Sebastian Kurz sortira probablement vainqueur des législatives qui auront lieu aujourd’hui en Autriche. Un cheval de Troie utilisé par le FPÖ pour revenir au pouvoir ? Ne vendrait-il pas sa grand-mère pour être aux manettes de l’État ? Comme vous pouvez vous en apercevoir je ne partage pas l’engouement des Autrichiens pour « ce jeune homme bien sous tous rapports », qui fait figure du gendre idéal. Sous son aspect de brave individu, se cache à mon avis un homme, qui n’a pas de scrupules de s’allier avec le diable, si cela peut avantager sa carrière. Lorsqu’il s’est aperçu qu’il pouvait casser du sucre en tapant sur les migrants et les gens de couleur, il n’a pas hésité à mettre en place une politique discriminatoire, tout au moins de la tolérer. Cela ne m’étonne pas du tout, qu’il soit tenté de s’allier à nouveau avec des éléments portant plus ou moins des chemises brunes. Ce sont ce genre de politiciens qui ont permis à Adolf Hitler et ses sbires d’accéder au pouvoir en 1933. Je pense une fois de plus que les démocrates sont trop timorés en ce qui concerne leur attitude envers Christian Kurz, qu’il faudrait le mettre au pilori pour son opportunisme. Franchement je préfère un néonazi pur et dur, parce qu’au moins on sait, où on en est. Il n’est pas besoin de donner des baises-mains à la ronde, comme il est coutume à Vienne. Cela au moins à l’avantage d’être net. Weiterlesen

Sebastian Kurz a hésité pendant des heures d’envoyer aux calendes grecques le FPÖ après le scandale occasionné par Heinz-Christian Strache, le vice-chancelier qui avait été prêt a trahir son pays au profit de Vladimir Poutine. Il s’était agit d’une entrevue à Ibiza avec une soit-disant milliardaire russe, qui voulait investir en Autriche. Il lui avait proposé son aide, mais à condition de toucher des royalties. Je l’ai écrit hier. Le chancelier a louvoyé toute la journée. Il aurait voulu continuer à gouverner avec l’extrême-droite, mais avec d’autres ministres. Il avait notamment exigé le renvoi du ministre de l’intérieur, qui de par ses actions et ses dires, incarnait des thèses proches de l’extrémisme fascisant. Le FPÖ n’était pas prêt à tirer les leçons de cette sombre histoire et resta campé sur ses positions. Seule la démission de Heinz-Christian Strache était pour ce parti une affaire entérinée. Finalement, à regret, il ne resta plus d’autres alternatives pour Sebastian Kurz que de proposer au président de la république, Alexander Van der Bellen, que des élections aient lieues après la trêve estivale, ce que ce dernier accepta. Il déclara, dans une intervention télévisée que ce qui s’était passé était une honte, une transaction ayant comme but de plonger ses compatriotes dans une situation indigne de cette nation. « Ce n’est pas cela l’Autriche ! » Tout cela est à mon avis d’autant plus désagréable que le chancelier chrétien-démocrate n’a pas pris ses distances, par rapport au populisme comme il aurait été adéquat. Pour moi il ne fait aucun doute que Sebastian Kurz est plus ou moins infesté par les thèses fascistes, comme une partie du peuple. Je suis certes reconnaissant que cette mésalliance soit arrivée momentanément à son terme, mais je suis sûr que le virus teinté de racisme, d’exclusion, de mépris pour « les autres » sévit toujours. Weiterlesen

Bravo Monsieur Netanyahou, vous êtes un bon élève d’un personnage que devriez détester, qui annexa un jour l’Autriche en 1938. Et qu’il soit dit en passant qu’il envoya mes grands-parents dans un camp de concentration, dont ils ne revinrent plus. Ceci pour que cela soit clair. Je n’accepterai pas que vous ou d’autres m’accusent d’antisémitisme. En voulant tout simplement annexer les colonies juives en Cisjordanie, des terres que vous avez usurpé au peuple palestinien, vous vous mettez au même niveau que cet austro-allemand, dont je ne veux pas citer le nom, parce que je ne peux pas croire que vous agissiez de même dans ce domaine bien particulier. Avez-vous bien réfléchi à la portée de cet acte ? Il est profondément injuste. Pour être clair, il n’est pas erroné de parler de vol organisé, comme le font les Palestiniens, pour qui j’ai autant de sympathie que pour les Israéliens libéraux, qui défendent les droits de leurs frères et sœurs arabes. Des personnes qui aspirent à la paix comme le grand musicien qu’est Daniel Barenboim. Depuis des années il a fondé une formation qui se nomme, l’orchestre du Divan occidental-oriental, formé de personnes venant aussi bien d’Israël et de Palestine et d’autres pays arabes. Des Juifs et des Musulmans assis côte-à-côte pour faire passer le message que des gens de bonne volonté peuvent devenir des amis et s’aimer. N’allez pas croire que je rêve, Monsieur Netanyahou. Je sais bien que des deux côtés de la ligne de démarcation, Weiterlesen