En ex-RDA la nostalgie gagne du terrain, pas celle en souvenir d’un style de vie ringard, qui de l’avis de tous était plus solidaire, car les gens vivaient sous le joug d’un régime-béton qui les étouffait. Tout échappatoire était le bienvenu, comme la datcha, où les habitants passaient leurs temps de libre. Souvent des abris qui font penser aux remises des jardins-ouvriers. Il n’y aurait rien à redire… Mais en 2019, la nostalgie part dans un autre sens. Entre 20 et 30 % de la population font le deuil du totalitarisme, car il sont dans l’incapacité de gérer personnellement leur vie et attendent que les dirigeants leurs dictent ce qu’ils ont à faire, comment ils doivent se comporter. La nostalgie des Führers se fait sentir plus que jamais depuis la chute du mur de Berlin. Cela est plus qu’inquiétant… pour moi pas de quoi pavoiser. Ce qui devrait être aujourd’hui la fête de la liberté, est pour moi celle du servage, de l’esclavage mental. Si c’est cela le résultat de la révolution pacifique de 1989, je n’en ai rien à faire. Le tout affublé d’une mentalité de chien-couché. J’aimerais qu’il y ait un rebond, mais je ne sens strictement rien. J’ai l’impression d’être confronté à l’inertie des petits.bourgeois, pour qui leur petit luxe compte plus que leur âme. Weiterlesen

Sebastian Kurz sortira probablement vainqueur des législatives qui auront lieu aujourd’hui en Autriche. Un cheval de Troie utilisé par le FPÖ pour revenir au pouvoir ? Ne vendrait-il pas sa grand-mère pour être aux manettes de l’État ? Comme vous pouvez vous en apercevoir je ne partage pas l’engouement des Autrichiens pour « ce jeune homme bien sous tous rapports », qui fait figure du gendre idéal. Sous son aspect de brave individu, se cache à mon avis un homme, qui n’a pas de scrupules de s’allier avec le diable, si cela peut avantager sa carrière. Lorsqu’il s’est aperçu qu’il pouvait casser du sucre en tapant sur les migrants et les gens de couleur, il n’a pas hésité à mettre en place une politique discriminatoire, tout au moins de la tolérer. Cela ne m’étonne pas du tout, qu’il soit tenté de s’allier à nouveau avec des éléments portant plus ou moins des chemises brunes. Ce sont ce genre de politiciens qui ont permis à Adolf Hitler et ses sbires d’accéder au pouvoir en 1933. Je pense une fois de plus que les démocrates sont trop timorés en ce qui concerne leur attitude envers Christian Kurz, qu’il faudrait le mettre au pilori pour son opportunisme. Franchement je préfère un néonazi pur et dur, parce qu’au moins on sait, où on en est. Il n’est pas besoin de donner des baises-mains à la ronde, comme il est coutume à Vienne. Cela au moins à l’avantage d’être net. Weiterlesen

À l’occasion de la libération de Bormes-les-Mimosas il y a 75 ans, à deux pas de la résidence de villégiature du Président de la république de Fort Brégançon, Emmanuel Macron a prononcé un discours, entamant ainsi la rentrée. « Notre pays parfois se divise, nous avons connu ces derniers mois des moments difficiles, de divisions, dont il faut savoir sortir, Il y a parfois des bonnes raisons d’être en désaccord, et il faut les respecter. Il y en a d’autres qu’on peut contester, il faut toutefois savoir les entendre. » Ce sera la ligne qu’il suivra jusqu’à la fin de son mandat. C’est un appel pour rejeter la résignation à l’aide de la réconciliation. Un appel que je trouve impératif, étant moi-même sujet de plus en plus au doute, parfois même au désespoir de voir dans quelle direction nous nous dirigeons. Moi qui est toujours combattu la mentalité « après moi le déluge », me vois parfois baisser la tête par lassitude. Il est vrai que nous nous trouvons de plus en plus confronté à un combat de sourds, où personne ne veut écouter son adversaire. Il est vrai que j’attends un tout petit peu de soleil, mais pourra-t-il se faufiler entre les nuages menaçants qui obstruent la vue sur un avenir meilleur. Weiterlesen

En 2018, 361 maires ou leurs adjoints ont été agressés en France. Soit 9 % de plus qu’en 2017. 60 % des édiles locaux, ont été victimes de chantage, 40 % d’attaques physiques. J’ai déjà à plusieurs reprises relaté qu’en Allemagne le même phénomène était perceptible. « Il faut donner un véritable coup d’arrêt et assurer une meilleure protection des maires, une amélioration de leurs conditions d’exercice du mandat et une identification des sujets sensibles », a dit le président de l’Association des maires de France, François Baroin, pour qui « les maires sont en danger » Pour moi de tels actes sont une atteinte à la démocratie dans ce qu’elle a de plus noble. Elle donne à tous citoyens la possibilité de se faire élire, de s’engager pour la collectivité. Ce n’est pas une sinécure que de pourvoir un poste au service de la collectivité. L’énorme majorité des élus le font d’une manière bénévole, en plus de leur gagne-pain. Cela présente un surplus de travail, des heures de séances, la gestion d’une municipalité. Pour la plupart du temps avec des indemnités plus que modestes. Une femme de ménage gagne plus ! Il est dans l’intérêt des extrémistes de mettre les bâtons dans les roues de la démocratie. On veut dégoûter les citoyens de prendre de telles responsabilités, faire planer des menaces. C’est l’état des lieux un peu partout en Europe. Comme celui de menacer les journalistes qui condamnent certaines pratiques. Je crains fort que nous soyons sur une pente ascendante, que le but escompté en fin de compte est le totalitarisme. Weiterlesen

Un jeune norvégien a ouvert le feu samedi dans une mosquée d’Oslo. Seules trois personnes se sont trouvées sur les lieux. Un des croyants a été blessé légèrement. Quelques heures plus tard la police trouva une des parentes de l’agresseur morte chez elle. Voilà pour les faits. Le meurtrier potentiel dit à la police qu’il était un adepte du néonazi Anders Breivik qui massacra en 2011 77 jeunes gens. Des militants des jeunesses du parti social-démocrate alors à la tête du pays. Pour l’instant les nouvelles sont encore bien tenues, mais elles m’incitent malgré tout à la réflexion. La question essentielle que je me pose, est la raison d’une telle haine, peu importe que ce soit en Nouvelle Zélande, aux USA ou en Allemagne, où un migrant a été attaqué en pleine rue. Est-elle un palliatif pour des existences, à priori ratées ? Est-elle en quelque sorte un ingrédient nécessaire pour débanaliser une existence ? Comme à El Paso il s’agit à nouveau d’un jeune d’un peu plus de 20 ans. Bien qu’il ait été connu des services de la police norvégienne, il n’a pas commis jusqu’alors des méfaits graves. Il est inquiétant que de nombreux déséquilibrés hantent les rues et qu’à tous moments ils peuvent provoquer l’irréparable. Vous me direz qu’il y a toujours eu des fous. Weiterlesen

En Allemagne de plus en plus de politiciens locaux sont menacés de mort par des militants néonazis sur les réseaux sociaux. La haine en ligne prend des proportions inquiétantes. Avec l’assassinat de Walter Lübcke, le préfet de Kassel, ces groupuscules ont démontré qu’ils n’hésitaient pas à passer au crime. Leur but est de déstabiliser l’État en proliférant la haine, afin de démotiver les citoyens à s’engager dans la politique locale. Cela devrait donner à réfléchir en ce qui concerne les municipales qui auront bientôt lieu en France. C’est à ce niveau qu’il est possible de causer le plus de tort à la démocratie. Le tout débute par le démontage cybernétique de certains candidats. Des menaces proférées contre certaines personnes et leur famille. Les enfants de ces élus sont mis dans le collimateur. J’ai vu hier à la télévision allemande une interview de l’ex-maire de Kandel, une petite ville sise dans le Palatinat. Une jeune fille avait été assassinée par un migrant, ce qui donna lieu à des manifestations de la part de l’extrême-droite. La municipalité avait décidé d’interdire aux néonazis l’accès à la ville. Cela déclencha un mouvement de haine, dont le maire et sa famille étaient les personnes visées. On l’assura qu’il serait éliminé ainsi que sa femme et ses enfants. Les tensions furent telles, qu’il démissionna. Tout cela sur internet. Le gouvernement du Land du Palatinat a pris hier la décision de mettre sur pied une brigade anti-terreur qui aura comme rôle de rechercher qui se cache derrières de telles diatribes. Le but est de donner aux élus locaux l’assurance qu’ils seront à l’avenir mieux protégés. Il est question aussi de les conseiller, s’ils sont sujet à des attaques. Je trouve que c’est la moindre des choses que l’État peut faire pour sauvegarder la démocratie au niveau local. N’oublions pas Walter Lübcke a été diffamé depuis 2016 sur internet, depuis qu’il avait accordé son soutien aux migrants. Weiterlesen

L’extrême-droite n’a pas réussi d’obtenir la mairie de Görlitz, une ville de Saxe située à la frontière polonaise. Sebastian Wippel de l’AfD, qui se présenta au second tour contre Octavian Ursu de la CDU, obtint 44,9 % des voix, ce qui est énorme. Grâce a un front démocratique qui réunit les autres partis, la marche irrésistible de l’AfD a pu être momentanément freinée, ce qui pourrait être considéré comme un signe encourageant en ce qui concerne les élections régionales qui auront lieu en Saxe, en Thuringe et dans le Brandebourg en septembre. Mais les résultats sont loin d’être rassurants. Il semble que l’extrême-droite soit en tête dans ces länder, ceci devant les chrétiens-démocrates. Cela est dû à un sentiment de ras-le-bol contre la grande coalition qui règne encore à Berlin. À Görlitz cela s’est aussi exprimé par le regain de voix pour les Verts, qui dans le premier tour ont obtenu 27 % des voix. Ils se sont retirés pour empêcher l’élection de Sebastian Wippel. Un sauve-qui-peut. Les citoyens de l’ex-RDA se sentent désavantagés par rapport à l’Ouest. La déshérence de la population s’est accentuée, car les perspectives d’avenir dans les nouveaux länder se sont encore amoindries. Puis il y a encore un fait psychologique, le langage musclé de l’AfD leur sied mieux, que le dialogue. Le réflexe totalitaire y est encore toujours de mise et ceci 30 ans après la chute du mur. Il serait temps que les forces démocratiques en Allemagne se reprennent en main, car la situation risque de dégénérer. Le meurtre de Walter Lübcke, le président de Kassel et de sa région en Hesse, pas loin de Francfort, présage rien de bon. Un suspect a été arrêté hier. C’est lui, d’après une ADN trouvée sur le lieu du crime, qui aurait tiré à bout-portant sur la victime. D’après les médias il ferait partie de l’extrême-droite nazie. Et ceci parce que Lübcke avait eu en 2016 une position humanitaire envers les migrants. Il avait cautionné l’ouverture d’un lieu d’accueil pour eux. Il avait été houspillé à l’époque pour cette position relevant avant tout de son éthique. Sur internet, il y eut après son meurtre des remarques immondes de la part de ceux qui se félicitaient de ce crime. Weiterlesen

Liebe Petra,

hier einige Gedanken über die schöne Zeit, die wir zurzeit erleben.

Wenn die Satire zur Realität wird

Ich habe einen Artikel in der Süddeutschen Zeitung über die neue Platte von Rammstein gelesen, was mich nachdenklich stimmte. Ich betrachte diese große Band mit ihrem germanischen Gehabe als eine Satire gegen das martialische Getue des Faschismus. Eine Art, die Neonazis lächerlich zu machen. Ich habe keine Bedenken, dass sie auf diese Art irgendwie den blöden Nationalismus, der nichts mit Heimatliebe zu tun hat, verarschen wollen. Das klappte gut, als die Braunen noch marginal waren. Das sind sie leider nicht mehr, was dem Ganzen Unbehagen hervorbringt. Rammstein wird von seiner Gestik, von seiner Dialektik – die ironisch sein sollte – eingeholt. Was ich als Satire empfand, wird zur bitteren Realität, die dargestellt wird, von Leuten, wie der rechtsextremistische AfD Mann, Björn Höcke. Da kommen, trotz meiner Bewunderung für die künstlerischen Leistungen der Band, Bedenken auf. Ich habe die Befürchtung, was als Schmiere gegen die Nazi-Bonzen verstanden werden sollte, als wahre Münze betrachtet wird und muss zugeben, dass ich mir heute damit schwer tue. Wie ihr wisst, bin ich ein Anhänger der Anarchie in der Kunst und halte Provokationen für notwendig, aber was heute passiert, macht mich unsicher – umso mehr, dass Komiker ohne Zucken von der Parodie zur Staatsmacht übergehen, ihre Kunst in die Realität verwandeln, wie es in der Ukraine der Fall ist und nicht zu vergessen, dass die Cinque Stelle-Bewegung 2009 vom Kabarettisten Beppe Grillo in Italien ins Leben gerufen worden ist. Jetzt ist sie zur Wasserträgerin der Neofaschisten in Rom geworden.

Die Gestik als Fliegenfalle

Sowohl die Faschisten als auch die Nazis haben sich inszeniert. Das tun sie nun wieder und leider mit Erfolg. Jeder sollte wissen, wohin dieses martialische Getue führt, aber viele lassen sich leimen, wie die Fliegen, die an einer klebrigen Folie, die an der Decke hängt, eingefangen wurden und eine schreckliche Agonie erleben. Das Vorzeichen, wohin der Rechtsextremismus führt… zum Tod. Ich habe Mühe zu verstehen, warum diese Komödie der strammen Macht  wieder Anhänger findet. Leute, die meinen, dass die Freiheit ein Hindernis sei. Wer nicht in der Lage ist Selbstverantwortung zu tragen (es handelt sich um immer mehr Menschen), lässt sich von diesem Gehabe einholen, mit der Vorstellung, wer lauter brüllt, könnte seine Problemen lösen. Das erleben wir zurzeit bei dem Europawahlkampf bei dem die Populisten sich durch ihre Gestik als Karikatur darstellen. Sie folgen dem Beispiel eines Mussolini oder eines Hitler, bei denen der Inhalt ihrer Reden weniger eine Rolle spielt und vielmehr ihre Art, sich darzustellen. Alles war auf die Emotionen gemünzt, was Rammstein gut in den Clip „Radio“ darstellt, in dem es zur Vergötterung des Volksempfängers geht, das Sprachrohr des Führers. Die Demokraten machen es sich schwer, Empfindungen durch die Analyse zu demontieren, weil der Verstand dabei keine Rolle spielt, nur der Bauch! Was da passiert macht mich ratlos. Was nun am 26. Mai?

Das Hakenkreuz als Provokation

Wenn jüdische Gräber mit Hakenkreuzen verschandelt werden kommt bei mir Wut auf. Was mich am meisten quält, ist, dass die Toten sich gegen diesen Missbrauch nicht wehren können. Vor ein paar Tagen hat das deutsche Innenministerium neue Zahlen veröffentlicht, die bewiesen, dass der gewaltsame Rechtsextremismus zunimmt und dass er immer mehr Juden attackiert. Es ist schon seltsam, dass diese Plage wieder als Bedrohung vorrückt und dies selbst, wenn die  Zahl der mosaischen Bürger relativ bescheidend ist. Das Hakenkreuz kann somit als Waffe betrachtet werden, die „die Feinde des deutschen Volkes“ vernichtet. Man kann sich kaum vorstellen, dass dieser Spuk sich wiederholt. Der Grund wäre gegeben, die jungen Leute zu motivieren und alles zu tun, um sich dem Faschismus quer zu stellen. Bitte nun nicht das Argument, dass es sich bei den Vernichtern um Protestwähler handelt. Sie drücken ihren Frust so aus, dass sie andere diskriminieren und sie für ihren Kretinismus verantwortlich machen. Dass sich hinter den Provokateuren oft ältere Herren verschanzen, die sie anzetteln, ist kein Geheimnis mehr. Und dazu kommt, dass Nazi zu sein, sexy ist. Wenn ich die Bemerkungen von Anhängern von Frau Le Pen bei Facebook lese, weiß ich, was ich davon zu halten habe. Das sind Menschen, die den Eindruck vermitteln, dass sie sich aufopfern wollen, dass sie die Opfer der staatlichen Macht sind. Die Rolle des Martyriums bringt dieser Parteien zusätzlich Stimmern ein, deshalb werden die Neos wie rohe Eier behandelt. Die Willkür wird immer mehr hofiert, so mein Eindruck.

Die Faszination des Verbotenen

Wer sich als Neonazi outet, gehört zu den Verdammten. Das ist für viele junge Leute faszinierend, die sich von der Gesellschaft ausgeschlossen fühlen. Der Gang in die Illegalität hat für sie etwas Anziehendes. Sie haben somit den Eindruck, gegen die Obrigkeit aktiv zu sein, sie unter Druck zu setzen. Es entsteht eine Gruppendynamik, die nur durch Gewalt aufrecht gehalten werden kann. Dieses Phänomen wird seine Spuren bei der Europawahl hinterlassen. Die etablierten Parteien haben viel Mühe gegen solch einen Trend zu kämpfen, weil sie von den Neos als spießig betrachtet werden, als total verkalkt. Erzeugen sie nicht durch ihren Konformismus Langweile? Sind sie in ihrer Argumentation starr geworden? Sie sind ein Symbol einer Zeit, die gewaltsam beseitigt werden soll, so die „Volksgenossen“. Da sie diesen Klischees selbst entsprechen, wollen sie nicht wahr haben, dass das was für sie zählt, das wunderbare Gefühl „Angst zu verbreiten“ ist, wie es der Fall der Pestkranken war, die durch die Gassen einer mittelalterlichen Stadt wanderten. Das gibt ihnen endlich das Gefühl geachtet zu werden. Der Rechtsextremismus ist ein Reservoir von gescheiterten Existenzen oder die, denen droht, es zu werden. Solche Gefühle finden ihren Anklang beim Nazi-Rock. Die Texte der Songs haben nur als Ziel die Anders-Denkenden nieder zu machen, Menschen anderen Ursprung zu demontieren, sie geistig zu vergasen. Und Leute, dass macht so viel Spaß! Feiglinge!

Das Gedicht

 

Ich versuche meine Stimme gegen die Neos

zu erheben, aber niemand will mir zuhören,

weil sie mich langweilig finden. Ich bin halt

ein Demokrat und das ist nicht mehr in! Ich

verweigere mich, einen Führer zu verehren,

was sie als Verrat zur Heimat betrachten. „Halte

die Klappe!“ „Nein, das werde ich nicht tun!“

Bevor ich mich äußern wollte, bekam ich eine

Faust in die Schnauze. Da ich schmächtig bin,

wagte ich nicht Paroli zu bieten. Ich wurde

unter den Augen der Polizei verprügelt, die

mit der Ausrede kam, dass sie nichts gesehen hätten.

 

Meine Peiniger wurden in den Stadtrat mit

großer Mehrheit gewählt. Jetzt trugen sie dunkle

Anzüge und halfen den alten Damen über die

Straße. Sie gaben zu verstehen, dass sie die

Ehre des europäischen Christentums wieder

herstellen wollten und bekam Unterstützung

der Klerikalen, die sie bei ihrem Fremdenhass

und ihrem Antisemitismus den Rücken freihielten.

„Du darfst sie nicht nur als Böse betrachten. Jeder

Mensch hat auch seine guten Eigenschaften!“

Parolen eines Demokraten, der sich halt angepasst

hatte und ihnen den Arsch leckte.

 

Und jetzt ist der Spuck vorbei. Was verbleibt

sind nur die Ruinen. Viele Überlebende

kamen aus den Schutzkellern hinaus und

behaupteten, dass sie Gegner des Regimes

gewesen seien, dass sie einem Juden das

Leben gerettet hätten. Nein, niemand wollte

für den Adolf sein Kopf hin halten. 74 Jahren

später fängt diese Qual wieder an. Leiden die

Leute an Gedächtnis-Schwund, fragte ich mich?

Gehören sie zu den Selbstmördern, die ihr

Leben dem toten Führer schenken wollen?

Die mit ihrer Banalität des Bösen langweilen?

 

Petra, ich umarme dich. Alles Liebe

 

Pierre

//pm