Le plus vieux job du monde, que l’on veuille ou non, est la prostitution. Paris accueille son premier festival ayant comme sujet le travail du sexe. Tous ceux qui critiquent notamment les femmes qui vendent leur corps à des clients en manque, devraient se dire qu’il faut être à deux pour que cela fonctionne. Les hommes sont aussi concernés car sans eux le business ne pourrait pas fonctionner. De même sur les trottoirs, réservés à l’homosexualité. Quel est mon sentiment à ce sujet ? Tout d’abord il m’en va de l’honneur des femmes, tant qu’elles ne sont pas forcées par des proxénètes à se prêter à de telles pratiques, je leur accorde le droit de se prostituer. Il y a certes l’attrait de gagner de l’argent relativement facile, mais parfois aussi le besoin d’assouvir des désirs corporels, que le couple ne peut pas donner. Il faut faire une différence entre la sexualité et les sentiments amoureux. Je conçois que cela est difficile. La fidélité, comme l’entend la civilisation judéo-chrétienne, ignore souvent le corps, qu’elle considère comme un élément essentiel du péché, une entrave à l’élévation divine. Des religions souvent asexuées ne tenant pas compte des instincts dont sont pourvus les hommes. Vouloir les obliger à la virginité ou à considérer toutes approches intimes comme étant réservées uniquement à la procréation, c’est méconnaître des besoins essentiels, qui pour la plus par d’entre-nous font partie de notre instinct. Je veux parler de l’attirance sexuelle, sans laquelle l’amour serait plus ou moins tronqué. Weiterlesen