L’identité de l’Allemagne d’après-guerre repose sur la multiplicité. Après la terreur imposée par les nazis, toute la philosophie reposait sur le multi-culturel, une attitude ayant été aussi à l’origine du rebond de ce pays qui semblait terrassé à tout jamais en 1945. Il ne devait plus jamais avoir de « question juive », plus jamais d’intolérance à leur égard. Au contraire. L’Allemagne voulait être pour eux une terre d’accueil, en particulier pour tous ceux subissant l’antisémitisme, notamment en Union Soviétique. Grand nombre d’entre-eux vinrent s’établir en République fédérale. La volonté était de recréer de nouvelles communautés un peu partout sur le territoire. La volonté était de se départir des clichés identitaires imposés avant tout par les nazis, revenir à un esprit ouvert, où les Juifs auraient à nouveau leur place. Le but était avant tout de créer une image diamétralement opposée à celle imposée par le totalitarisme. De mettre sur pied une nouvelle identité axée entièrement sur l’ouverture. Pendant des décennies cela fut une réussite. Le miracle allemand n’aurait jamais été possible sans ce libéralisme. Il faut se rendre à l’évidence, que toute forme d’antisémitisme touche autant la population mosaïque que les habitants « de souche ». C’est la raison pour laquelle l’attentat de Halle ébranle à ce point toute la société. Il faut se rendre à l’évidence que les générations d’après-guerre ont fait tout ce qui étaient en leur pouvoir afin de se délester du lourd fardeau du génocide, tout en sachant qu’il laisserait des traces indélébiles. Mais il était évident, qu’il ne serait pas possible d’éliminer l’antisémitisme d’un coup de baguette magique. Weiterlesen

« Sous certaines circonstances (…) je pense qu’Israël a le droit de conserver une partie, mais pas toute, de la Cisjordanie » Voilà les propos scandaleux de David Friedman dans une interview accordée au New York Times. Il rajoute : « La dernière chose dont le monde a besoin c’est d’un Etat palestinien défaillant entre Israël et la Jordanie . Nous comptons sur le fait que le bon plan au bon moment recevra la bonne réaction ». L’ambassadeur est un fervent partisan des colonies israéliennes en cis-Jordanie, ce qui explique de tels propos. Il s’appuie probablement sur le plan de paix que veut présenter d’ici peu les USA. Il serait de la plume de Jared Kuhsner, le gendre de Donald Trump. Il ne s’agirait pas de régler d’une manière équitable le conflit, mais de donner un niveau de vie supérieur aux Palestiniens. Si c’était vraiment le cas, cela serait déshonorant, car cela entérinerait leur situation actuelle, celle d’un vassal dont les terres sont occupées. Je ne vois pas dans ces conditions comment le conflit pourrait être réglé. À mes yeux il ne s’agirait pas seulement d’arrêter cette politique d’annexion, mais de rendre tous les territoires occupés et ceci sans concessions. Un accord de paix ne pourrait qu’intervenir si plus rien n’entravait la création d’un État Palestinien. Des revendications assez simples pour être comprises par les belligérants. Je ne vois pas d’autres solutions. Weiterlesen

La Knesset a adopté à une courte majorité la loi sur « l’État-nation ». 62 contre 55 députés ont voté pour. En quoi consiste cette réforme ? Le droit à l’autodétermination n’est accordé qu’aux juifs ; le statut de l’Arabe comme langue officielle est retiré. 20 % de la population israélienne sont ainsi mis au pilori et considéré comme des citoyens de deuxième classe. « Israël est l’Etat-nation du peuple juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination ». Cette loi ne fera qu’attiser la haine. Il ne faudra pas s’étonner que l’antisémitisme soit de plus en plus virulent partout dans le monde. Au lieu d’apaiser les tensions, Benyamin Nétanyahou, fait tout pour détruire son pays. Il le déclasse en un État religieux du type franquiste en retirant ses compatriotes arabes d’une grande partie de leurs droits. À quand devront-ils porter un croissant cousu sur leurs habits afin qu’on les reconnaisse comme tels ? Je ne sais pas si ceux qui ont approuvé ce texte sont vraiment conscients de ce qu’ils ont fait ? Ce qui se passe là-bas ressemble bien à la discrimination des juifs en Allemagne dans les années 30. À quand interdira-t-on aux arabes de s’asseoir sur des bancs réservés exclusivement aux juifs ? Les citoyens israéliens ont-ils oublié ce que les nazis ont fait subir à leurs aïeux pendant les années noires de l’antisémitisme ? Weiterlesen

Der Status von Jerusalem ist einer der größten Streitpunkte im israelisch-palästinensischen Konflikt. Israel proklamierte den Ost- und den Westteil der Stadt zur „ewigen, unteilbaren Hauptstadt“. Die Palästinenser sehen in Ost-Jerusalem hingegen die Hauptstadt ihres künftigen Staates. Trotz eindringlicher Warnungen aus aller Welt hatte US-Präsident Donald Trump kürzlich Jerusalem offiziell als Hauptstadt Israels anerkannt. Zugleich kündigte er den Umzug der US-Botschaft von Tel Aviv nach Jerusalem an.

Für Empörung bei den Palästinensern sorgten zuletzt auch Äußerungen eines ranghohen US-Regierungsvertreters, der erklärt hatte, es sei kein Szenario vorstellbar, in dem die Klagemauer in Jerusalems Altstadt nicht zu Israel gehören würde. Ein Sprecher von Palästinenserpräsident Mahmud Abbas erklärte dazu: „Wir werden keine Veränderung der Grenzen des 1967 besetzten Ost-Jerusalems akzeptieren“. Die Erklärung aus Washington zeige abermals, „dass die US-Regierung sich selbst aus dem (Nahost-)Friedensprozess ausgeschlossen“ hätten. Die in Ost-Jerusalem liegende Klagemauer ist das höchste Heiligtum der Juden. Sie befindet sich unterhalb des Tempelbergs, der wiederum mit der Al-Aksa-Moschee und dem Felsendom mit seiner goldenen Kuppel das drittwichtigste islamische Heiligtum ist.

Der UNO-Sicherheitsrat könnte sich einem Resolutionsentwurf zufolge offen gegen die Entscheidung von US-Präsident Donald Trump stellen, Jerusalem als Hauptstadt Israels anzuerkennen. In einem Textentwurf Ägyptens, der die Tage unter den 15 Mitgliedstaaten kursiert, wird jegliche einseitige Entscheidung zum Status von Jerusalem als rechtlich wirkungslos bezeichnet. Eine Abstimmung über den Entwurf könnte nach Angaben von UNO-Diplomaten in New York nächste Woche erfolgen.

Der POTUS hatte am 6. Dezember trotz eindringlicher Warnungen aus aller Welt Jerusalem offiziell als Hauptstadt Israels anerkannt und den Umzug der US-Botschaft von Tel Aviv nach Jerusalem angeordnet. Die Entscheidung hatte vor allem in muslimischen und arabischen Ländern heftige Proteste ausgelöst. In den Palästinensergebieten kam es wiederholt zu Gewalt, mehrere Menschen wurden getötet.

Jerusalem mit seinen heiligen Stätten dreier Weltreligionen war im gesamten Verlauf des Nahost-Konfliktes immer umstritten und deshalb aus gutem Grund ein zentraler Gegenstand für eine Verhandlungslösung. Auch wenn Trumps Entscheidung de facto am derzeitigen Status in der Stadt nur wenig ändert, bestärkt er damit die Vertreter in der israelischen Führung, die sich längst von einer Zwei-Staaten-Lösung verabschiedet haben und mit dem völkerrechtswidrigen und vom UN-Sicherheitsrat verurteilten Siedlungsbau in Ost-Jerusalem und in der Westbank versuchen, Fakten zu schaffen. Ziel ist auch die erneute Spaltung der palästinensischen Kräfte, die sich gerade geeinigt hatten.

In der Jerusalem-Frage wäre es überlegenswert, ob es nicht an der Zeit ist, Palästina durch eine staatliche Anerkennung seitens der europäischen Staaten zu einem wirklichen völkerrechtlichen Subjekt zu machen und auf diese Weise Verhandlungen einen neuen Spielraum zu eröffnen. Man könnte dies mit der Forderung verbinden, dass Jerusalem angesichts seiner überragenden Bedeutung für die christliche, jüdische und islamische Religion und als Stätte eines welthistorischen Erbes auch für anders- und nichtgläubige Menschen bedeutsam einen internationalen Status bekommt, wenn Israel und Palästina keine Einigungschance in dieser Frage sehen. Das entspräche auch dem UN-Beschluss von 1947.

Einer Umfrage des Tami Steinmetz Center for Peace Research der Universität Tel Aviv und des Palestinian Center for Policy and Survey Research in Ramallah vom letzten Februar zufolge bevorzugen 44 Prozent der Palästinenser eine Zweistaatenlösung, aber über ein Drittel derer und eine Mehrheit der arabischen Israelis eine Einstaatenlösung oder Konföderation. Auch 28 Prozent der Israelis stimmten einer Föderation oder einer Einstaatenlösung (24 Prozent) zu.

Die EU pocht strikt auf eine Zwei-Staaten-Lösung für Israel und Palästina. Das knifflige Jerusalem-Problem, in dem Judentum und Islam aufs Tiefste miteinander verwoben sind, soll erst zum Abschluss von Friedensverhandlungen gelöst werden. Und: Aufgrund dieser komplexen Sachlage wäre es am besten, Jerusalem zur Hauptstadt von Israel (West) und Palästina (Ost) zu machen.

Diese Positionierung der EU ist berechtigt, international gibt es hierfür viel Zustimmung.

Futtern für den Frieden? Heute gehört im Autoradio: die Gewalt eskaliert wieder zwischen Arabern und Israelis. Ein Auto fährt in eine Menschenmasse, eine heimtückische Messerattacke und so weiter. Viele der jungen jüdischen und arabischen Israelis haben die Schnauze voll. Es soll jetzt anders werden!

„Sharing is caring“, lautet ein Slogan. Getreu diesem Motto leistet ein Restaurant in Israel seinen ganz persönlichen Beitrag zum Weltfrieden. Das Lokal in der Nähe der Küstenstadt Netanya bietet Arabern und Juden einen Rabatt von 50 Prozent, wenn sie sich gemeinsam an einen Tisch setzen.

„Angst vor Arabern? Angst vor Juden?“. Mit diesem Slogan in hebräischer Sprache wirbt die Humus-Bar auf Facebook für seine Aktion. „Bei uns gibt es keine Araber! Bei uns gibt es keine Juden…Bei uns gibt es Menschen! Und wirklich guten arabischen Hummus! Und großartige jüdische Falafel! Und kostenlosen Nachschlag auf jeden Hummus, egal ob du Araber, Jude, Christ, Indianer, etc. bist.“

Die Aktion ist keine zwei Wochen alt und findet schon großen Anklang. Restaurant-Manager Kobi Tzafrir erzählt der Times of Israel, dass er und sein Personal seitdem schon mehrere Tische mit Arabern und Juden bedient hätten. Die Kampagne sei eine Reaktion auf die wachsende Intoleranz beider Religionen und ein kleiner Schritt, die Menschen wieder zusammenzubringen.

Die Initiative würde von sämtlichen Religionen gut angenommen, so Tzafrir. Die Gerichte sind alle koscher und halal, unterliegen also sowohl den jüdischen als auch den islamischen Speisegesetzen, sodass Juden und Araber sie sich problemlos teilen können. „Wenn es irgendetwas gibt, was diese Menschen zusammenbringen kann, dann ist es Hummus“, meint Tzafrir.

Weil das Restaurant auf seine Aktion soviel positives Feedback erhalten hat, postete es jetzt einen Aufruf für alle Hummus-Lokale weltweit, sich daran zu beteiligen und das gleiche auch bei sich anzubieten.

Seit mehr als drei Wochen eskaliert die Gewalt zwischen Israel und den Palästinensern. Als ein Auslöser der neuen Gewalt gilt ein Streit um die Nutzungsrechte des Tempelbergs in Jerusalem, der Muslimen und Juden heilig ist. Israel streitet palästinensische Vorwürfe ab, es wolle mehr Kontrolle über die drittheiligste Stätte des Islams erlangen. Nach der derzeitigen Regelung dürfen Juden – wie andere nichtmuslimische Besucher – den Tempelberg zwar zu bestimmten Zeiten besichtigen, aber dort nicht beten.

Also Essen für den Frieden? Liebe geht bekanntlich durch den Magen. Liebe muss es ja nicht gleich sein. Aber wenn es dem kleinen Imbiss gelingt, zumindest den Hass bei der Jugend abzubauen, dann hat das Projekt und eine Generation der Gegend Zukunft. Was will man mehr?!

Der Initiator möchte jetzt über Crowdfunding seine Rabatte finanzieren. Wer möchte investieren? Großartige Zinsen oder Renditen wird es wohl nicht geben. Aber man kann nicht alles in Geld messen.

Für uns Menschen ist Frieden unbezahlbar; und ich glaube, das lohnt die Unterstützung dieser Idee.

Guten Appetit!