Le 1er septembre auront lieu dans le Brandebourg et en Saxe des élections régionales. Les sondages prévoient que le parti d’extrême-droite, l’AfD, sera en tête. Ce parti est dans les nouveaux Länder dominé par l’aile droite, soit des proches de l’idéologie nazie. C’est un fait objectif, qu’il ne s’agit pas d’ignorer. Il est vrai que les partis traditionnels pourront éviter que les nostalgiques du 3ème Reich forment les deux gouvernements. Lorsqu’on essaie de mettre l’AfD dans le giron du NSDAP, il y a une vague d’indignation à la tête de ce parti, qui était au départ conservateur. Il a été formé par des transfuges du CDU, des professeurs anti-Euro, anti-Bruxelles. Mais ces vénérables personnes ont été dépassées sur la droite et ne supportent pas les coups de boutoirs que leur portent les extrémistes sous l’égide de Björn Höcke un historien originaire de Thuringe, qui prône la disparition du monument de l’holocauste à Berlin, qu’il qualifie de honte. Un antisémite notoire proche des négationnistes qui prétendent qu’Auschwitz a été un leurre, organisé par « la juiverie internationale », pour salir l’Allemagne. Comme on le voit il n’est pas possible de dissocier l’AfD du néonazisme, même s’il était injuste de considérer tous ses adhérents comme étant des chemises brunes. Ce qui se passe actuellement, est à mon avis une réplique des évènements qui ont amené Adolf Hitler au pouvoir. Le dit centre conservateur a joué à l’époque avec le feu. Un von Pappen ou un Hugenberg, le magnat de la presse pendant la République de Weimar, croyaient mettre le Führer dans leur poche en le faisant nommer Chancelier. Sous leur soit-disant honorabilité, ils sont devenus complices d’un des plus grands meurtriers de l’histoire. Lorsqu’ils se sont aperçus qu’ils avaient fait fausse route, il a été trop tard. Je crains qu’il se passe la même chose au sein de l’AfD. Weiterlesen

C’était le terme employé par Jean-Marie Le Pen pour désigner le génocide des juifs, des gitans et des homo-sexuels dans les camps d’extermination des nazis. Malgré les millions de victimes passées dans les chambres à gaz, il y a encore aujourd’hui des antisémites qui remettent en question ce carnage provoqué par le Zyklon B, un produit chimique produit en parie à l’époque par une maison suisse. Le successeur de Marine Le Pen a d’après Le Monde remis en cause en 2000 « ce détail de l’histoire ». Jean-François Jalkh avait rejoint le camp des négationnistes comme le professeur lyonnais Robert Faurissson. Il avait dit à l’époque qu’il était légitime de remettre en doute ces crimes sans précédent dans l’histoire. « Moi, je considère que d’un point de vue technique il est impossible, je dis bien impossible de l’utiliser dans des (…) exterminations de masse. Pourquoi ? Parce qu’il faut plusieurs jours avant de décontaminer un local (…) où l’on a utilisé du Zyklon B. » Le nouveau chef du FN ne semble plus en mesure de se rappeler de l’avoir dit. Peut-être pour lui une bagatelle. A-t-il oublié qu’une conférence a eu lieu 20 janvier 1942 à Wannsee à Berlin, où sous la direction de Reinhard Heydrich le génocide a été organisé, avant tout en ce qui concerne les transports des juifs. Adolf Eichmann avait été chargé d’organiser avec la Reichsbahn la déportation de millions de personnes et ceci d’un peu partout de l’Europe occupée, aussi de France. La rafle du Vel’hiv entre dans ce cadre-là, même si la milice française de Jacques Doriot n’en porte pas la responsabilité comme à voulu nous faire comprendre la candidate du FN. Un détail de l’histoire ! Weiterlesen