Myriam El Khomri, l’ex-ministre du travail de François Hollande a remis à Agnès Buzyn, la ministre de la santé et des solidarités, un rapport sur les métiers du grand-âge. Il s’agit de se pencher sur tout ce qui pourrait être corrigé. Le but est de réduire les pénibilités et de rendre plus efficace les services. Je connais des aides-sociale qui passe un temps infini à remplir des papiers, notamment en Allemagne. Il s’agit de documenter exactement toutes les activités, que se soient les soins corporels, les activités ménagères ou le soutien psychique des patients. Il y a des barèmes différents pour chaque aide. Cette documentation prend souvent plus d’un tiers du temps mit à disposition des seniors. Cela réduit considérablement le temps impartis pour des échanges personnels. « J’ai tenu la main de la vielle dame pendant 4 minutes et demi ! » Cela fait partie de la rubrique psycho du cahier des charges. Il s’agira à l’avenir d’éliminer de telles contraintes. En ce qui nous concerne, ma femme et moi, nous avons bien pu nous apercevoir que les aides-soignant venant à la maison sont soumis à une vrai courses aux obstacles. Dans leur tête il y a un chronomètre qui les stress. En 20 minutes ils ont bâclé leur travail qui constituait à donner un bain à ma femme. Une course insensée. Résultat des courses, nous nous passons de tels services. Pas même le temps d’échanger un mot. Mais par contre bien plus pour remplir le rapport. Quelle absurdité ! Les personnes concernées se sentent flouées, le personnel ambulant exploité. Toucher un salaire de misère et même pas pouvoir assumer son devoir comme on le voudrait, c’est la goutte qui menace de faire déborder l’eau du vase. Weiterlesen

Cette fois-ci je veux m’atteler plutôt sur la forme que sur le contenu. J’ai suivi la conférence de presse d’Emmanuel Macron de Berlin et me suis dit que la France avait bien de la chance d’avoir des institutions politiques qui permettent au peuple de suivre de près ce qu’un gouvernement a l’intention de faire. En Allemagne personne ne prend le temps d’exposer les arrières-plans des décisions prises et à prendre. La Chancelière est restée les années, où elle était à la tête du pays vague. Elle ne s’est jamais soumise au grand oral de peur de s’exposer trop, de vaciller. Une attitude que je trouve personnellement négative. Je pense qu’il est du devoir de chaque élu d’exposer ce qui l’anime, de faire comprendre le pourquoi de son attitude. J’ai eu hier un sentiment de fierté que cela soit possible en France et que c’était un devoir apporté au peuple. Le président a été plus ou moins forcé par les Gilets Jaunes de sortir de son cocon, qui était semblable à celui d’Angela Merkel. C’était nécessaire après deux ans de mutisme. Peu importe qu’on l’aime ou non, il a fait son mea culpa, démontré qu’un chef d’État avait le droit à l’erreur. Que de l’avouer n’était en aucune manière une tare. J’ai déjà souvent écrit qu’il est impossible pour toutes personnes qu’elles qu’elles soient, se départissent de leur caractère. Il ne fallait pas s’attendre qu’Emmanuel Macron se vautre dans le déni. Non il maintiendra le cap, malgré la bourrasque dont il est la victime. Il a parlé de l’isolement que son poste lui confère. Qu’il soit, en tant que « timonier » sujet à d’acerbes critiques est du domaine de la normalité. Ce n’est pas la popularité qui compte, bien plus la suite dans les idées. Weiterlesen

Emmanuel Macron a tenu hier à Aix-la-Chapelle un grand discours sur l’Europe à l’occasion de la remise d’un prix pour son engagement pour l’UE. La Chancelière a été présente et a bien enregistré ce qu’il a dit. Elle est restée réservée comme il est de coutume chez cette femme du Nord de l’Allemagne. Comme bonne scientifique elle attend d’avoir les preuves qu’un projet puisse réussir avant d’exprimer ses sentiments à ce sujet. Qui négocie avec elle, doit tenir compte de ce trait de caractère. Mais une fois qu’elle se décide pour une option, elle fera tout pour que cela réussisse. Je pense que la presse devrait aussi expliquer au public ce trait de caractère. Elle ne se refera pas, qu’on se le dise. Une fois de plus le Président a tenu un discours qui fait honneur à sa fonction. Il a été passionné, marquant bien les soucis qui l’animent. Il faut sauver absolument le continent contre la montée du populisme, qui verrait une apogée si en Italie le Mouvement cinq étoiles trouve un accord de gouvernement avec les fascistes de la Ligue. Il faut donc s’attendre que les Euros-septiques prennent de plus en plus de poids dans une UE qui vacille parfois. Je pense qu’Angela Merkel connaît parfaitement le danger, mais qu’elle veut absolument éviter des ondes choques pouvant donner à l’AfD encore plus de voix. C’est la raison pour laquelle elle préfère d’aller de petits progrès en petits progrès, afin que les réformes passent plus facilement. Le mieux serait que personne ne s’en aperçoive vraiment. C’est ce qui s’est passé ces dernières douze années et qui se reproduira jusqu’au terme de son mandat. Weiterlesen

Ce sont bien moins des questions théologiques qui posent des problèmes à l’intégration des populations musulmanes en Europe, qu’un certain style de vie, imprégné des traditions des régions d’origines. Les religions monothéistes vénèrent le même Dieu, ont aussi de mêmes prophètes. Ce n’est pas un hasard s’il est question dans le Coran de leaders religieux de l’Ancien Testament ou de Jésus-Christ. Les racines sont identiques et ne devraient pas laisser la place à la haine. Où les choses se détériorent, c’est lorsqu’il s’agit de dogmatisme comme par exemple les règles édictées par la charia. Elles s’inspirent d’un mode de vie, que le siècle des lumières a balayé en principe dans nos pays. Il ne faut pas oublier que la chrétienté a aussi imposé de telles contraintes, mais cela remonte au Moyen-âge et au début de la Renaissance. La rigueur des lois a partiellement laissé la place à plus d’humanisme. Mais comme l’histoire contemporaine l’a démontré, il y eu de terribles retour en arrière. Nous sommes mal placé pour donner des leçons ! Lorsqu’on lit les écrits de Martin Luther, dont en fêtera l’année prochaine le jubilé, il y a de quoi être effrayé de son intolérance. Il réclame ouvertement le génocide des juifs, des femmes de mauvaises mœurs, d’enfants nés avec des tares physiques ou mentales. Sans oublier le massacre de 70.000 paysans qu’il a provoqué. Ce n’est pas un hasard si Adolf Hitler a justifié Auschwitz en se référant au réformateur. Un tel scandale devrait nous inciter à montrer plus de discrétion. Cela ne veut pas dire que l’Islam reste campé, tout au moins sous nos latitudes, dans un certain obscurantisme. Pour éviter que le fossé se creuse encore plus, il devrait redéfinir par exemple la position de la femme. Elle ne peut plus être comparée à ce qui avait incité Mohamed à agir. Elles étaient soumises à de telles discriminations de la part des hommes, que le Coran a été obligé d’édicter certaines règles, qui sont de par leur nature plus égalitaires en comparant leur mise en pratique. Dans les écritures il n’est pas question de les traiter comme des esclaves. Weiterlesen