Le 3 octobre Mickaël Harpon, 45 ans, a poignardé quatre de ses collègues à la préfecture de police de Paris. Il a été ensuite été abattu. Maintenant il ressort au cours de l’enquête que cet homme, jusqu’à présent assez terne, avait été récupéré par le salafisme, une tendance extrémiste de l’Islam. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a repris de ce fait l’enquête et a déclaré qu’il y avait eu : « assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste », « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle » Il s’est donc agi d’un cheval de Troie. Cela revient à dire que l’attentat a eu lieu de l’intérieur. Cela a une nouvelle qualité, si je puis m’exprimer ainsi. Je trouve cette « montée en puissance » du terrorisme international des plus inquiétantes, car elle a pour but de déstabiliser nos institutions, de les rendre vulnérables. Cela peut aussi se passer au sein des centrales atomiques avec les conséquences qu’on sait. Il faudra sans aucun doute revoir sa copie en ce qui concerne la sécurité des cibles sensibles. La préfecture de police en est une. Vous pouvez vous imaginer que la suspicion sera de plus en plus à l’ordre du jour. Que tout le monde se méfiera de tout le monde. Le résultat sera une atmosphère viciée, qui risque d’entraver l’efficacité des services concernés. Le pire dans tout cela, c’est que personne ne peut vraiment se défendre efficacement contre les sous-marins. Vous passez vos journées avec des collègues, allez de temps en temps boire un verre pour en arriver là. Un cauchemar. Weiterlesen