Il ne fait aucun doute, le mouvement des Gilets jaunes a fait des émules dans le monde entier. La recette consiste à soulever le peuple contre ses dirigeants afin de les obliger à le prendre en compte, que cela soit dans le domaine social ou politique. Il est permis de se poser la question, si les émeutes déclenchées par des citoyens en colère, ne soient pas si spontanées que ça, s’il y a lieu de soupçonner, une manipulation orchestrée par certains marionnettistes pour qui le désordre est une fin en soit, celle de créer les conditions avantageuses afin de s’emparer un jour du pouvoir. Mais la force de frappe des Jaunes au cours du XVIème acte démontre qu’elle risque de s’émousser plus on ira de l’avant. Tout cela devient répétitif. Le grand dialogue a été la réponse adéquate à ce ras-le-bol. Il est l’expression de ce que j’entends par la démocratie, celle de donner la parole à tous les citoyens. Mais il ne suffit pas de se réunir aux quatre coins de France pour discuter, il faut que les options de réformes qui se dessinent, soient mises en application. Ce sera une étape décisive. Dans ce cas-là Emmanuel Macron serait le précurseur d’un renouveau démocratique qui pourrait être appliqué dans le monde entier. Mais il faut reconnaître que sans la descente dans les rues de milliers de personnes frustrées, on n’en serait pas là. Il n’y aurait pas non plus eu un déblocage budgétaire de 10 milliards d’euros, pour améliorer l’ordinaire des plus dépourvus. Dans ce domaine-là le mouvement des Gilets jaunes a été positif. Mais ce qu’il faut lui reprocher, c’est d’avoir servi de plate-forme à des éléments provocateurs, que se soient les néonazis, les antisémites, les racistes ou les casseurs venant de tous bord. Quelle en est la cause? Weiterlesen

Eric Drouet, un des leaders auto-nommés des Gilets Jaune, un routier de 34 ans, a été convoqué par le tribunal de Paris, qui a requis un mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 500,00 € pour avoir organisé le 22 décembre 1918 et le 2 janvier une manifestation sur la voie publique sans déclaration. Une recommandation assez clémente pour certains, car ce chauffeur est pour eux le moteur-même des émeutes, ce que je mets personnellement en doute. Je pense que le tout a été fomenté par des responsables de l’extrême-droite nationaliste et raciste. Me Kheops Lara, avocat d’Eric Drouet, a déclaré à la cour : « Tout le monde est dépassé par le mouvement des “gilets jaunes”. On a du mal à le croire, mais il n’y a pas de chef. Ce procès est clairement politique. On vient le désigner comme figure pensante, et on vous demande de le condamner pour cela. On veut casser ce mouvement par votre décision. C’est un piège qui vous est tendu à vous, juges » Et c’est justement là que le bât blesse. Lorsque Eric Drouet déclare, qu’on ne peut pas le rendre responsable pour tout, cela manque terriblement de panache. Vouloir se dédouaner ainsi n’est pas digne, des GJ qu’il dit représenter. On ne peut pas faire la révolution en étant mi-figue, mi-raison. Un mouvement, quel que soient ses visées politiques, se doit d’avoir une équipe dirigeante qui prend toutes ses responsabilités. C’est justement ce manque de personnalités au sein des Gilets jaunes, qui sera la cause de son déclin. Pour ma part je suis sûr que ce sera le cas, à moins de faits imprévisibles. Je sais, il ne faut pas dire jamais, car les évènements peuvent s’émanciper, ce que je ne désire pas. Weiterlesen

Luiz Inacio Lula da Silva ne va pas lâcher du lest, après que sa candidature aux élections à la présidentielle qui a été invalidée par le tribunal électoral. L’ancien président (2003-2010) qui a été condamné à une peine de plus de 12 ans pour corruption, on l’accuse d’avoir reçu un appartement avec vue sur mer, en cadeau de la part d’une compagnie immobilière, qui désirait en retirer des avantages dans l’attribution de commandes publiques. Lula a réfuté ces accusations et pense qu’il est la victime d’un complot visant à faire passer l’extrême-droite au mois d’octobre. Le dernier sondage de l’institut Datafolha le met avec 39 % des intentions de vote au premier tour en tête des sondages, soit 20 points de plus que le deuxième, le député d’extrême droite Jair Bolsonaro. Ce sera probablement Fernando Haddad, l’ancien maire de Sao Paulo, que le parti des travailleurs mettra à sa place si l’arrêté du tribunal est confirmé. Ce dernier brigue pour l’instant la vice-présidence. Mais le parti ne laissera pas tomber Lula. Il fera appel de cette décision auprès du tribunal constitutionnel. Voilà pour les faits, mais une chose est certaine, le Brésil se trouve une fois de plus dans une situation des plus précaires. Il se pourrait que l’atmosphère s’embrase et que le peuple prenne « pignon sur rue », avec les conséquences qu’on connaît. Quel sera l’attitude de l’armée ? Elle a probablement plus de sympathie pour Jair Bolsonaro, le leader de l’extrême-droite, homophobe, raciste et totalement intolérant que pour une gauche qui aspire à plus d’équité. Il y a du Pinochet dans l’air !

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Erreur Monsieur le Président, lorsque la colère gronde elle prend d’assaut la rue. Ce n’est pas dans les salons mordorés que l’ouvrier ou l’employé feront leurs revendications. Comme une personne connaissant bien l’histoire, il sait bien que c’est un atout de la démocratie que d’exprimer ce qu’on ressent et ceci à toutes heures et tous endroits. Je dois penser à mes différends séjours à Londres, où je me suis rendu au Hyde-Park. J’étais tout particulièrement attiré par le Speakers‘ Corner, où chaque citoyen a le droit de monter sur un cageot afin de s’adresser aux passants. Il y est aussi question de politique. C’est le principe même, du droit à la parole. Emmanuel Macron a beau dire qu’il a tout expliqué au cours de la campagne électorale et qu’il a été élu en bonne connaissance des choses, il doit continuer à convaincre, tout en sachant que la mémoire des gens est très volatile. Il faut répondre constamment « Présent », ce qui pour un dignitaire de la République est un devoir afin d’écarter tous malentendus. Mais il y a un pas que le président ne franchira pas, tout au moins je l’espère, c’est de se laisser influencer par la pression de la rue. Il faut se dire que la plupart des options qu’on choisit au cour d’une vie ne peuvent pas se faire sans critiques. Pour moi j’irais jusqu’à penser que la controverse est un bien pour un chef d’État à la recherche d’un dialogue. Même s’il peut paraître violent, c’est une prise de température nécessaire, même si le score de tels ou tels sondage peut faire mal. Plonger la tête, comme l’autruche dans le sable au moindre danger, n’est pas la bonne marche à suivre. Marie-Antoinette ne pouvait pas s’imaginer dans sa petite ferme du parc du palais royal de Versailles, que les paysans vivaient dans des conditions déplorable à deux pas de là, que la disette les prenait en tenaille. Pas non plus des morts prématurés provoquées par la disette. Elle se prélassait auprès de ses moutons et ne semblait pas entendre les cris de désespoir du peuple. Comme dans les portraits peints par Jean-Honoré Fragonard, où on y voit une jeune femme insouciante qui paraît être au-delà de la cruauté de ce monde. Weiterlesen

Dolores Ibárruri gilt als Ikone des spanischen Widerstandes.

Ihr antifaschistischer Kampfruf „¡No pasarán!“ gehörte wie die Heiligenbilder Che Guevaras zur linken Pop-Kultur. Dabei war Ibárruri eine höchst zwiespältige Figur. Sie war wie viele Kommunisten ihrer Generation eine leidenschaftliche Antifaschistin, aber gleichzeitig in Stalins verbrecherische Politik verstrickt.

Geboren 1895 in Gallarta, einem baskischen Dorf, fiel sie zunächst als religiöse Eiferin auf, bevor sie infolge der Heirat mit einem revolutionären Minenarbeiter zur fanatischen Kämpferin für ein sozialistisches Paradies im Diesseits mutierte. Von Entbehrungen und Schicksalsschlägen geprägt, schloss sie sich 1921 dem PCE – der Kommunistischen Partei – an. Ihren legendären Ruf begründete die wortgewandte Arbeiterführerin im Spanischen Bürgerkrieg, einem Vorspiel des Zweiten Weltkrieges, in dem sich von Hitler und Mussolini unterstützte Faschisten und Anhänger der Republik bekämpften.

Stets schwarz gekleidet, besuchte Ibárruri die republikanischen Soldaten an der Front, hob Schützengräben aus und hielt mit flammenden Reden und Slogans wie unter anderem: „Es ist besser, stehend zu sterben, als auf den Knien zu leben!“ den Widerstandsgeist wach. Ihr Ruf „¡No pasarán!“ (dt.: „Sie werden nicht durchkommen!“) wurde zum Schlachtruf der Verteidiger der Republik.

Dass die Sowjetunion der spanischen Republik als einziges europäisches Land militärisch zu Hilfe eilte, prägte die energische Frau. Sie verachtete Europas „feige Demokratien“ und verehrte Stalin, den „Führer des Weltproletariats“, der das „Licht der Freiheit und der Gerechtigkeit“ zum Leuchten gebracht habe, wie sie 1937 schrieb. Dass Stalin in jenem Jahr gerade Zehntausende von Genossen als Verräter vorführen und erschießen ließ, störte sie nicht.

Nach dem Sieg der Franquisten floh die „Pasionaria“ (dt.: Passionsblume) nach Moskau. Wie Walter Ulbricht überlebte sie dort Stalinschen Säuberungen. Während Ulbricht nach dem Zweiten Weltkrieg eine Diktatur in Ostdeutschland errichten durfte, war Ibárruri in ihrem Moskauer Exil damit betraut, den im Untergrund agierenden PCE auf Kurs zu halten. Ihr Weltbild lässt sich wie folgt zusammenfassen: Die Anhänger Stalins bringen der Welt Freiheit und Demokratie – alle anderen Linken sind Verräter oder Lakaien der Kapitalisten.

Jorge Semprún, spanischer Schriftsteller, ehemaliger Widerstandskämpfer und Kommunist, beschrieb Ibárruri in seinem biografischen Bericht „Von Treue und Verrat“ einmal als „grandiose Erscheinung“ und „begnadete Rednerin mit einer herrlichen Stimme“; ihre Ansichten seien aber grauenvoll simpel und zum Teil einfach idiotisch gewesen. Tatsächlich hat sich Ibárruri – Trägerin des Lenin-Ordens und des Lenin-Friedenspreises – nie wirklich von ihrem totalitären Gedankengut verabschiedet. Noch in den 1960er Jahren ist sie auf Bildern zu sehen, wie sie einen Schwatz mit ihrem Landsmann Ramón Mercader hält, der damals ebenfalls in Moskau lebte – als ordenbestückter Held, weil er Stalins Erzfeind Leo Trotzki 1940 einen Eispickel in den Schädel gerammt hatte. Selbst die Versuche der europäischen Kommunisten, ihre diskreditierten Ideen durch einen zumindest auf dem Papier pluralistischen „Eurokommunismus“ in die Moderne zu retten, trug Ibárruri nur widerwillig mit. 1977 lässt man sie ins demokratische Spanien – nach Asturien – zurückkehren. Die Greisin wird ins Parlament gewählt, stellte aber nur noch eine Randfigur dar.

Als sie 1989 starb – kurz bevor der real existierende Sozialismus ebenfalls das Zeitliche segnete –, urteilte die Presse, dass die Bewunderung der Spanier für sie kaum mit deren überholten Ansichten zu tun habe. Die allgemeine Zuneigung entspringe vielmehr dem Respekt vor einem erfüllten Leben, vor einer Persönlichkeit, die ihren Ideen bis ans Lebensende treu geblieben sei.

 

Also ich habe den Begriff zum ersten Mal in Verbindung mit Stuttgart 21 gehört. „Wutbürger“! Der Bürger/die Bürgerin macht sich Luft! Es reicht! Es langt! Jetzt gehen wir auf die Straße! Pegida … War es da nicht genauso?! Ich will die Hintergründe jetzt nicht bewerten. Auf was es hier ankommt ist der Begriff des „Wutbürgers“ als solchem. Es sei die Frage gestellt, ob wir mittlerweile und mehrheitlich nicht solche sind. Wo kommt das her? Sind unsere Lebensbedingungen so schlecht? Die ersten werden sagen: Klar! Es wird immer schlimmer! Zeit, dass mal einer Klartext redet! Ist das wirklich so? Auf der Rangliste nach dem Bruttoinlandsprodukt rangiert Deutschland auf Platz 4 der Welt, hinter USA, China und Japan. So schlecht kann es nicht sein, dass unsere Bewohner auf die Barrikaden gehen müssen. Woran liegt es also? Ich will einmal die Stichworte „Informationsfluss“ und „Informationszugänglichkeit“ einstreuen. Das Internet! Noch nie war Information so leicht zugänglich wie heute. Das hat nichts mit Wissenssteigerung zu tun. Aber auch das ist ein anderes Thema! Wenn wir in die unterschiedlichsten Foren schauen, ist es oft so, dass an einer bestimmten Stelle ein Stichwort gegeben wird, man antwortet und schon schaukelt es sich hoch. Wir werden zu Wutbürgern erzogen. Die Erziehung erfolgt unterschwellig, im Unterbewusstsein. Wladimir Putin setzt zum Beispiel sogenannte „Trolle“ ein. Das sind Meinungsmacher, die im Internet, unter anderem in Foren, Stimmung für Russland und gegen den politischen Gegner machen. Den USA sagt man Gleiches nach. Es kann also sein, dass man in einem Forum mit einem bezahlten Meinungsmacher diskutiert. Soweit die Politik! Es geht um nackte Interessen. Um diese zu wecken beziehungsweise publik zu machen, muss man sie artikulieren. Man muss das Volk auf die Straße locken, damit es diese in die Welt trägt. Oder man verbreitet sie online. Am besten beides … Der Hintergrund ist der, dass wir als Bürger und Bürgerinnen instrumentalisiert werden. Wir sind Sprachrohr. Stuttgart 21: Man kann darüber diskutieren, ob man für den Umbau oder die Erweiterung eines Bahnhofes so viel Geld investieren muss. Man kann die Frage stellen, ob so viel Natur verbraucht werden muss. Auf der anderen Seite gibt es eines zu beachten: Stuttgart 21 ist ein Projekt nicht nur für die nächsten zwanzig Jahre, sondern auch für das Ende dieses und den Beginn des nächsten Jahrhunderts. Was wir heute bauen, hat Auswirkungen in über hundert Jahren. Die Zeiten der „schwäb´sche Eisebahne“ sind vorbei. Wir können unseren Kindern nicht Zustände von vor fünfzig Jahren überlassen. Die Wahrheit und das Maß liegt wie immer in der Mitte! Es gibt zusehends Menschen, die sich über alles und jenes aufregen; über Tatsachen! Wenn es regnet, regnet es! Das kann man nicht ändern. Man kann sich darüber aufregen oder es auch lassen. Aber genau diese Menschen sind die geeigneten Adressaten für die Meinungsmacher: sie werden instrumentalisiert, um auf die Straße zu gehen, für Interessen einzustehen. Damit wir uns nicht falsch verstehen: wir haben das Recht auf freie Meinungsäußerung und jenes, zu demonstrieren. Aber ein jeder, eine jede prüfe, ob man die eigene Meinung vertritt, von der man überzeugt ist oder sich dem Mainstream anschließt, „weil´s halt so ist“!

Die Moral von der Geschicht´: Gelassene Menschen können freier denken!

© Thomas Dietsch