Et vlan, nous voilà nouveau forcé de prouver que nous avons des couilles bien pendues ! Le mythe de la virilité nous poursuit sans arrêt. « Notre bite et nos couilles pèsent des tonnes à tous les moments de notre vie. On tire nos couilles comme Sisyphe trimballe son rocher. C’est un système stupide », résume Sébastien Garcin, un directeur marketing d’une grande société. Il est vrai que bien des mes congénères se croient obligés de se vendre comme des super-mecs depuis que le féminisme gagne du terrain. Mais tout cela est en grande partie une légende. Nous oublions souvent que les hommes sont des êtres extrêmement sensibles, vivant constamment dans la crainte de ne pas pouvoir satisfaire leurs partenaires. Un grand nombre de types ont des problèmes avec l’impuissance, un phénomène très répandu. En voulant faire de l’amour des joutes sportives, on détruit les sentiments. Je pense que cette course incessante qui consiste à vouloir se prouver sans arrêt cause un déséquilibre. Pour pouvoir se faire une idée de ce qui se passe, je ne peux pas ignorer le mouvement MeToo. Il est question de l’agression sexuelle, qui est mise avec raison au pilori, mais cette action soulève aussi certaines questions. D’un côté il est possible de lire dans la presse des critiques acerbes contre les tous ceux qui ne correspondent pas au mythe de la virilité, qui sont accusés d’impuissance. Il y a de cet fait des attentes qui ne peuvent pas être assouvies, par rapport à l’idéal masculin que nombre de femmes ont. Weiterlesen

Ce qui semblait jusqu’à ce jour comme immuable, s’est enflammé comme une boîte d’allumettes. Des centaines d’années d’histoires, de traditions… Notre-Dame était un gage de continuité ! Les Français pouvaient s’y fier, y trouver leurs repaires peu importe qu’ils soient chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Elle était un roc dans la tourmente. Beaucoup d’entre-nous ont l’impression d’être aujourd’hui des orphelins délaissés par la destinée. Le choc restera encore longtemps ancré en nous. Il est pour moi significatif, que nous soyons encore, au 21ème siècle, malgré le progrès technologique, dépendant de tels symboles. La logique peut nous animer jusqu’à un certain point, mais il faut constater qu’au bout du compte, seuls les sentiments nous guident. Lorsqu’il est question de pragmatisme, il est permis d’en douter. C’est un vœu pieu, rien de plus, rien de moins ! Vouloir ainsi se détacher des lois de la survie, ne mène finalement à rien. Au bout du compte seul l’instinct reprend le dessus, il nous prend en otage. La raison pour laquelle nombre de nos initiatives sont irrationnelles, comme les sentiments qui nous animent ces derniers jours. Je me suis demandé pour quelle raison je suis bien plus touché par l’incendie de la basilique de Notre-Dame que par le génocide au Yémen, où des milliers d’enfants sont massacrés, ou toute une culture subit des bombardements dévastateurs, où la torture est de mise. Je dois dire que j’ai un sentiment de honte, lorsque j’ai constaté cet état de fait. Pour moi une question de conscience que je ne peux pas ignorer. Weiterlesen

En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur mari ou ex-conjoint en France, c’est à dire une tous les trois jours. Chaque année 220 000 épouses ou compagnes subissent des violences de la part des hommes, ceci en 2017. 250 d’entre-elles sont violées chaque jour. Voilà pour les faits. Sans oublier le harcèlement au travail. Un tiers des salariées est concerné. Voilà pour les chiffres. Pour ne pas devoir livrer leurs enfants à la violence de leur père, bon nombre de mères essaient de minimiser la situation dans laquelle elles se trouvent. « Je suis tombée dans les escaliers ! », c’est une excuse fréquente lorsque des amies ou des collègues lui demandent la raison de ses hématomes. Elles ont beaucoup de pudeur, malgré ce qui leur est arrivé. Il est rare qu’elles déposent plainte. En plus il y a la mauvaise conscience. Ne sont-elles pas en partie responsables de ce qui leur arrive ? Pourquoi ne se sont-elles pas aperçues à qui elles avaient affaire ? « Il était doux, prévenant lorsque nous nous sommes connus ! » Il est vrai qu’il y a des métamorphoses dues en partie aux soucis. L’argent joue un rôle de taille. Lorsqu’il n’y a pas d’enfants les conjoints peuvent aller travailler à plein temps. Avec deux salaires ils peuvent se payer du bon temps. Cela commence à se détériorer avec la venue du premier enfant. Il faudra couper la poire en deux, ce qui représente moins de revenus, tout au moins dans un premier temps. Puis l’homme qui ne pourra plus revendiquer pour lui seul l’amour de sa femme. Il sera obligé de partager. Vient s’ajouter le stress dû au bébé, qui pleure souvent la nuit. Un manque de sommeil pour les deux, des récriminations au sujet du rôle de chacun. « Tu ferais bien de me prêter main-forte ! » Peux-tu le langer ! » Ceci au nom de l’égalité des sexes. « Tu oublies que je dois aller au boulot, pendant que tu la traînes douce ! » Weiterlesen

Le plus vieux job du monde, que l’on veuille ou non, est la prostitution. Paris accueille son premier festival ayant comme sujet le travail du sexe. Tous ceux qui critiquent notamment les femmes qui vendent leur corps à des clients en manque, devraient se dire qu’il faut être à deux pour que cela fonctionne. Les hommes sont aussi concernés car sans eux le business ne pourrait pas fonctionner. De même sur les trottoirs, réservés à l’homosexualité. Quel est mon sentiment à ce sujet ? Tout d’abord il m’en va de l’honneur des femmes, tant qu’elles ne sont pas forcées par des proxénètes à se prêter à de telles pratiques, je leur accorde le droit de se prostituer. Il y a certes l’attrait de gagner de l’argent relativement facile, mais parfois aussi le besoin d’assouvir des désirs corporels, que le couple ne peut pas donner. Il faut faire une différence entre la sexualité et les sentiments amoureux. Je conçois que cela est difficile. La fidélité, comme l’entend la civilisation judéo-chrétienne, ignore souvent le corps, qu’elle considère comme un élément essentiel du péché, une entrave à l’élévation divine. Des religions souvent asexuées ne tenant pas compte des instincts dont sont pourvus les hommes. Vouloir les obliger à la virginité ou à considérer toutes approches intimes comme étant réservées uniquement à la procréation, c’est méconnaître des besoins essentiels, qui pour la plus par d’entre-nous font partie de notre instinct. Je veux parler de l’attirance sexuelle, sans laquelle l’amour serait plus ou moins tronqué. Weiterlesen

On est jamais mieux servi que par soi-même ! C’est ce que se disent les masturbateurs. Mais pas qu’eux ! Nous nous trouvons dans une société pour qui la solidarité à quelque chose de suspect. Au lieu de faire l’amour, certains préfèrent la veuve-poignet. Au moins c’est du solide et ne déclenche pas des questions interminables. Du boulot bien fait et après « la branlette », on peut se remettre à gamberger à autre chose. Que d’ennuis évités ! Pour les femmes, il pourrait en être de même, après l’emploi du godemichet. Mais c’est ne pas tenir compte de sa sensibilité mentale, qui contrairement aux hommes, ne se laisse par mettre au rencard après une bonne masturbation. Si un journal sérieux comme « Le Monde » se demande, si elle ne va pas un jour remplacer la sexualité à deux, je ne verrais pas de raisons de me passer de ce plaisir ! Non, n’ayez crainte je ne me caresse pas actuellement, je veux seulement parler de la nécessité pour moi aussi d’évoquer un problème essentiel de la pratique de la vie. Je ne verrais pas pourquoi, pour des raisons de bienséance, je me passerais de mettre mon grain de sel dans la soupe. Ce déni du couple, de l’échange entre deux êtres humains, explique bien à mon avis le désarroi dans lequel se trouve la société. Weiterlesen

Peut-être aurais-je dû écrire un article au sujet des manifestants néonazis qui ont eu peur de se rendre à Washington pour défendre la suprématie blanche des États-Unis, dont le président est un adepte, quoiqu’il dise ? J’aurais mentionné que des dizaines de milliers de conte-manifestants antifascistes les attendaient contre-pied. Et puis après ? Les nouvelles de la nuit ne me donnèrent guère d’autres informations, qui auraient pu étayer mon article, la raison pour laquelle je me suis replié sur l’histoire d’amour de Laurence, une Française et Kirk, un Néerlandais. Les deux veufs, après une longue hyménée, qui d’après leurs dires avait été heureuse, ont voulu rompre leur solitude affective. Ils ont eu recourt à l’internet et se sont retrouvés ainsi ensemble. Des être qui en temps normal, n’auraient jamais utilisés ce moyen de communication pour faire connaissance. Depuis les 5 mois, où ils sont un couple, Laurence prétend qu’elle est comme électrisée lorsqu’il la touche. Lui aussi parle d’un paradis des sens. Et me voilà pongé en plein dans la thèse que j’ai émise, quant à la thérapie de mes douleurs, celle d’éveiller le désir, pour mettre un frein aux ravages causés par la vieillesse et la maladie. Il est bien sûr impossible de repousser l’échéance du départ aux calendes grecques, mais il est possible de « se payer » du bon temps, ce qui n’est pas négligeable, jusqu’à l’instant, où il s’agit de rendre les clefs. Mais ce serait un peu tenu que de considérer un tel amour, comme un répit apporté aux affres de l’âge. Ce qui me plaît dans l’histoire de ce couple, c’est la preuve que les sentiments amoureux ne connaissent pas de limites, qu’ils peuvent réapparaître lorsqu’on s’attend le moins. Je pense qu’il est grand temps de repousser tous les tabous dans le domaine gériatrique lorsqu’il s’agit de la sexualité. Vous direz peut-être que je suis un obsédé, mais tant pis. J’y vois avant tout un phénomène sociétal, où la fraîcheur de la jeunesse est poussée aux nues. Weiterlesen

L’Assemblée Nationale a adopté en première lecture le projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes. Les députés ont déploré que la présomption de non-consentement qui considère que toutes pénétrations d’enfants de moins de 15 ans, est un viol, ait été rayée du projet de loi. Marlène Schiappa, secrétaire d’État pour l’égalité entre les femmes et les hommes, a eu des doutes que cet article puisse passer le cap de la juridiction. Et pourtant c’était un des articles essentiels pour préserver les jeunes contre la pédophilie. Je trouve certes bien que le législateur impose quelques priorités, mais j’y vois aussi de graves problèmes psychologiques. En particulier en ce qui concerne le comportement à avoir, lorsqu’on essaie de conquérir un partenaire, quel que soit son sexe. Il y a les cas d’agressions sexuelles, qui ne laissent aucun doute dans leurs intentions : celles de violer. Dans de tels cas les punissions doivent être des plus sévères. Dès qu’une personne dit non, il n’y a pas de circonstances atténuantes. C’est tout à fait différent dans les cas, où le refus n’est pas prononcé d’une manière claire. Cela se passe souvent parce que les victimes ont peur de provoquer encore plus de violence chez l’agresseur. Mais il y a aussi des cas qui se situent dans un no-mans-land, qui fait partie d’un certain jeu, celui d’attiser le désir. Le verdict de bien des procès se trouve dans ces zones d’ombre. Weiterlesen