Dans la cinquième République, le président a besoin d’une majorité cohérente pour gouverner. C’est cela qui donne du fil à retordre à Emmanuel Macron. Même si d’après les sondages, « La République en marche ! » est majoritaire au niveau national, il n’est pas dit qu’au soir du second tour il en soit ainsi. Tout dépend des tractations entre les deux tours dans les circonscription où les candidats n’ont pas obtenu la majorité absolue le 11 juin. La nouvelle donne est, que la plupart des citoyens qui se présentent sont encore inconnus de grand public. Il sera nécessaire de faire la preuve qu’un renouvellement si drastique aura l’aval des Français. Nul ne peut le dire aujourd’hui. Je pense qu’une certaine nervosité plane à l’Élysée. Pour l’instant le gouvernement Philippe devra opérer tout en douceur et ne pas vouloir mettre en marche les nouvelles réformes au pas de charge, en particulier en ce qui concerne le loi du travail. Le prix à payer ne sera pas des moindre, ce qui pourrait semer du doute parmi les électeurs. Mais rien faire n’est pas la solution. Jusqu’au jour du premier tour, les Français doivent avoir l’impression qu’ils sont gouvernés. Je pense qu’il serait mieux de parler jusqu’alors de la moralisation de le vie politique. La grande crainte d’Emmanuel Macron, doit être de se trouver dans une situation analogue à celle de la 4ème République, où presque tous les dix jours un nouveau gouvernement devait être constitué. L’autre serait d’être complètement dépendant du LR, qui a revendiqué vendredi à Vincennes, sont intention de gouverner. Il est certain que le peuple est bien au courant de cet état de faits. La volonté d’entamer de profondes réformes a été exprimée à la présidentielle. Jusqu’à présent, sauf un revers de taille, le président a obtenu une majorité, avec laquelle il pouvait mettre en pratique ses projets. On peut espérer qu’il en soit ainsi. Weiterlesen