Le président Trump a dû faire marche-arrière en ce qui concerne sa politique migratoire. Les enfants ne seront plus séparés de leurs parents. Il a été obligé de faire ce pas, car même au sein du parti Républicain, la pratique appliquée depuis peu, fut considérée comme étant cruelle, inhumaine. Dorénavant les gosses iront avec leurs parents dans des camps de rétention. Un pas, qui pour l’administration est loin d’être résolu. Cela démontre que la volonté populaire peut avoir le dessus, si on ne tient pas compte de la sensibilité du peuple. Est-ce.que nous sommes revenus à la case de départ. Cela ne veut en aucun cas dire qu’il y aura des dispositions laxistes quant à l’immigration. Ce sera au Congrès à faire des propositions à l’exécutif. Je suis bien sûr content que Donald Trump ait entendu raison. Le solstice d’été est pour moi une date importante pour faire un bilan. Si je vois ce qui se passe outre-atlantique, je suis en droit de me de demander de qu’elle manière tout ce qui se passe actuellement pourra continuer. J’ai beaucoup de mal à écrire ce matin. C’est comme si j’avais reçu un coup de massue sur la tête. J’essaie de rassembler mes idées mais ai l’impression de tapoter dans du noir. Une fatigue assez ravageuse semble vouloir me tenir en échec, mais je lutte. Comment glaner des idées dans une telle situation? J’ai ouvert tout grand la porte menant au jardin et me demande, si moi aussi je ferai bien de revenir sur certaines décisions, qui semblent êtres indésirables dans l’état dans lequel je me trouve. Qu’ai-je comme alternative? Où céder, me remettre au lit, mettre mon oreiller sur ma tête et m’évader, peu importe dans quel univers; je sais aussi que cela déroulerait contre ma volonté, contre la discipline que je me suis imposé. C’est la raison pour laquelle je peux assez bien m’imaginer dans quel situation se trouve le président. D’une part il croit toujours à ses chimères, celles de construire un mur suivant la frontière mexicaine, empêchant physiquement toutes tentatives d’intrusion aux USA. Ce sera au Congrès de décider, si là aussi il suivra ce projet, qui a priori semble fou. Je pense avant tout que Trump fait beaucoup de tapage, mais n’a pas pour autant réfléchi aux conséquences. S’il est comme moi dans l’incapacité de mettre une idée derrière l’autre, nous entrerons de plus en plus dans une époque de valse-hésitation, où le président ne saura pas où mettre sa tête? Cela démontre que le volontarisme sur lequel il se repose est en train de s’effriter. Je pense pouvoir dire aujourd’hui que nous nous trouvons sur un chemin rocailleux, d’où nous ne pouvons pas voir les cimes. Et pourtant c’est une bonne nouvelle, que ce pas en arrière. Je ne sais pas où cela pourra aboutir? Quand un homme de sa trempe est atteint comme il l’est actuellement, il sera difficile de voir, où il veut en arriver. Ce qui semblait simpliste devient tout à fait subtile. Voir un homme comme Donald Trump se rétracter, changera-t-elle la manière d’écrire sur lui? Je ne l’espère pas. C’est la leçon que je viens de recevoir dans l’état comateux dans lequel je me trouve ce matin. Mon corps réclame un peu de paix, ma tête s’y oppose. Peut-être ferais-je bien de demander conseil au locataire de la Maison Blanche.
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Lueur d’espoir en banlieue
C’est exact, depuis des décennies on tourne en rond lorsqu’il s’agit des cités. Personne n’a trouvé des recettes efficaces. Ce qui manque c’est de donner aux habitants du courage. Il y a quelques années j’ai rencontré une famille marocaine dans les quartiers Nord de Marseille. Nous sommes devenus amis. Ils habitaient dans un ensemble très soigné, ce qui n’est pas habituel dans les banlieues. Pas de graffitis, pas de papiers par terre, pas des tessons de verre. Un parc avec des jeux pour les enfants, du sable sans vieilles seringues, utilisées par les junkies et jetées comme par vengeance pour blesser les petits. Je demandai à Mohammed comment cela se faisait que cet endroit soit si soigné ? « Nous sommes propriétaires de nos appartements et tenons à la propreté ! » Je pense qu’Emmanuel Macron devrait faire des propositions allant dans ce sens, afin que bien des familles puissent acquérir leur logement. Cela donnerait à la population locale une assise, l’impression d’appartenir à la France, d’être des citoyens à part entière. Un tel modèle est motivant. Mohammed, qui travaille comme agent municipal, a obtenu un crédit avantageux. Pour le rembourser et payer les intérêts, il ne dépense pas plus que s’il devait louer un logement. « Nous avons tous un boulot, même les jeunes. » Cette petite cité est connue en ville et c’est, contrairement aux grands ensembles vétustes des autres quartier, une bonne adresse. Même si on s’y prend très tard, il faut motiver les gens et leur dire qu’ils ont des chances s’ils prennent leur destin en mains. « Je t’assure, nous ne voulons pas être des assistés et être traités comme tels ! » Weiterlesen
Massés au portillon
De plus en plus de réfugiés se massent à la frontière allemande du côté de l’Autriche. Où il devrait avoir coopération entre les deux pays, il n’y a que des dissonances. Les autorités de l’État alpin amènent à coup d’autocars des demandeurs d’asile aux portes-mêmes de la République Fédérale et les débarquent jour et nuit sans se poser la question de ce qui adviendrait d’eux. Qu’ils dorment à la belle-étoile ne semble pas les bouleverser outre-mesure. « Qu’ils se débrouillent ! », telle semble être la devise à la Hofburg à Vienne. Ces derniers jours ils ont aussi trafiqué les chiffres, rendant une gestion effective du pays d’accueil qu’est l’Allemagne, impossible. De tels exemples démontrent à quel point le climat de confiance au sein de l’UE est perturbé, pour ne pas dire plus. Des partenaires qui jusque-là vivaient en harmonie se tirent aujourd’hui dans les jambes. Le sauve-qui-peut semble être la règle en Autriche et ailleurs. On fait transiter le plus rapidement possible le flux migratoire en espérant se débarrasser au plus vite de ces hôtes indésirables. Humainement un tel comportement peut être taxé de vil. Diplomatiquement nous pourrions nous acheminer vers un effondrement. Je ne comprends pas à quel point les dirigeants manquent de jugement. Ils improvisent des situations qui auraient pu être négociées depuis des années. Du point de vue éthique, Madame Merkel a agi correctement. Mais a-t-elle su ce qu’elle engendrait ? Je ne le pense pas. Contrairement aux règles appliquées au sein de l’espace Schengen, les contrôles frontaliers s’étendront jusqu’à la mi-novembre, peut-être même jusqu’en février. Weiterlesen