Un jeune norvégien a ouvert le feu samedi dans une mosquée d’Oslo. Seules trois personnes se sont trouvées sur les lieux. Un des croyants a été blessé légèrement. Quelques heures plus tard la police trouva une des parentes de l’agresseur morte chez elle. Voilà pour les faits. Le meurtrier potentiel dit à la police qu’il était un adepte du néonazi Anders Breivik qui massacra en 2011 77 jeunes gens. Des militants des jeunesses du parti social-démocrate alors à la tête du pays. Pour l’instant les nouvelles sont encore bien tenues, mais elles m’incitent malgré tout à la réflexion. La question essentielle que je me pose, est la raison d’une telle haine, peu importe que ce soit en Nouvelle Zélande, aux USA ou en Allemagne, où un migrant a été attaqué en pleine rue. Est-elle un palliatif pour des existences, à priori ratées ? Est-elle en quelque sorte un ingrédient nécessaire pour débanaliser une existence ? Comme à El Paso il s’agit à nouveau d’un jeune d’un peu plus de 20 ans. Bien qu’il ait été connu des services de la police norvégienne, il n’a pas commis jusqu’alors des méfaits graves. Il est inquiétant que de nombreux déséquilibrés hantent les rues et qu’à tous moments ils peuvent provoquer l’irréparable. Vous me direz qu’il y a toujours eu des fous. Weiterlesen