Sebastian Kurz sortira probablement vainqueur des législatives qui auront lieu aujourd’hui en Autriche. Un cheval de Troie utilisé par le FPÖ pour revenir au pouvoir ? Ne vendrait-il pas sa grand-mère pour être aux manettes de l’État ? Comme vous pouvez vous en apercevoir je ne partage pas l’engouement des Autrichiens pour « ce jeune homme bien sous tous rapports », qui fait figure du gendre idéal. Sous son aspect de brave individu, se cache à mon avis un homme, qui n’a pas de scrupules de s’allier avec le diable, si cela peut avantager sa carrière. Lorsqu’il s’est aperçu qu’il pouvait casser du sucre en tapant sur les migrants et les gens de couleur, il n’a pas hésité à mettre en place une politique discriminatoire, tout au moins de la tolérer. Cela ne m’étonne pas du tout, qu’il soit tenté de s’allier à nouveau avec des éléments portant plus ou moins des chemises brunes. Ce sont ce genre de politiciens qui ont permis à Adolf Hitler et ses sbires d’accéder au pouvoir en 1933. Je pense une fois de plus que les démocrates sont trop timorés en ce qui concerne leur attitude envers Christian Kurz, qu’il faudrait le mettre au pilori pour son opportunisme. Franchement je préfère un néonazi pur et dur, parce qu’au moins on sait, où on en est. Il n’est pas besoin de donner des baises-mains à la ronde, comme il est coutume à Vienne. Cela au moins à l’avantage d’être net.

Comme je l’ai écrit par le passé, l’Autriche n’a jamais fait vraiment son mea culpa en ce qui concerne le nazisme. Ce pays se considère encore aujourd’hui comme étant une victime d’Adolf Hitler, qui il est vrai, l’a envahi en 1938. L’Anschluss a été une fête. Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues et ont fêter l’envahisseur en criant à tue-tête « Heil Hitler ! ». Mais après 1945, les Autrichiens ont nié ces faits et ce sont faits passer pour des victimes. Oublié que mon nombre de tortionnaires des camps étaient des compatriotes, oublié aussi qu’on força des Juifs a nettoyer les trottoirs de la capitale de la valse avec des brosses à dents en leur crachant dessus. Je déplore que jusqu’à ce jour, on se débine toujours lorsqu’il est question des années noires. Ceci afin de mieux comprendre ce qui se passe dans cette république. Il y a évidement aussi un grand nombre de gens merveilleux, mais il ont été à mon avis un peu trop timorés. Probablement le grand perdant sera malgré tout le FPÖ ce soir, mais cela ne veut en auncun cas dire, que le danger est écarté. Et le pire dans tout cela est que Sebastian Kurz n’a pas encore tiré un trait définitif sur alliance avec les extrémistes. Cette attitude me le rend suspect, nocif même. Je ne sais pas ce qu’il doit encore se passer, afin de percevoir une attitude sans équivoques chez cet homme, qui se fait passer pour un conservateur éclairé. Je lui reproche avant tout son attitude politicienne qui est sans scrupules, qui, s’il est nécessaire, ne prends pas à lettre les droits de l’homme. Je ne peux qu’espérer que ce soir, il en prendra de la graine et qu’il arrête de jouer « au smart Monsieur Kurz », bien sous tous rapports et ne voulant bousculer personne. De l’entregent du type « Congrès de Vienne » qui sous des airs bon enfant, est sans pitié, cruel même. Un tissus d’intrigues qui n’a que de sincère que sa couardise. Je suis dur, mais je n’aime pas les faux culs, Et vous ?

pm

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/28/en-autriche-sebastian-kurz-flirte-toujours-avec-l-extreme-droite-malgre-les-scandales_6013433_3210.html

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