rémisme127 intellectuels juifs s’opposent de faire l’amalgame entre l’antisémitisme et l’antisionisme, un texte de loi qui devrait être voté aujourd’hui à l’Assemblée nationale. « La montée de l’antisémitisme dans le monde, y compris en France, nous préoccupe profondément. Nous considérons l’antisémitisme et toutes les autres formes de racisme et de xénophobie comme une menace réelle contre laquelle il convient de lutter avec la plus grande fermeté, et exhortons le gouvernement et le Parlement français à le faire.“ Mais l’antisémitisme doit en premier lieu être défini précisément, pour éviter tous vices de forme. Et dans ce cas bien précis, les intellectuels y voient un danger : « Critiquer l’existence même d’Israël en ce qu’elle constitue une collectivité composée de citoyens juifs revient à exprimer une haine à l’égard de la communauté juive dans son ensemble ». Je leur donne raison, car vouloir faire d’une entité politique un amalgame avec une définition qui va bien plus loin que le quotidien, représente un risque certain en ce qui concerne le Judaïsme dans son ensemble. Ce qui me gêne avant tout, c’est de le considérer comme une race. Ce serait après coup donner raison à Hitler. La génétique nous a démontré, qu’en fin de compte il n’existe qu’une espèce d’hommes. Si il avait des oppositions flagrantes, il serait impossible de se procréer. Même si le lion et la gazelle faisait des efforts considérables en faisant l’amour, ils mettront pas des petits au monde. Ce n’est pas le cas chez les humains qui peuvent se croiser. Weiterlesen

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, dont le rôle est avant tout représentatif, a fait un discours offensif lors de la soirée commémorative fêtant la chute du mur de Berlin. Il a évoqué tout d’abord l’attitude des Allemands de l’Est d’avoir eu le courage en 1989 d’avoir fait une révolution pacifiste, qui a aboutit à la réunification. Il n’y eut pas de sang versé, un mérite indéniable de Mikhail Gorbatchev, qui a commandé aux forces russes stationnées en RDA de ne pas intervenir. Il a aussi fait pression sur Erich Honecker de ne pas faire le carton sur les opposants qui se réunissaient chaque lundi à Leipzig. Frank-Walter Steinmeier lui a rendu hommage. Deux points ont été essentiels dans ce discours. Il a mis les points sur les i concernant l’attitude des USA par rapport à l’Allemagne d’aujourd’hui : „Nous, les Allemands, nous devons beaucoup à cette Amérique. A cette Amérique en tant que partenaire dans le respect mutuel, en tant que partenaire pour la démocratie et la liberté, contre l’égoïsme national. C’est ce que j’espère aussi à l’avenir ! » Il a mis l’accent sur la détérioration des rapports en ce qui concerne Washington. Il est évident, qu’à l’instar de Vladimir Poutine, Donald Trump a une certaine sympathie pour le parti d’extrême-droite AfD, qui attise la haine et donne aux agitateurs néonazis les arguments nécessaires pour cautionner la violence. Il est un opposant de taille par rapport à l’UE. Ce qui amène à faire un lien directe avec le deuxième volet de son allocution que j’ai trouvée remarquable. Le président a déploré que „de nouveaux murs (aient) été construits dans tout le pays : des murs de frustration, des murs de colère et de haine“ Weiterlesen

L’identité de l’Allemagne d’après-guerre repose sur la multiplicité. Après la terreur imposée par les nazis, toute la philosophie reposait sur le multi-culturel, une attitude ayant été aussi à l’origine du rebond de ce pays qui semblait terrassé à tout jamais en 1945. Il ne devait plus jamais avoir de « question juive », plus jamais d’intolérance à leur égard. Au contraire. L’Allemagne voulait être pour eux une terre d’accueil, en particulier pour tous ceux subissant l’antisémitisme, notamment en Union Soviétique. Grand nombre d’entre-eux vinrent s’établir en République fédérale. La volonté était de recréer de nouvelles communautés un peu partout sur le territoire. La volonté était de se départir des clichés identitaires imposés avant tout par les nazis, revenir à un esprit ouvert, où les Juifs auraient à nouveau leur place. Le but était avant tout de créer une image diamétralement opposée à celle imposée par le totalitarisme. De mettre sur pied une nouvelle identité axée entièrement sur l’ouverture. Pendant des décennies cela fut une réussite. Le miracle allemand n’aurait jamais été possible sans ce libéralisme. Il faut se rendre à l’évidence, que toute forme d’antisémitisme touche autant la population mosaïque que les habitants « de souche ». C’est la raison pour laquelle l’attentat de Halle ébranle à ce point toute la société. Il faut se rendre à l’évidence que les générations d’après-guerre ont fait tout ce qui étaient en leur pouvoir afin de se délester du lourd fardeau du génocide, tout en sachant qu’il laisserait des traces indélébiles. Mais il était évident, qu’il ne serait pas possible d’éliminer l’antisémitisme d’un coup de baguette magique. Weiterlesen

Benjamin Nétanyahou a promis une semaine avant les élections en Israël, que s’il arrivait au pouvoir, il annexerait la vallée du Jourdain. Une attitude que les Allemands ont eu envers le pays des Sudètes en 1938, celle de blesser les conventions internationales, celles de ne pas respecter l’intégrité des territoires. Il y a donc un peu « d’Hitler » dans tout cela ! Il va s’en dire que personnellement je ne peux pas accepter une telle attitude, qui peut être génératrice de guerre. Le bon ami de Jair Bolnosaro démontre ainsi qu’il va la main dans la main avec l’internationale des fascistes. Ceux qui sont aussi responsables de la recrudescence de l’antisémitisme dans le monde entier. Je trouve l’attitude de cet homme abjecte, mais encore plus qu’il risque d’être élu. Ce qui se passe ici est de la provocation. Je pense que si Néranyahou devait être plébiscité dans de telles conditions, il faudrait remettre en cause les relations que l’Europe entretient avec Israël. Et n’allez surtout pas dire que je suis antisémite ! Je ferais de même pour tous pays agissant de même, comme la Russie avec la Crimée et la sécession du Donbass. Dans un tel cas il faut être conséquent et ne pas accorder son blanc-seing à tous ceux qui réclament un traitement privilégié. Ce qui se passerait si le premier-ministre mettait en marche un tel processus, serait un crime contre l’humanité, car il mettrait en effervescence tout le Proche et Moyen-orient. C’est la raison pour laquelle cela nous regarde, n’en déplaisent aux extrémistes de la droite israélienne. J’ose espérer que la majorité de la population ne suivra pas ce démagogue qui risque de mener le « peuple juif » dans l’abîme, que la démocratie en fin de compte reprendra le dessus par rapport aux fascistes. Je suis plus que déçu que des gens, dont les familles ont souffert sous le joug hitlérien, puissent suivre l’exemple de celui qui a été leur bourreau, de se mettre au diapason avec extrémisme néonazi. Non, je ne peux et veux pas comprendre une telle attitude. La raison une fois de plus, que je soutiendrai par tous les moyens la cause palestinienne. Weiterlesen

« Stefan Jagsch, un adhérent du Parti national-démocrate (NPD), ultranationaliste, a été élu jeudi 5 septembre chef du conseil municipal de Waldsiedlung, une commune de 2 500 habitants du district d’Altenstadt, à 30 kilomètres au nord-est de Francfort. », telle la nouvelle que j’ai lue dans le Monde. Il a obtenu le soutien de la CDU et du SPD. Il y a de quoi bondir que le national-socialisme soit considéré en Allemagne de plus en plus comme un phénomène honorable, que le brun caca risque de devenir une couleur à la mode. Lorsqu’on voit que « le Flügel », la frange nazie de l’AfD est arrivé en deuxième position en Saxe et dans le Brandebourg en raflant en moyenne un quart des voix, cela me laisse pantois. Des leaders qui ont des bien des sympathies pour le mouvement identitaire proche des idées d’Adolf Hitler. L’exemple de la commune d’Altenstadt en Hesse démontre que l’extrême-droite a une bonne assise à la base. Qu’elle est de plus en plus ancrée dans les esprits. Je pourrais ruer dans les brancards, mais ne le fais pas, car cela ne sert à rien. Après m’être préoccupé en cette fin de semaine au sujet de la montée en puissance des activistes nazis au sein de l’AfD, je me pose la question de savoir à quoi imputer cette recrudescence ? Il est toujours question des migrants, mais je ne pense pas que cela soit forcément en premier lieu l’élément perturbateur, d’autant plus que dans les régions « brun caca » il y a relativement peu « d’intrus basanés ! Cela repose plutôt sur la peur de l’avenir et de vouloir par commodité confier son destin à des personnages du type alpha. Weiterlesen

Le 1er septembre auront lieu dans le Brandebourg et en Saxe des élections régionales. Les sondages prévoient que le parti d’extrême-droite, l’AfD, sera en tête. Ce parti est dans les nouveaux Länder dominé par l’aile droite, soit des proches de l’idéologie nazie. C’est un fait objectif, qu’il ne s’agit pas d’ignorer. Il est vrai que les partis traditionnels pourront éviter que les nostalgiques du 3ème Reich forment les deux gouvernements. Lorsqu’on essaie de mettre l’AfD dans le giron du NSDAP, il y a une vague d’indignation à la tête de ce parti, qui était au départ conservateur. Il a été formé par des transfuges du CDU, des professeurs anti-Euro, anti-Bruxelles. Mais ces vénérables personnes ont été dépassées sur la droite et ne supportent pas les coups de boutoirs que leur portent les extrémistes sous l’égide de Björn Höcke un historien originaire de Thuringe, qui prône la disparition du monument de l’holocauste à Berlin, qu’il qualifie de honte. Un antisémite notoire proche des négationnistes qui prétendent qu’Auschwitz a été un leurre, organisé par « la juiverie internationale », pour salir l’Allemagne. Comme on le voit il n’est pas possible de dissocier l’AfD du néonazisme, même s’il était injuste de considérer tous ses adhérents comme étant des chemises brunes. Ce qui se passe actuellement, est à mon avis une réplique des évènements qui ont amené Adolf Hitler au pouvoir. Le dit centre conservateur a joué à l’époque avec le feu. Un von Pappen ou un Hugenberg, le magnat de la presse pendant la République de Weimar, croyaient mettre le Führer dans leur poche en le faisant nommer Chancelier. Sous leur soit-disant honorabilité, ils sont devenus complices d’un des plus grands meurtriers de l’histoire. Lorsqu’ils se sont aperçus qu’ils avaient fait fausse route, il a été trop tard. Je crains qu’il se passe la même chose au sein de l’AfD. Weiterlesen

Un jeune norvégien a ouvert le feu samedi dans une mosquée d’Oslo. Seules trois personnes se sont trouvées sur les lieux. Un des croyants a été blessé légèrement. Quelques heures plus tard la police trouva une des parentes de l’agresseur morte chez elle. Voilà pour les faits. Le meurtrier potentiel dit à la police qu’il était un adepte du néonazi Anders Breivik qui massacra en 2011 77 jeunes gens. Des militants des jeunesses du parti social-démocrate alors à la tête du pays. Pour l’instant les nouvelles sont encore bien tenues, mais elles m’incitent malgré tout à la réflexion. La question essentielle que je me pose, est la raison d’une telle haine, peu importe que ce soit en Nouvelle Zélande, aux USA ou en Allemagne, où un migrant a été attaqué en pleine rue. Est-elle un palliatif pour des existences, à priori ratées ? Est-elle en quelque sorte un ingrédient nécessaire pour débanaliser une existence ? Comme à El Paso il s’agit à nouveau d’un jeune d’un peu plus de 20 ans. Bien qu’il ait été connu des services de la police norvégienne, il n’a pas commis jusqu’alors des méfaits graves. Il est inquiétant que de nombreux déséquilibrés hantent les rues et qu’à tous moments ils peuvent provoquer l’irréparable. Vous me direz qu’il y a toujours eu des fous. Weiterlesen

Il ne fait aucun doute, le mouvement des Gilets jaunes a fait des émules dans le monde entier. La recette consiste à soulever le peuple contre ses dirigeants afin de les obliger à le prendre en compte, que cela soit dans le domaine social ou politique. Il est permis de se poser la question, si les émeutes déclenchées par des citoyens en colère, ne soient pas si spontanées que ça, s’il y a lieu de soupçonner, une manipulation orchestrée par certains marionnettistes pour qui le désordre est une fin en soit, celle de créer les conditions avantageuses afin de s’emparer un jour du pouvoir. Mais la force de frappe des Jaunes au cours du XVIème acte démontre qu’elle risque de s’émousser plus on ira de l’avant. Tout cela devient répétitif. Le grand dialogue a été la réponse adéquate à ce ras-le-bol. Il est l’expression de ce que j’entends par la démocratie, celle de donner la parole à tous les citoyens. Mais il ne suffit pas de se réunir aux quatre coins de France pour discuter, il faut que les options de réformes qui se dessinent, soient mises en application. Ce sera une étape décisive. Dans ce cas-là Emmanuel Macron serait le précurseur d’un renouveau démocratique qui pourrait être appliqué dans le monde entier. Mais il faut reconnaître que sans la descente dans les rues de milliers de personnes frustrées, on n’en serait pas là. Il n’y aurait pas non plus eu un déblocage budgétaire de 10 milliards d’euros, pour améliorer l’ordinaire des plus dépourvus. Dans ce domaine-là le mouvement des Gilets jaunes a été positif. Mais ce qu’il faut lui reprocher, c’est d’avoir servi de plate-forme à des éléments provocateurs, que se soient les néonazis, les antisémites, les racistes ou les casseurs venant de tous bord. Quelle en est la cause? Weiterlesen