Pour les Allemands il est très difficile de parler de guerre en ce qui concerne le terrorisme. Il y aurait beaucoup de citoyens qui préféreraient mettre ces violences au compte du droit pénal. Ne surtout pas trop politiser des agissements plus ou moins rationnels semble être la devise. Rien faire pour attiser un conflit qu’on voudrait limiter régionalement. Madame Merkel veut à tout prix éviter une escalade, une fois de plus elle désire temporiser. Mais une chose est sûre, elle ne pourra pas rester insensible à la demande de François Hollande se s’engager plus dans la lutte contre l’EI. Que fera-t-elle en sachant que beaucoup de ses compatriotes pensent que toutes répliques militaires ne serviraient à rien. Au contraire ! L’attitude des personnes concernées est encore imprégnée par la seconde guerre mondiale, où son pays, a sans vergogne manipulé des millions de personnes. La terre-brûlée s’en est suivie, ce qui est resté profondément ancré dans l’esprit des générations suivantes. Un sentiment de honte par rapport aux victimes. Je veux parler de tous ceux qui ont suivi le nazisme sans se poser de questions, qui ont bafoué les règles élémentaires de la démocratie. Plus aucune guerre ne doit partir du sol allemand. Une conviction que partage une majorité de gens. Cela veut-il dire de rester passif, de fermer les yeux ? Weiterlesen

Besonders derzeit scheint die Anzahl an Horrormeldungen stetig größer, statt kleiner zu werden, die Krisen immer dramatischer. Paris, die Krim und Syrien. Oft verfallen wir angesichts solcher immer wiederkehrender Abfolgen von Hiobsbotschaften in eine Schockstarre, manche gar in einen Trotz, schotten uns von der negativen Nachrichtenkultur ganz ab. Doch wird die Welt wirklich immer nur schlechter? Peter Diamandis vertritt in seinem TED-Talk „Abundance is our Future“ (Überfluss ist unsere Zukunft) die Meinung, dass die Welt eigentlich ganz in Ordnung ist, wir aber durch die Medien einen falschen Eindruck vermittelt bekommen.

Ein Eindruck, der 24/7 vor allem von negativen News geprägt ist. Kein Zufall, wie Diamandis erläutert: „Unsere Sinne nehmen jeden Tag mehr Informationen auf, als das Hirn verarbeiten kann“. Dies erfordert ein Filtern von Daten, was vor allem von unserem Überlebensdrang bestimmt wird. Die erste Anlaufstelle aller Informationen ist die Amygdala, ein Teil des Temporallappens, der uns als „Frühwarnsystem“ dient und Gefahren zu erkennen versucht. Schlechten Nachrichten schenken wir also unbewusst mehr Aufmerksamkeit! Nichts ist für uns wichtiger, als zu überleben!

Die alte Nachrichtenweisheit „If it bleads, it leads“, ist traurige Wahrheit. Positive Meldungen gehen seitens der Medien bewusst unter. Kein Wunder, dass diese einseitige Berichterstattung für viele Menschen in der Wahrnehmung eines schlechten Weltbilds, sogar in Pessimismus endet. Diamandis betont aber, dass dieses Gefühl nicht der Realität entspricht. Es handelt sich hier um eine Wahrnehmungsverzerrung, die unser Urteilsvermögen unbewusst irreleitet.

In vielen Bereichen des Lebens geht es uns nämlich besser als je zuvor. Nicht nur unsere Lebenserwartung, sondern auch Technologien tragen dazu bei. Innovationen wie das Internet und Google tragen dazu bei, dass immer mehr Menschen Zugang zu Bildung haben. Wir teilen unser Wissen, ein enorm positiver Effekt, der dabei helfen kann, dass mehr Menschen zu neuen Lösungen beitragen können.

Dazu kommt auch, dass es uns logischerweise durch die Digitalisierung im Vergleich zu früher, immer umfangreicher und schneller möglich ist, von Geschehnissen zu erfahren. Immer öfter wenden sich Menschen von Schreckensmeldungen ab, sie treibt eine Sehnsucht nach positiven Entdeckungen, Entwicklungen und Projekten. Erfreuliche Nachrichten füllen ganze Websites, bestes Beispiel auch die Rubrik „GOOD“ der Huffington Post. Glaubt man einem Journalisten der ZEIT, dann sind „Constructive News“ die Zukunft. Konstruktive und positive Meldungen, die dabei helfen, dass der Fokus auf Lösungen liegt, nicht auf Problemen. Dies könnte eventuell dazu führen, dass es im Umkehrschluss weniger negative Meldungen geben wird.

Ob wir Diamandis nun glauben wollen oder nicht, Fakt ist: Natürlich haben wir Probleme. Vieles läuft gewaltig schief in der Welt. Das Wissen, dass mehr Positives passiert, als wir mitbekommen, kann aber motivieren, uns auf die Lösung dieser Probleme zu konzentrieren. Aber der Autor trifft den Nagel auf den Kopf: Trotz aller Probleme werden wir diese lösen. Die Welt ist also doch ein bisschen mehr in Ordnung, als wir denken. Irgendwie tröstlich.

Das hat nichts mit Schönfärberei zu tun. Jede Meldung enthält eine Message, deren Verfasser gibt uns seinen Eindruck der Dinge weiter. Zensiert werden wir nicht, wir sind es nur gewohnt, die Geschehnisse zuerst negativ zu sehen. Bei einem Managerseminar malte der Dozent mehrere Smilies an das Board. Alle außer einem lächelten. Die Mehrzahl der Teilnehmer verwies darauf, dass einer traurig sei.

Und zu guter Letzt: Geschehen positive Dinge, ist dies normal. Passiert Fürchterliches, müssen wir berichten. Das ist der Punkt. Attentate wie in Paris werden verübt. Das ist nichts Positives. Aber ein wenig mehr positive Nachrichten zeigen unsere Welt in einem ausgeglichenem Zustand, machen sie vielleicht ein bisschen besser.

Maintenant c’est la Tunisie qui est visée. Un attentat contre un bus de la sécurité présidentielle a causé la mort d’au moins 12 personnes. Chaque jour un lot d’horreurs. Même si je comprends qu’il ne faut pas se laisser abattre, je ne me sens pas en mesure d’ignorer ce qui se passe actuellement dans le monde. Je sais, la meilleure réponse au terrorisme serait de continuer à vivre comme si de rien n’était. Même de faire la fête, de ne pas se laisser abattre par des terroristes qui ne cherchent qu’à nous déstabiliser. Mais il ne faut pas non plus ignorer les dangers, ceci sans se laisser aller à la panique. Au temps de la grande peste, les populations touchées par cette épidémie croyaient qu’en dansant, qu’en buvant et mangeant, qu’en faisant l’amour il était possible de déjouer le mauvais sort. Cela n’a pas été évidemment le cas. De même les villes assiégées qui finalement ont dû céder. Mais de ce calfeutrer entre ses quatre murs n’apporte rien non plus. Quoiqu’on fasse, la menace est présente. Que reste-t-il d’autre à faire que de sourire, que d’essayer de prodiguer de la bonne humeur. Il est à craindre que ce virus islamique soit une affaire de longue haleine. Comme ce qui s’est passé au temps du nazisme, nous sommes confrontés à des êtres obtus, dénué de toute joie de vivre. De vouloir les contrecarrer en prodiguant de la bonne humeur est peut-être la seule solution. Ils ne connaissent que la violence comme réponse, la mort. C’est ce qui cause notre désarroi. En particulier le manque d’humour, si on peut en parler. Weiterlesen

Le monde vit en état d’alerte. Bruxelles est paralysée. François Hollande est en train de forger une alliance armée contre le Deach. Une mobilisation générale peut en suivre. La peur s’instaure un peu partout. Une raison de réfléchir à ce qui peut amener des jeunes gens à se faire sauter ou tuer par des tireurs d’élite. Dans la plupart des cas se sont des jeunes gens pour qui l’avenir n’a pas d’issue. Il serait temps d’entrer un peu plus dans leur psychisme pour arriver à les comprendre mieux. L’argument du fanatisme est certes important, mais il intervient plus tard, comme celui de la manipulation. À la base il y a un profond désespoir, une frustration intense, le sentiment de ne pas pouvoir émerger au sein d’une société hostile. Pour arriver à envisager le suicide, il faut avoir un certain courage ou le sentiment que seule la mort est une option de délivrance. Il serait temps de réfléchir à ce qui peut amener un homme ou une femme dans une telle contrainte mentale, si on veut lutter plus efficacement contre la terreur. Je pars de l’avis que nous tous portons aussi une responsabilité. Ces attentats aveugles ne sont-ils pas le signe d’un désarroi, d’un mal-être ? Notre démocratie proclame l’égalité des chances, la tolérance ; ce qu’elle pratique est à des années lumières de cela Entre les vœux pieux et la réalité il y a un fossé qui devient de plus en plus profond. Lorsqu’il est question d’une société déchirée entre les nantis et les pauvres, c’est une réalité. Weiterlesen

Ce qui différencie l’EI d’un mouvement terroriste, c’est qu’il s’est approprié d’un territoire. C’est ce qui lui confère un autre statut. La raison pour laquelle François Hollande parle de guerre. À mon avis c’en est une, même si cela pouvait revaloriser ces fanatiques qui s’attaquent à nos valeurs et ceci dans nos pays. Il y a d’une part un conflit plus ou moins classique en Irak et en Syrie, de l’autre de la guérilla en Europe. C’est dans une telle optique que la coalition se doit d’être offensive dans cette région. Si on veut affaiblir l’EI, ce sera dans son fief. Le Président rencontrera cette semaine David Cameron, Barak Obama, Angela Merkel et Vladimir Poutine afin de mettre en place une stratégie commune. Elle ne pourra pas endiguer les attentats, mais rien faire ne peut pas être la solution. Prétendre que cela ne nous concerne pas, n’est plus valables après les attaques de Paris, la situation actuelle à Bruxelles, qui prend l’allure d’une ville assiégée. Dans ce contexte il faut condamner le laxisme qui a sévit en Belgique jusqu’à présent. Il s’avère de plus en plus, que la capitale « européenne » est aussi celle des terroristes islamiques. Il est plus facile pour nous d’opérer sur le terrain qu’à l’ombre. Une armée est visible même si elle est félonne. Des individus comme toi ou moi. Dans un tel contexte les stratèges de l’EI ont tout intérêt de nous à attaquer à domicile. Cela peut se faire avec une logistique relativement simple et à moindre coût. Ils espèrent qu’un mouvement de rejet envers la communauté musulmane puisse avoir lieu. Il attiserait le fanatisme et leur amènerait de nouveaux adeptes. Il faudra tout faire afin que nous n’en arrivions pas là et ceci dans notre propre intérêt. Allez dire cela aux têtes brûlée du FN et d’autres mouvements xénophobes. Malgré la colère qui nous anime, il faudra, que nous le voulions ou pas, garder son sang-froid. Weiterlesen

Es regnet viel die letzten Tage. Und jetzt zum Wochenende soll es kälter werden. Schnee wurde uns prophezeit … Es ist, als ob der Himmel weint. Weint um die Opfer, die bei dem Anschlag Freitag vor einer Woche ums Leben kamen. Große Anteilnahme! Das ist auch korrekt! Ein fürchterliches Verbrechen. Alle drei oder fünf Sekunden stirbt laut Unicef heute Nacht ein Kind. Unterversorgung an Nahrungsmitteln und Medikamenten, Landminen, etc.. Eine erschreckende Bilanz, mit der wir jeden Tag leben, jede Stunde, jede Minute und jede Sekunde. Aus den Augen, aus dem Sinn! Die Kinder, die da sterben, sind nicht unsere eigenen. Was geht es mich also an?! Wer sagt; „Nichts!“, ist meines Erachtens verantwortungslos. In einer Phase des globalen Wirtschaftens schulden wir den Menschen in Afrika, im Orient, in Asien – wo auch immer – eine helfende Hand. Ihre Produkte kaufen wir für billiges Geld ein. Unter anderem auch ihr Erdöl. Billiges „Shoppen“, Luxus, verbunden mit Gleichgültigkeit. Das ist schofel! In anderer Hinsicht leisten wir uns Kriege, um diese Art des Wohlstands zu sichern. Diese kosten uns Millionen, wenn nicht Milliarden! Geld, investiert um zu töten, das uns andererseits fehlt, um Leben zu retten. Das ist im Klartext gesprochen: Pervers! Kriege zu beenden heißt nicht nur, mit dem Morden aufzuhören, nein, es wir auch Geld frei, um Leben zu retten.

Kommen wir zurück auf die Morde von Paris. Die Opfer und deren Angehörige verdienen unser Mitgefühl. Aber wir nehmen nur selektiv wahr, was heißt, dass nur das, was uns nahesteht, auch wirklich wahrgenommen und kommuniziert wird. Die Franzosen sind unsere Freunde, Paris belegt die Schlagzeilen unserer Presse. Wenn in dem Moment, in welchem ich jetzt diese Zeilen schreibe, irgendwo im Libanon oder in Afghanistan eine Bombe hochgeht, dann interessiert das wahrscheinlich niemanden. Es empört sich niemand mehr, weil es in diesen, wie in so vielen anderen Ländern auch, zur perversen Normalität geworden ist, dass in einer sicheren Regelmäßigkeit Menschen ermordet werden. Ja, ist es normal, bleibt die Empörung aus. Aber Hand aufs Herz: Kann das dazu führen, dass wir mit den Menschen an diesen Orten nicht mitfühlen?! Wohl nein, oder?!

Ich denke, wir sollten uns wieder einmal fragen, was uns die Worte „Sym-Pathie“ (Die Fähigkeit, mit anderen Freude und Leid zu teilen), „Normalität“ und „Anstand“ bedeuten. Sympathie empfingen wir nur mit jenen, die uns bekannt sind. Fremde – unter anderem fremde Kulturen – sind uns suspekt. Wir lehnen das eher ab. Wie kann sich jemand als „weltoffen“ bezeichnen, der so empfindet und handelt?!

Normal ist das, was der Norm entspricht. Die Norm ist die Regel, geschieht etwas regelmäßig, ist es norm-al. Aber ist es nicht so, dass wir uns selbst die Gesetze geben, den Ablauf unserer Tage bestimmen? Ich rede hier nicht von Naturgesetzen (falls es diese im eigentlichen Sinne überhaupt gibt!). Die Norm ist nicht etwas Unangreifbares, wir können sie beeinflussen, abändern. Ich muss mich nicht in die Tatsache fügen, dass täglich Bomben explodieren. Selbst die Attentäter sind nicht gezwungen, Bomben zu zünden. Sie tun es freiwillig. Ist das so, dann kann man von den Morden auch Abstand nehmen.

„Als Anstand wird in der Soziologie ein als selbstverständlich empfundener Maßstab für ethisch-moralischen Anspruch und Erwartung an gutes oder richtiges Verhalten bezeichnet. Der Anstand bestimmt die Umgangsformen und die Lebensart“ (Karl-Heinz Hillmann, „Wörterbuch der Soziologie“, 5. Auflage). Wie hieß das früher? „Das tut ein braver Junge nicht!“. Und wenn uns das Leid der vielen Menschen auf der Welt so egal ist, dann ist es einfach nicht anständig. Das tut man nicht!

Befreien wir unseren Geist von den Scheuklappen! Manche wurden uns aufgesetzt, manche tragen wir vielleicht, ohne dass wir uns dessen bewusst sind. Nur kritische Menschen können auch weltoffen sein. Und wir werden in diesem 21. Jahrhundert diese Art von Menschen brauchen, um die Welt zu bewegen.

© Thomas Dietsch

La peur est-elle bonne conseillère ? Ou faut-il être parfois plus inconscient ? Pour ma part je pencherais plutôt pour la deuxième alternative. Il est impossible de vivre constamment avec le sentiment d’avoir dans le dos une épée de Damoclès. C’est justement le sentiment que les terroristes du Deach veulent provoquer. Se calfeutrer chez soi, ne plus participer à la vie, craindre constamment que des terroristes peuvent vous attaquer, mènent à la psychose. Comme on le sait elle nous paralyse. Ceux qui ont de bonnes raisons d’avoir peur – elle est souvent un réflexe de survie – ne sont jamais sûrs que le sort, malgré toutes les précautions prises, ne les touche pas pour autant. Ce que nous vivons actuellement est un cheminement comparable à une personne ayant les yeux bandés. Nous ne pouvons pas voir les écueils, les pièges qui jalonnent notre route. Les attaques aveugles des fous de Dieu peuvent intervenir n’importe où et sans dates précises. Lorsqu’on réfléchit à cela, il faudrait nous terrer dans des forts, mais eux-aussi sont vulnérables comme l’a prouvé la ligne Maginot. Pour ses constructeurs elle était invincible. Les troupes allemandes en 1940 l’ont prise en assaut. En peu de jours son sort était réglé. La preuve qu’il est parfaitement utopique de se croire à l’abri derrière de hauts murs. Une autre association : la grande barrière qui doit être érigée entre le Mexique et les États-Unis n’arrêtera pas l’immigration illégale et le trafic de drogues. Une utopie proclamée par tous ceux qui préconisent la fermetures des frontières. Elle va plutôt au détriment de ceux qui se barricadent volontairement. Weiterlesen

Une ville en état d’alerte. Les habitants sont appelés à rester chez eux, d’éviter de faire des courses dans des centres commerciaux, de ne pas sortir sans nécessité absolue. Une fois de plus les islamistes nous tiennent à carreau. Le chantage orchestré de Rakka porte des fruits. Nous sommes de plus en plus soumis à des menaces. Si cela continue, nous ne pourrons plus agir comme nous le voulons. Il y a des personnes qui s’offusquent lorsqu’il est question de nommer ces raids terroristes une guerre. Je pense malheureusement que c’est le cas. Mais contrairement à des attaques classiques, où une armée prend position, les combattants viennent de l’ombre, attaquent sans prévis des innocents et disparaissent aussi rapidement qu’ils étaient venus. Heureusement que les forces de l’ordre réussissent à arrêter ou à tuer bon nombre de terroristes, comme c’était le cas à Saint-Denis. Mais ne nous faisons pas d’illusions, il y en aura constamment de nouveaux. Peu à peu ils arriveront à nous déstabiliser. L‘ Europe, terre de liberté, est assiégée. À Bruxelles vivent bon nombre d’extrémistes musulmans. On les a laissé agir dans l’ombre, sans trop intervenir. Il y a eu un laxisme ! Weiterlesen