L’OPEC a décidé de réduire le pompage du brut afin que le prix du baril augmente. De 33,24 millions de barils la production devrait passer à 32,5. Une réduction minime qui n’entraînera pas une augmentation immodérée des prix dans les stations services. La crise économique a changé les comportements. Il y a eu réellement des progrès par rapport au gaspillage d’énergie qui jusqu’alors était de mise. Les moteurs brûlent moins d’essence, les immeubles sont mieux isolés. Cela représente une baisse des dépenses d’énergie. Il ne faut pas non plus oublier que des millions de personnes ont dû réduire leur train de vie à cause des restrictions économiques. Il y a aussi le fait que les USA produisent de plus en plus de pétrole provenant du schiste bitumeux. Une pratique écologiquement contestable, mais le fait est que le marché en est submergé. Il faudra que les membres de l‘ OPEC continuent à se serrer la ceinture. Mais il faut aussi voir le revers de la médaille. Pour que la relance puisse se faire il faut générer des ressources. Il serait mieux que cela ne soit pas aux dépends de l’écologie. Je pense malgré tout que l’exploitation des matières premières est de l’argent facile qui ne peut pas être un gage d’avenir. Mais le travail coûte. Tant que les taux d’intérêts seront à zéro, les investisseurs potentiels que sont les banques, seront de plus en plus restrictifs lorsqu’il s’agit de prêter de l’argent. Il est évident que le cours du brut joue un rôle en ce qui concerne une insécurité globale des transferts financiers. Weiterlesen