Maintenant c’est la Tunisie qui est visée. Un attentat contre un bus de la sécurité présidentielle a causé la mort d’au moins 12 personnes. Chaque jour un lot d’horreurs. Même si je comprends qu’il ne faut pas se laisser abattre, je ne me sens pas en mesure d’ignorer ce qui se passe actuellement dans le monde. Je sais, la meilleure réponse au terrorisme serait de continuer à vivre comme si de rien n’était. Même de faire la fête, de ne pas se laisser abattre par des terroristes qui ne cherchent qu’à nous déstabiliser. Mais il ne faut pas non plus ignorer les dangers, ceci sans se laisser aller à la panique. Au temps de la grande peste, les populations touchées par cette épidémie croyaient qu’en dansant, qu’en buvant et mangeant, qu’en faisant l’amour il était possible de déjouer le mauvais sort. Cela n’a pas été évidemment le cas. De même les villes assiégées qui finalement ont dû céder. Mais de ce calfeutrer entre ses quatre murs n’apporte rien non plus. Quoiqu’on fasse, la menace est présente. Que reste-t-il d’autre à faire que de sourire, que d’essayer de prodiguer de la bonne humeur. Il est à craindre que ce virus islamique soit une affaire de longue haleine. Comme ce qui s’est passé au temps du nazisme, nous sommes confrontés à des êtres obtus, dénué de toute joie de vivre. De vouloir les contrecarrer en prodiguant de la bonne humeur est peut-être la seule solution. Ils ne connaissent que la violence comme réponse, la mort. C’est ce qui cause notre désarroi. En particulier le manque d’humour, si on peut en parler. Weiterlesen