Gregor Gysi a écrit un best-seller, « Ein Leben ist zu wenig » (Une vie c’est trop peu), qui a été vendu plus de 100000 fois depuis sa parution il y a cinq mois. Cet avocat, qui du temps de la RDA, était le défenseur de nombreux dissidents, avait des rapports assez étroits avec le régime, ce qu’on lui a reproché. Sa réponse : « Comment aurais-je pu être efficace, sans certaines relations ? » Il a été jusqu’à peu, un des leaders de « Die Linke », le parti de gauche issu du SED, la formation dominante de la RDA, dont Erich Honecker était issu. Personne n’a oublié le mur de Berlin, la Stasi, la police de sûreté, qui était omniprésente, les arrestations arbitraires et ceci au nom du socialisme. Le «Die Linke » a pris depuis ses distances par rapport à son aîné et joue depuis l’effondrement du régime autoritaire de la RDA, la carte de la démocratie. Il doit indéniablement cette évolution à Gregor Gysi, qui pendant des années a été député au Bundestag et un des leaders charismatique de ce parti. Il se détachait de ses collègues, peu importe leur couleur politique, par un talent oratoire peu commun en Allemagne. Un homme qui savait parfaitement manier le verbe. Sans vouloir oublier les souffrances occasionnées par le SED et son régime impitoyable, il essaie toujours de tempérer les esprits au sujet de ce passé, en invoquant les acquis sociaux de la RDA. Pas de chômage, un bon système scolaire et j’en passe. Il aurait voulu que la République Fédérale ne rejette pas tout d’un bloc et reprenne les aspects positifs, comme la gérance de la petite enfance, par exemple. De la crèche à la maternelle, toutes les familles pouvaient compter pouvoir y placer leurs enfants, ce qui permis aux mères de pouvoir exercer leur métier et gagner ainsi de l’argent pour le ménage. Ceci moins l’endoctrinement qui était insupportable. Du bourrage de crâne depuis le plus jeune âge. Weiterlesen
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Vox populi !
Erreur Monsieur le Président, lorsque la colère gronde elle prend d’assaut la rue. Ce n’est pas dans les salons mordorés que l’ouvrier ou l’employé feront leurs revendications. Comme une personne connaissant bien l’histoire, il sait bien que c’est un atout de la démocratie que d’exprimer ce qu’on ressent et ceci à toutes heures et tous endroits. Je dois penser à mes différends séjours à Londres, où je me suis rendu au Hyde-Park. J’étais tout particulièrement attiré par le Speakers‘ Corner, où chaque citoyen a le droit de monter sur un cageot afin de s’adresser aux passants. Il y est aussi question de politique. C’est le principe même, du droit à la parole. Emmanuel Macron a beau dire qu’il a tout expliqué au cours de la campagne électorale et qu’il a été élu en bonne connaissance des choses, il doit continuer à convaincre, tout en sachant que la mémoire des gens est très volatile. Il faut répondre constamment « Présent », ce qui pour un dignitaire de la République est un devoir afin d’écarter tous malentendus. Mais il y a un pas que le président ne franchira pas, tout au moins je l’espère, c’est de se laisser influencer par la pression de la rue. Il faut se dire que la plupart des options qu’on choisit au cour d’une vie ne peuvent pas se faire sans critiques. Pour moi j’irais jusqu’à penser que la controverse est un bien pour un chef d’État à la recherche d’un dialogue. Même s’il peut paraître violent, c’est une prise de température nécessaire, même si le score de tels ou tels sondage peut faire mal. Plonger la tête, comme l’autruche dans le sable au moindre danger, n’est pas la bonne marche à suivre. Marie-Antoinette ne pouvait pas s’imaginer dans sa petite ferme du parc du palais royal de Versailles, que les paysans vivaient dans des conditions déplorable à deux pas de là, que la disette les prenait en tenaille. Pas non plus des morts prématurés provoquées par la disette. Elle se prélassait auprès de ses moutons et ne semblait pas entendre les cris de désespoir du peuple. Comme dans les portraits peints par Jean-Honoré Fragonard, où on y voit une jeune femme insouciante qui paraît être au-delà de la cruauté de ce monde. Weiterlesen
Die Witwe des Diktators
Die ehemalige Volksbildungsministerin der DDR, Ehefrau von Staats- und Parteichef Erich Honecker, ist mit 89 Jahren in Chile gestorben.
Den DDR-Bürgern ist vor allem ihre Unerbittlichkeit haften geblieben.
Die Linke, die Nachfolgepartei der PDS, die wiederum aus der SED hervorging, musste sich am 6. Mai 2016 sortieren. Mit Margot Honeckers sei man nicht bewandert und könne auch nichts Qualifiziertes sagen. Heuchelei pur!
Anders die Gegenseite. „Margot Honecker war unbelehrbar bis zum letzten Tag“, sagte der Vorsitzende der Union der Opferverbände Kommunistischer Gewaltherrschaft (UOKG), Dieter Dombrowski. Jeder Mensch frage sich doch mal, ob es richtig war, was er getan habe. „Diese Leute gehören nicht dazu. Margot Honecker lebte bis zum Schluss unter ihresgleichen und unter einer Sozialismus-Scheinweltglocke“. In gewissem Sinne tragisch!
Die frühere DDR-Ministerin für Volksbildung ist tot. Die Witwe des DDR-Staatsratsvorsitzenden und SED-Parteichefs Erich Honecker starb fernab von Deutschland im chilenischen Exil im Alter von 89 Jahren.
Mehr als ein Vierteljahrhundert hatte die Ex-Funktionärin mit eiserner Hand sozialistische Ideologie an Schulen und in Kindergärten der DDR durchgesetzt. Sie war die heimliche, die wahre Machthaberin im Arbeiter- und Bauern-Staat. Ihren Mann soll sie wie eine Marionette geführt haben.
Margot Honecker war Tochter eines Schuhmachers. Die Familie, in die sie 1927 in Halle an der Saale geboren wurde, gab ihr den Weg vor. Der Vater, Gotthard Feist, gehörte der KPD an. Ebenso ihre früh verstorbene Mutter. Beide Eltern engagierten sich nach 1933, der Machtübernahme durch die Nazis, für die KPD, illegal und hoch gefährdet.
Der Vater war zwei Jahre lang im Konzentrationslager Buchenwald interniert. Tochter Margot war kaum zwanzig, als sie nach einer Kindheit und Jugend im nationalsozialistischen Deutschland 1945 der KPD beitrat. Sie wurde schnell zu einer interessanten Figur im neuen Deutschland – in der SED, der Zwangsvereinigung von KPD und SPD.
Schnell stieg sie zur Vorsitzenden der Kinderorganisation „Junge Pioniere“ auf, wurde mit 22 Jahren jüngste Abgeordnete der Volkskammer. Die Arbeit brachte sie mit Erich Honecker zusammen, 1953 heirateten sie. Schon 1951 wurde die gemeinsame Tochter geboren. Von 1963 bis zum Herbst 1989 war Margot Honecker Ministerin für Volksbildung – sie blieb in dieser Funktion nachhaltig in Erinnerung. Gegen den Widerstand der Kirchen führte sie 1978 an den Schulen Wehrunterricht ein.
Christlich engagierte Schüler wurden benachteiligt und bekamen häufig keinen Studienplatz. Noch 1989 hielt Honecker eine „Erziehungsrichtlinie“ hoch, dass der Sozialismus wenn nötig mit der Waffe verteidigt werden müsse.
Einer der Betroffenen, der CDU-Bundestagsabgeordnete Philipp Lengsfeld, sagte: „ … ihre Untaten sprechen für sich. Das von Margot Honecker verantwortete Bildungssystem war die DDR im Kleinen: vernormt, dogmatisch, unfrei.“
Nach dem Zusammenbruch der DDR lebte Margot Honecker mit deutscher Rente in der chilenischen Hauptstadt Santiago de Chile. Gerne wetterte sie gegen den Kapitalismus vor laufender Kamera, in der Hand eine Flasche Coca-Cola. Schlagzeilen machte sie noch, als sie vor dem Bundessozialgericht Nachzahlungen von mehreren tausend Mark erstritt. Auch Erich Honecker reiste Anfang 1993 nach Chile aus, nachdem in Deutschland der Prozess gegen ihn wegen Totschlags von DDR-Flüchtlingen aufgrund seiner Krebserkrankung eingestellt worden war. Er starb 1994 im Alter von 81 Jahren.
Die Staatsanwaltschaft ermittelte gegen Margot Honecker wegen ihrer Verantwortung für Zwangsadoptionen von Kindern, deren Eltern wegen „Republikflucht“ oder „Spionage“ verhaftet worden waren. Auch ihr Prozess wurde 1994 eingestellt.
Die Ex-Ministerin verteidigte bis zum Schluss ihre sozialistischen Überzeugungen ohne Wenn und Aber. Sie stehe zur DDR und lege ihre Sicht nicht auf dem Altar der Zeitgeschichte nieder, auch wenn man sie als „Unbelehrbare“ verleumden würde, beharrte sie.
So wie sie am Beginn der DDR für einen Aufbruch stand, so galt sie ab den späten 1970er-Jahren bis zum Mauerfall als Symbolfigur für den verknöcherten, autoritären Staat. Ein Staat, den sie noch verteidigte, als er längst untergegangen war – und den sie 1964 so charakterisierte: „Bei uns besteht die volle Freiheit, das Leben so zu gestalten, wie es richtig ist.“ Zynischer geht´s kaum!