Benjamin Nétanyahou a promis une semaine avant les élections en Israël, que s’il arrivait au pouvoir, il annexerait la vallée du Jourdain. Une attitude que les Allemands ont eu envers le pays des Sudètes en 1938, celle de blesser les conventions internationales, celles de ne pas respecter l’intégrité des territoires. Il y a donc un peu « d’Hitler » dans tout cela ! Il va s’en dire que personnellement je ne peux pas accepter une telle attitude, qui peut être génératrice de guerre. Le bon ami de Jair Bolnosaro démontre ainsi qu’il va la main dans la main avec l’internationale des fascistes. Ceux qui sont aussi responsables de la recrudescence de l’antisémitisme dans le monde entier. Je trouve l’attitude de cet homme abjecte, mais encore plus qu’il risque d’être élu. Ce qui se passe ici est de la provocation. Je pense que si Néranyahou devait être plébiscité dans de telles conditions, il faudrait remettre en cause les relations que l’Europe entretient avec Israël. Et n’allez surtout pas dire que je suis antisémite ! Je ferais de même pour tous pays agissant de même, comme la Russie avec la Crimée et la sécession du Donbass. Dans un tel cas il faut être conséquent et ne pas accorder son blanc-seing à tous ceux qui réclament un traitement privilégié. Ce qui se passerait si le premier-ministre mettait en marche un tel processus, serait un crime contre l’humanité, car il mettrait en effervescence tout le Proche et Moyen-orient. C’est la raison pour laquelle cela nous regarde, n’en déplaisent aux extrémistes de la droite israélienne. J’ose espérer que la majorité de la population ne suivra pas ce démagogue qui risque de mener le « peuple juif » dans l’abîme, que la démocratie en fin de compte reprendra le dessus par rapport aux fascistes. Je suis plus que déçu que des gens, dont les familles ont souffert sous le joug hitlérien, puissent suivre l’exemple de celui qui a été leur bourreau, de se mettre au diapason avec extrémisme néonazi. Non, je ne peux et veux pas comprendre une telle attitude. La raison une fois de plus, que je soutiendrai par tous les moyens la cause palestinienne.
Certains me diront que mon intention est de « détruire Israël ». Il n’en est pas question. Je suis pour la solution de deux États pouvant réapprendre à vivre ensemble, à se respecter mutuellement. Vous me direz que cela n’est pas possible. Je vous réfuterais que si des hommes et des femmes de bonne volonté veulent arriver à un accord, cela peut se faire. Il n’est pas question de discriminer qui ce se soit pour des questions d’ethnie, de religions et de pensée. S’il n’est pas possible que des gens qui au cours de leur existence ont été meurtris s’asseyent autour d’une table de conférence, cela est désespérant. Mais dans ce contexte l’élément « raciste » joue malheureusement un rôle important. Il est inconcevable que les méthodes employées au cours de l’histoire, qui ont provoqué l’exclusion, puisse être à nouveau être de mise, de part et d’autre. Que l’autocratie dans toute son horreur reprenne le dessus. Benjamin Néthanyahou assène ainsi un coup de poignard aux victimes de la Shoah, celles qui devraient rejeter toutes formes de violence et l’annexion en est une. Au nom des six millions de mort, il serait plus qu’opportun que ce sinistre personnage disparaisse à tout jamais de la scène internationale.
pm