Et vlan, nous voilà nouveau forcé de prouver que nous avons des couilles bien pendues ! Le mythe de la virilité nous poursuit sans arrêt. « Notre bite et nos couilles pèsent des tonnes à tous les moments de notre vie. On tire nos couilles comme Sisyphe trimballe son rocher. C’est un système stupide », résume Sébastien Garcin, un directeur marketing d’une grande société. Il est vrai que bien des mes congénères se croient obligés de se vendre comme des super-mecs depuis que le féminisme gagne du terrain. Mais tout cela est en grande partie une légende. Nous oublions souvent que les hommes sont des êtres extrêmement sensibles, vivant constamment dans la crainte de ne pas pouvoir satisfaire leurs partenaires. Un grand nombre de types ont des problèmes avec l’impuissance, un phénomène très répandu. En voulant faire de l’amour des joutes sportives, on détruit les sentiments. Je pense que cette course incessante qui consiste à vouloir se prouver sans arrêt cause un déséquilibre. Pour pouvoir se faire une idée de ce qui se passe, je ne peux pas ignorer le mouvement MeToo. Il est question de l’agression sexuelle, qui est mise avec raison au pilori, mais cette action soulève aussi certaines questions. D’un côté il est possible de lire dans la presse des critiques acerbes contre les tous ceux qui ne correspondent pas au mythe de la virilité, qui sont accusés d’impuissance. Il y a de cet fait des attentes qui ne peuvent pas être assouvies, par rapport à l’idéal masculin que nombre de femmes ont. Weiterlesen

« Le but de la pénétration au fond n’est pas vraiment le plaisir des deux partenaires, mais en premier lieu celui de l’homme, puis éventuellement celui de la femme (d’ailleurs la pénétration cesse généralement quand l’homme a atteint son plaisir). C’est l’instauration d’une relation inégalitaire comme modèle. » C’est ce que dit le romancier Martin Page. N’y aurait-il pas un sujet plus important à évoquer ce matin, comme le sondage des Européennes au Royaume Uni, où les partisans du Brexit sous la houlette de Nigel Farage obtiendraient 34 %, soit plus de voix que les Tories et le Labour ensemble. De quoi bander ! Ou de parler de Donald Trump, qui croit pénétrer les Chinois en affichant une virilité à tous crins au monde entier. Peut-être aussi évoquer Marine Le Pen, qui veut nous faire croire qu’elle n’est pas de collusion avec Steve Bannon, le baiseur, raciste, antisémite, facho, Américain de son état. Je pourrais aussi évoquer Bayer, qui présente ses excuses à la France au sujet de la mise à fiche par Monsanto, de personnalités, refusant d’asperger leurs chrysanthèmes avec du Glyphosat. Eh Pierre que se passe-t-il ? Il préfère parler d’affaires de cul, que de politique lundi à l’aube. Peut-être une réaction identique à celle du Monde, qui en a probablement plein les basques de toutes ces mauvaises nouvelles ! Revenons à nos moutons, qui eux aussi pratiquent la pénétration et qui n’ont rien à foutre de l’orgasme, si j’en crois les lois du troupeau. Ils n’ont pas le temps de faire joujou avec les brebis, car comme tous moutons qui se respectent, ils doivent faire des agneaux, afin que nous pouvions continuer à manger du gigot. Je ne pense pas que ce sont eux qui se creuseront les méninges comme Martin Page qui écrit : « Si la sexualité était une question de plaisir, les femmes seraient moins pénétrées et les hommes le seraient davantage ». Weiterlesen

Le sommet de Rome contre les abus sexuels envers les mineurs arrivera aujourd’hui à son terme. Le but est de lutter d’une manière plus efficace contre la pédophilie en forçant les évêques de rendre public les affaires connues, ce qui n’était de loin pas le cas. Le cardinal Reinhardt Marx, évêque de Munich-Freising, a déclaré hier que bon nombre de documents avaient été sciemment détruits afin de protéger les prêtres coupables. Essayez de vous imaginer, ce qui se passerait dans un tel cas dans le droit pénal. Vous seriez avec raison inculpés pour entrave à la justice, ce qui serait passible de prison. Ceci de la part d’une institution qui se place moralement au-dessus des autres et qui devrait montrer un exemple d’intégrité. Il est évident que l’église catholique se trouve dans une des situations les plus précaires de sa longue histoire. Même si je salue les efforts qu’elle fait pour aborder ce phénomène nauséabond, j’ai l’impression jusqu’à maintenant que les vrais problèmes ne sont pas abordés comme il devrait l’être. Il en va du pourquoi. La première question qui se pose est de savoir s’il y a des raisons institutionnelles à ce phénomène. Il me paraît évident que pour des pédophiles notoires l’Église est un terrain de prédilection pour leurs agissements. Ils sont en contact constant avec des enfants. Une situation jusqu’alors propice pour leurs méfaits. Comment envisager de nouvelles disposition dans le cadre du catéchisme ? Faut-il donner aux laïcs une part plus importante encore dans de telles activités ? Il est clair que c’est dans le recrutement des prêtres que le bât blesse, mais comment éviter les dérives? Y aura-t-il à l’avenir des critères plus draconiens à ce sujet ? Mais pour moi une chose est certaine, par la répression on ne rendra pas caduque la pédophilie. Weiterlesen

On est jamais mieux servi que par soi-même ! C’est ce que se disent les masturbateurs. Mais pas qu’eux ! Nous nous trouvons dans une société pour qui la solidarité à quelque chose de suspect. Au lieu de faire l’amour, certains préfèrent la veuve-poignet. Au moins c’est du solide et ne déclenche pas des questions interminables. Du boulot bien fait et après « la branlette », on peut se remettre à gamberger à autre chose. Que d’ennuis évités ! Pour les femmes, il pourrait en être de même, après l’emploi du godemichet. Mais c’est ne pas tenir compte de sa sensibilité mentale, qui contrairement aux hommes, ne se laisse par mettre au rencard après une bonne masturbation. Si un journal sérieux comme « Le Monde » se demande, si elle ne va pas un jour remplacer la sexualité à deux, je ne verrais pas de raisons de me passer de ce plaisir ! Non, n’ayez crainte je ne me caresse pas actuellement, je veux seulement parler de la nécessité pour moi aussi d’évoquer un problème essentiel de la pratique de la vie. Je ne verrais pas pourquoi, pour des raisons de bienséance, je me passerais de mettre mon grain de sel dans la soupe. Ce déni du couple, de l’échange entre deux êtres humains, explique bien à mon avis le désarroi dans lequel se trouve la société. Weiterlesen

Peut-être aurais-je dû écrire un article au sujet des manifestants néonazis qui ont eu peur de se rendre à Washington pour défendre la suprématie blanche des États-Unis, dont le président est un adepte, quoiqu’il dise ? J’aurais mentionné que des dizaines de milliers de conte-manifestants antifascistes les attendaient contre-pied. Et puis après ? Les nouvelles de la nuit ne me donnèrent guère d’autres informations, qui auraient pu étayer mon article, la raison pour laquelle je me suis replié sur l’histoire d’amour de Laurence, une Française et Kirk, un Néerlandais. Les deux veufs, après une longue hyménée, qui d’après leurs dires avait été heureuse, ont voulu rompre leur solitude affective. Ils ont eu recourt à l’internet et se sont retrouvés ainsi ensemble. Des être qui en temps normal, n’auraient jamais utilisés ce moyen de communication pour faire connaissance. Depuis les 5 mois, où ils sont un couple, Laurence prétend qu’elle est comme électrisée lorsqu’il la touche. Lui aussi parle d’un paradis des sens. Et me voilà pongé en plein dans la thèse que j’ai émise, quant à la thérapie de mes douleurs, celle d’éveiller le désir, pour mettre un frein aux ravages causés par la vieillesse et la maladie. Il est bien sûr impossible de repousser l’échéance du départ aux calendes grecques, mais il est possible de « se payer » du bon temps, ce qui n’est pas négligeable, jusqu’à l’instant, où il s’agit de rendre les clefs. Mais ce serait un peu tenu que de considérer un tel amour, comme un répit apporté aux affres de l’âge. Ce qui me plaît dans l’histoire de ce couple, c’est la preuve que les sentiments amoureux ne connaissent pas de limites, qu’ils peuvent réapparaître lorsqu’on s’attend le moins. Je pense qu’il est grand temps de repousser tous les tabous dans le domaine gériatrique lorsqu’il s’agit de la sexualité. Vous direz peut-être que je suis un obsédé, mais tant pis. J’y vois avant tout un phénomène sociétal, où la fraîcheur de la jeunesse est poussée aux nues. Weiterlesen

L’Assemblée Nationale a adopté en première lecture le projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes. Les députés ont déploré que la présomption de non-consentement qui considère que toutes pénétrations d’enfants de moins de 15 ans, est un viol, ait été rayée du projet de loi. Marlène Schiappa, secrétaire d’État pour l’égalité entre les femmes et les hommes, a eu des doutes que cet article puisse passer le cap de la juridiction. Et pourtant c’était un des articles essentiels pour préserver les jeunes contre la pédophilie. Je trouve certes bien que le législateur impose quelques priorités, mais j’y vois aussi de graves problèmes psychologiques. En particulier en ce qui concerne le comportement à avoir, lorsqu’on essaie de conquérir un partenaire, quel que soit son sexe. Il y a les cas d’agressions sexuelles, qui ne laissent aucun doute dans leurs intentions : celles de violer. Dans de tels cas les punissions doivent être des plus sévères. Dès qu’une personne dit non, il n’y a pas de circonstances atténuantes. C’est tout à fait différent dans les cas, où le refus n’est pas prononcé d’une manière claire. Cela se passe souvent parce que les victimes ont peur de provoquer encore plus de violence chez l’agresseur. Mais il y a aussi des cas qui se situent dans un no-mans-land, qui fait partie d’un certain jeu, celui d’attiser le désir. Le verdict de bien des procès se trouve dans ces zones d’ombre. Weiterlesen

Je pourrais parler ce soir d’Emmanuel Macron, de la folie des Catalans, de notre cher ami Poutine ou du magnifique, du sublime Donald, mais ce soir j’ai d’autres chats à fouetter, je vais parler de sexualité. « Mais pourquoi Pierre ? » Parce que tout le monde le fait lorsqu’il n’a pas d’autres sujets en tête. Et si nous nous détendions un peu, cela ne ferait pas de mal ! « Mais attention, tu te fourvoies sur un terrain mouvant ! ». Oui tu as raison lorsque tout le monde parle de harcèlement, ce n’est peut-être pas prudent ! À en croire les journaux tout le monde aurait été une fois ou l’autre attouché, baisé, pénétré ! On est loin de mai 68, où il n’était que question d’amour libre. Au point, où les Verts allemands ne voyaient aucun mal à ce que des adultes et des enfants aient des rapports sexuels entre eux. Ont-ils pris référence à la Grèce antique ? Maintenant ils s’en mordent les doigts. Eux aussi ont pris conscience de la monstruosité de tels viols ! Parlez de consentement mutuel, comme ils l’avaient fait, était un des mensonges des plus vils ! Ceci au nom de la liberté. Adieu les communes, où des gourous aux regards de jouisseurs garnissaient d’ésotérisme leurs propos pour assouvir leurs envies de voyeurs. Des psychologues qui voyaient dans la débauche des vertus thérapeutiques. Et maintenant, casse coup ! Un regard doux porté sur une inconnue peut vous causer de terribles ennuis. C’est peut-être la raison pour laquelle dans le métro, tout le monde à les yeux rivés sur son smartphone. De plus en plus de personnes vivent en vase-clos. On est entré dans une société pour qui la fausse pudeur est devenue une arme redoutable. Si on veut se débarrasser de quelqu’un, il n’y a qu’à l’accuser d’avoir quitté le chemin aseptique de la morale. Et j’en passe… Weiterlesen