voulait. Le problème épineux des réfugiés politiques a fait bouger une situation qui semblait être figée. Peut-être pas la meilleure manière d’obtenir des résultats politiques allant dans notre sens. Malgré l’entente affichée, le problème de fond n’est pas réglé pour autant. Une nation dirigée un président plus ou moins islamiste voudrait entrer dans une union formée sur la base des acquis des siècles des lumières. Recep Tayyıp Erdoğan n’est pas forcément un démocrate comme nous l’entendons. Il a démontré que la liberté d’expression ne valait pas grand chose en Turquie, en mettant sous les verrous des journalistes qui ne partagent pas ses opinions. Il n’est pas non plus passé inaperçu qu’un procureur se battant pour la cause kurde a été assassiné ces derniers jours, sans parler de la discrimination de cette communauté par le pouvoir en place. Dans la situation actuelle je ne vois pas comment ce pays pourrait accepter nos valeurs démocratiques. Weiterlesen

Komm rein, mach´s Dir bequem.

Hol Dir was zu trinken, setz dich zu mir.

Deine Einkaufstaschen sind voll.

Ecken von Geschenkpapier und Bänder

schauen heraus.

Wir geben uns den Rausch,

den der Warenberge und Werbesongs.

Fühlen uns gut, wenn wir kalte Münzen überreichen

oder einfach nur eine Plastikkarte zücken.

Genießen wir die Adventsstimmung

unter dem Eindruck des Terrors.

Kann jeder Tag vielleicht der letzte sein.

Dekadenz in der Untergangsphase Roms.

Blind und satt sind wir, zu faul uns zu empören.

Warum auch? Es geht uns doch gut.

Feiern, wenn um uns herum die Welt in Scherben liegt.

Weinen tun wir nur um unsere Lieben.

Winterdepression bei brennenden Adventslichtern.

Glühwein gegen Kälte.

Gegen Gefühlskälte hilft nichts. Unheilbar!

Die Konsumtempel lehren uns das Vergessen.

© Thomas Dietsch

Ne nous faisons pas d’illusions, la liberté et la sécurité font mauvais ménage. La sûreté a son prix et restreint fatalement le libre exercice des activités individuelles. Je dirais même plus, elle peut restreindre ce qu’on désigne comme la qualité essentielle de la démocratie. Lorsqu’elle est prise comme prétexte pour protéger soi-disant les populations, elle peut être un élément important pour une prise de pouvoir totalitaire. La peur est un élément de base pour ce genre de tribulations. On attend « du grand sauveur » qu’il se conduise comme un père sévère et qu’il combatte tous les éléments perturbateurs. À première vue cela pourrait paraître tentant, mais ce ne l’est pas. Pourquoi ? Parce ce que c’est lui seul qui définit ses ennemis et qui les punit. Souvent ses opposants, ce qui pour une démocratie est une antithèse. Ce phénomène est perceptible en Turquie par exemple, où le Président Erdogan a pris pour prétexte le conflit kurde pour désavouer l’opposition et mettre en quarantaine la liberté d’expression. Les journalistes en savent quelque chose et ne peuvent plus exercer leur métier d’une manière libre. Weiterlesen

Lorsque des attentats, tels que ceux de Paris, se déroulent à côté de nous, il est parfaitement normal que nous soyons choqués, scandalisés, outrés. Mais est-ce une raison de haïr ? Les raisins de la haine sont amer, comme l’a écrit John Steinbeck. Peuvent-ils inverser une situation, faire évoluer la société vers le bien ? Il ne peut en être question. Ce n’est pas parce que des musulmans extrémistes ont tué des innocents, qu’il faille se venger sur tous ceux qui pratiquent l’islam. Dans un premier temps il y a une colère bien compréhensible, mais elle ne doit pas dépasser certaines règles qui font partie de notre patrimoine, comme celles du respect d’autrui. Le grand tort des populistes est de vouloir tout généraliser. Mettre dans un même pot des millions d’adeptes du Coran est injuste et idiot à la fois. Mais comme nous le savons, la bêtise fait chaque année d’innombrables victimes. Elle est due à des partis-pris et à un manque évident de tolérance. N’oublions jamais que le nazisme a vu le jour dans ce terreau-là. Une haine concertée a été attisée par des provocateurs dans le but de nous précipiter dans le vide. C’est exactement cette démarche que suit l’EI. La preuve qu’au bout du compte nous nous trouverons tous démunis, si la mort nous a pas rendu visite avant. Cela me rappelle mes cours d’histoire, lorsqu’il était question de la guerre de 30 ans. Tout un continent, avant tout l’Allemagne, a été dévasté par des guerres de paysans. Il s’en est suivi un morcellement de l’Europe qui a provoqué la disette. Personne ne savait plus au juste, comment cette folie a pu voir le jour. On s’est arrêté par dépit, par lassitude. Tuer était une façon de déjouer le quotidien. Trouver une victime pour détendre ses nerfs et espérer ainsi trouver son équilibre, est une terrible illusion qui a pour nom la haine. C’est tout le contraire que ce qui devrait se passer. Weiterlesen

Quel triomphe pour Vladimir Poutine ! Sans lui pas de solutions pour régler les conflits en Irak et en Syrie. La Russie prend soudain à nouveau du poil de la bête et peut s’imposer auprès des nations occidentales, qui à elles seules ne peuvent pas apporter de réponses, aux coups de boutoirs de l’État islamique. On ne va tout de même pas cracher, sur un des piliers majeurs de ce conflit. Représenté par un Président expansionniste, qui n’a pas hésité à annexer la Crimée ou d’apporter son soutien aux séparatistes ukrainiens. Pour monnayer sa participation, il réclamera l’abolition des sanctions économiques et forcera l’UE de se contredire. Je nommerais cela un numéro de haute-voltige dans le domaine politique. Il est gagnant sur tous les fronts, ce qui pourrait être gênant. Mais il veut encore plus : qu’on incluse Bachar al-Assad dans la lutte contre l’EI. Un homme qui n’hésite pas à faire massacrer ses concitoyens. Un criminel de guerre, qui devrait être au même titre que les djihadistes déférés au tribunal de la Haye. Et nous ? Que reste-t-il d’autre à faire que d’avaler de telles pilules ? Je comprends parfaitement le Président Hollande lorsqu’il appelle de ses vœux la création d’une coalition militaire plus efficace pour combattre la peste, qu’est le fondamentalisme meurtriers des terroristes islamistes. Il est vrai que sans une participation russe, ce serait difficile d’être vraiment efficace. Mais que faire si elle s’adresse plutôt contre des rebelles modérés ? Contre tous ceux qui remettent en question le pouvoir d’un démagogue, qui ne pense qu’à se tirer du bourbier qu’il a occasionné. Un être sans scrupules, pour qui la violence est nécessaire afin de ne pas sombrer. Weiterlesen

Lieber Pierre,

die „Leichtigkeit des Seins“ ist mir ebenfalls abhandengekommen, jedoch möchte ich keine weitere Weltuntergangsstimmung verbreiten. Ich fange mal bei den Religionen an, die ständig als verantwortliche Kräfte vergewaltigt werden. Ich bin nicht religiös, d.h. ich ordne mich keiner Religionsgemeinschaft unter, weil in erster Linie tatsächlich der Mensch zählt und n u r der Mensch, egal welcher Hautfarbe, Religion und Sprache. Der Humanismus ist das Einzige, was uns helfen und weiterbringen kann. Ich brauche dir nicht zu sagen, dass mein komplettes literarisches Schaffen der vergangenen Jahre nur auf Einem beruht: Der Appell an die Menschlichkeit, an die Ethik, die Wahrnehmung, der Respekt, die Werte und im Mittelpunkt immer wieder unser Verstand und unsere Sinne. Genau darauf kommt es an – Menschlichkeit! Wo ist denn die Menschlichkeit, wenn in Deutschland Flüchtlingsheime angezündet und hilfebedürfte Menschen eingepfercht oder in den gleichen Topf geworfen werden wie die radikale IS? Die IS hat ein nur Ziel: Die Errichtung eines Kalifats und dabei verfolgen sie auf eine brutale Weise Andersgläubige weltweit.
Wir denken, dass Menschen vernunftgesteuerte, emotionale Wesen sind, die nahezu alle tief im Herzen wissen, dass Gewalt der falsche Weg ist, aber es gibt Terror und Gewaltakte, bei denen viele, viele Menschen ihr Leben lassen müssen und die (nicht nur die westliche) Welt in Angst versetzen sollen. Ich mache es nicht an der Religion des Islam fest, es wäre verkehrt und absolut falsch. Es sind wieder Menschen, die Religion für radikale Zwecke benutzen und Tausende Menschen (und Muslime) sind vor der Gewalt der Dschihadisten geflohen.
Wir müssen wissen, dass es Gut und Böse, Engel und Teufel, Schwarz und Weiß gibt und der Kampf um Gerechtigkeit, Freiheit und Glaube besteht, seitdem es Menschen gibt. Fazit: Wir müssen uns die Frage stellen, ob der Mensch in der Evolutionsgeschichte mit dem, was er zerstört, produziert, tut überhaupt fähig ist, bestehen zu bleiben. Er wird es… solange es die Erde gibt und genauso lange wird der Kampf zwischen Gut und Böse nicht aufhören.
Niemand kann einen Terroranschlag 100% ausschließen und es wird nicht einmal mit allen Sicherheitsvorkehrungen der Welt möglich sein, einen absoluten Weltfrieden zu erreichen. DAS ist die Kehrseite des Menschen, wenngleich wir alle von Humanität und Ethik sprechen. Ich gebe dir Recht, dass nur die vollkommene Integration einen Ausweg bieten könnte, aber niemand kann auch hier ausschließen, dass es Überläufer geben wird. Schauen wir einmal unser Deutsches Volk genau an: Wir sprechen von „frei leben“, „in Frieden leben“ … aber die Rassisten Deutschlands tun genau das nicht – den anderen Menschen diesen Freiraum ebenfalls zuzugestehen. Also haben auch wir das Böse direkt in unserem Land, keinen Deut besser, lediglich mit anderen Mitteln ausgestattet und – da wir es in diesem Fall weitestgehend mit ungebildeten, frustrierten, radikalen Idioten zu tun haben – nicht so umfassend zerstörerisch wie die IS (was auch nie passieren darf). Beide können sich die Hand reichen, keiner ist besser als der andere und die Strömungen, Intentionen, Absichten sind ähnlich. Die IS strebt das Kalifat an, die Rechtsradikalen einen Deutschen Staat n u r für Deutsche. Wo liegt der Unterschied? Ich sehe keinen, denn beides ist abgrundtief zu verurteilen, höchst intolerant und hat mit Menschlichkeit nicht das Geringste zu tun.
Wo wir dringend ansetzen müssen ist, der Kommerzwelt einen Riegel vorzuschieben, wieder bewusst mit unserem Leben umzugehen, die Sinne einsetzen und die negativen Eigenschaften, wie Hass, Gier, Neid ablegen, aber das wird leider ebenso wenig gelingen, wie den Weltfrieden zu erreichen, denn das große Problem ist der Mensch selbst. Es ist immer der Mensch, der hinter allem steht, immer! Wenn es schon in familiären, privaten Beziehungen nicht klappt, wenn es schon mit dem Nachbarn nicht funktioniert, wenn es schon überall an den Kassen Gedränge gibt, wie soll das dann global möglich sein? Dazu gehört verdammt viel Zivilcourage, Mut, Selbsterkenntnis, Liebe zu dem Leben und wer hat denn noch wahre Liebe zu vergeben? Menschen sprechen von Liebe aber tragen sie nicht im Herzen und genau das brauchen wir.
Mag ich ein Idealist sein, denn das werden wir nie erreichen und der Dämon lauert in der Hölle, in der wir entweder eines Tages gemeinsam verrecken oder es schaffen werde, das Blatt zum Guten zu wenden. Alaaf? Ich bin kein Karnevalsfan und werde es auch nie werden, lieber Pierre. Eine Farce zum Fröhlich-Sein auf Kommando und eigentlich nur der Freischein zum Saufen, Ficken und in-eine-andere-Rolle-schlüpfen. Dem Weihnachtsfest kann ich leider auch wenig abgewinnen, es ist in heutzutage nur noch Kommerz und Konsum im Namen Jesus Christus. Wichtiger ist es, zu lieben, gemeinsame Zeit miteinander zu verbringen und sich gegenseitig zuzuhören! Hast Du schon bemerkt, dass eigentlich keiner mehr zuhört? Die Gesellschaft krankt einfach an sich selbst oder dem Zuviel Mensch auf einem begrenzten Planeten, den wir zerstörerisch ausrotten und kampfeslustig nieder trampeln. Amen. Im Namen keiner Religion… LOVE=PEACE!

In guten Gedanken dennoch eine Umarmung,
Petra

© Petra M. Jansen

Liebe Petra,

während der großen Pest, wurde viel gefeiert, gesoffen, gevögelt, gefressen, um das Böse zu verjagen und das war die Illusion, dass sich somit die Epidemie ganz einfach besiegen lässt. Das war natürlich ein Trugbild, machte aber das Sterben erträglicher und vielleicht ist das unsere letzte Waffe, um gegen den islamischen Terrorismus Stand zu halten. Auch wenn es uns nicht danach ist, müssen wir beweisen, dass wir uns das Schöne am Leben nicht vermiesen lassen. Klar, wir dürfen uns nicht in unseren vier Wänden verschanzen, mit dem Glauben, dass wir uns somit retten können. Was in Brüssel, durch eine selbst inszenierte Schlamperei entstanden ist, ist eine Kapitulation. Man ließ die Islamisten jahrelang gewähren, eher aus Bequemlichkeit und jetzt hat man die Bescherung. Damit kann die IS einen riesigen Erfolg buchen und man sieht, was die Verbreitung der Angst anstellen kann. Wenn meine Knochen nicht streiken würden, würde ich jetzt tanzen, in Konzerte gehen und die Sau herauslassen. Zugegeben, die Lust fehlt mir ein wenig, aber mit Trübsal erfülle ich ausgerechnet, was sich die sehr gescheiten Strategen des Kalifats ausgedacht haben: Unsere so hochtechnisierte Gesellschaft lahm zu legen. Bravo, Ziel erreicht!

Positives Denken reicht aber nicht aus. Man sollte sich Gedanken machen, wie es dazu kommen konnte, dass junge Menschen, die aus unseren Ländern kommen, so verzweifelt sind, den Selbstmord hinzunehmen. Ja, das passiert in „unserem Land des Lächelns“, eher des Grinsens. Sich in die Luft jagen zu lassen kostet viel Überwindung und sie kann nur durch einen tiefen Frust und durch eine totale Ziellosigkeit entstehen. Junge Leute, die sich von unserem Wohlstand überrollt fühlen, entdecken irgendwann, dass der Tanz um das goldene Kalb, nur ein Betrug ist. Das nehmen perfide Prediger als Argument, um ihnen die Illusion zu vermitteln, dass endlich ihr Leben, durch den Glauben, wieder einen Sinn haben kann – je radikaler, desto besser. Auch sie sind Betrüger, weil es letztendlich nur um Moneten und Macht geht. Trotz der Grausamkeiten, die dadurch entstehen, müssen wir auch in unserem Stall ausmisten. Ja, wir tragen eine große Verantwortung zu diesen Umständen, weil wir nur den Konsum hoch loben, den Mensch an seinem Portemonnaie bemessen. Werte wurden weggefegt zu Gunsten der Habgier – alles dreht sich nur darum und ist für Heranwachsende eine bedenkliche Perspektive. Kein Wunder, dass diejenigen, die sich benachteiligt fühlen und sich geistig aufgegeben haben, Amok laufen. In diesen hoch destabilisierten Kreisen werden die „Soldaten“ rekrutiert. Es ist zu einfach den Fanatismus und die Manipulation als Hauptursache vorzuschieben. Nur ein bestimmter Typus Leute kommt dafür in Frage und leider sind es immer mehr, weil wir sie nicht auffangen wollen. In Frankreich oder in Brüssel sind eklatante Beispiele eines Mangels an Integration zu verzeichnen. Die meisten der Benachteiligten sind Landsleute, haben einen europäischen Pass und werden dennoch wie Menschen zweiter Klasse behandelt. Wenn wir die Zukunft besser gestalten wollen, müssen wir diese Zustände ändern. Der erste Schritt wäre, die Bevölkerung mit Migrations-Hintergrund auf alle Quartiere einer Stadt zu verteilen und die Ghettos abzureißen. Dann muss es vermischte Schulklassen geben, die einen direkten Kontakt zu den Kids untereinander ermöglichen – um sich einfach kennenzulernen, um die Vorurteile und die Ausgrenzung effizient zu bekämpfen, denn nur so werden wir die Lage verbessern können. Das aber braucht mehrere Generationen und kann nicht den heutigen Terrorismus anhalten. Es ist eine Zeitfrage und in diesem Punkt ist der IS im Vorteil. Er wird alles tun, um zu beweisen, dass wir ausländerfeindlich sind. Wenn sich dadurch die Spannungen vermehren, kann es zu einem Bürgerkrieg kommen und es liegt an uns, dies zu vermeiden.

Eigentlich wollte ich einen “leichten“ Brief schreiben, aber das ist mir leider nicht gelungen. Verfolge ich somit das Ziel der Bärtigen? Vielleicht schon. Und wie wäre es, Karneval zu feiern, zu blödeln? Her mit dem Stoff, dass ich mich endlich in Stimmung versetzt!

In diesem Sinn, eine liebe Umarmung

 

Pierre

//pm

Die Welt ist in Unordnung. Der Nahe Osten ist ein Pulverfass. Nicht nur, dass der Terror herrscht. Islamischer Staat und andere Terroristen machen ganze Gebiete unsicher. In vielen Ländern wie Libyen, Tunesien, Irak, Afghanistan gehen sich die Bevölkerungsgruppen untereinander an den Kragen. Die Lage ist außer Kontrolle, die öffentliche Sicherheit ist in Gefahr. Man ist sich buchstäblich seines Lebens nicht mehr sicher.

Jetzt schossen die Türken auch noch einen russischen Bomber über Syrien ab. Was gestern noch höchst strittig war, ob der Abschuss über der Türkei erfolgte und das Flugzeug nur über Syrien abgestürzt ist oder das Flugzeug durch die Türken über Syrien abgeschossen wurde, wurde heute traurige Gewissheit: Wärmebildkameras sollen es bewiesen haben, dass das Kampfflugzeug über Syrien abgeschossen wurde. Das bestätigen US-amerikanische Quellen. Hart! Wir wollen unterstellen, dass das türkische Militär wirklich versehentlich davon ausging, der Flieger habe sich im türkischen Luftraum befinden. Der russische Außenminister Lawrow hat bereits erwähnt, man werde mit dem NATO-Land Türkei keinen Krieg führen, sehe aber in der Aktion eine Provokation und einen „Hinterhalt“. Für eine Normalisierung der schwer beschädigten Beziehungen zwischen den beiden Ländern müsse die türkische Regierung anerkennen, dass der Vorfall absolut unzulässig war, forderte Lawrow. Das kann nicht allzu schwer sein, sich auf diplomatischem Wege zu entschuldigen. Markige Worte, „Säbelrasseln“, können sehr leicht ausarten. Greift Russland die Türkei an, ist die NATO mit dabei. Das bedeutet Weltkrieg! Deshalb betont Lawrow auch, dass man es auf einen Krieg mit der Türkei nicht anlege. Eine weise politische Entscheidung. Wollen wir hoffen, dass die Türken entsprechend reagieren!

Es fällt mir schwer, diese Zeilen zu schreiben. Zwischen ihnen lauert die Angst. Es ist die Angst vor dem Ungewissen, vor Unbesonnenheit. Kocht das Blut, legt sich ein Schatten auf den Geist, Vernunft und Verstand sind wie erstarrt. Vielleicht ist das der Moment, von dem man so oft sagt, dass man nicht wisse, was man tut. Dieser „rote Knopf“ ist so leicht gedrückt, auch wenn man vorher jede Menge Zahlencodes durchgehen muss. Kann man nicht einfach vernünftig miteinander reden?! Ist es denn so wichtig, dass Assad weiter russische Panzer und Waffen kauft? Kann man nicht einfach den IS aus dem Land werfen? Ein amerikanischer Oberst a.D. vertritt die Ansicht, der IS werde militärisch überschätzt. Gemeinsame Bodentruppen seien in der Lage, die Terroristen auszuheben.

Wer hätte gedacht, dass man irgendwann eine solche Rhetorik an den Tag legt? Aber was ist die Alternative? Diese Welt wird derzeit von Worten nicht besser. Und die Terroristen, die uns gegenüberstehen, haben Ziele. Das ist die Weltherrschaft, ein sogenannter „Gottesstaat“. Den will keiner. Sie respektieren keine Minderheiten, anderes Denken, andere Kulturen. Sie sind Ignoranten, was Traditionen und Weltkulturerbe angeht. Die meisten von ihnen sind sehr wahrscheinlich auch extrem ungebildet. Man erzählt ihnen eine Mär, etwas stünde im Koran, und sie fangen an zu töten. Man wird den Islamischen Staat mit Worten nicht besänftigen können. Jegliche Wertvorstellungen und Arten des mitmenschlichen Umgangs sind dessen Mitgliedern fremd. Unsere Kultur – was rede ich? – die Kultur der Menschheit wird von wenigen mit Füßen getreten, soll vernichtet werden. Wer auf Traditionen und Leistungen aus der Vergangenheit von Anderen keine Rücksicht nimmt, hat keine solche von uns verdient. Der IS hat uns eines gelehrt: unsere Regeln, unsere Traditionen und unsere ganze Welt können eines Tages zu Nichts werden. Wir sind gehalten, Sie zu verteidigen. Jeder einzelne von uns, wenn wir weiter als gebildete Menschen leben wollen. Das umfasst alle Menschen auf der Welt, alle Religionen und Kulturen. Denn eines eint uns: Die Fähigkeit, miteinander zu kommunizieren, den Anderen zu respektieren und ihn zu achten. Und diese Werte gilt es zu leben!

© Thomas Dietsch