« Le but de la pénétration au fond n’est pas vraiment le plaisir des deux partenaires, mais en premier lieu celui de l’homme, puis éventuellement celui de la femme (d’ailleurs la pénétration cesse généralement quand l’homme a atteint son plaisir). C’est l’instauration d’une relation inégalitaire comme modèle. » C’est ce que dit le romancier Martin Page. N’y aurait-il pas un sujet plus important à évoquer ce matin, comme le sondage des Européennes au Royaume Uni, où les partisans du Brexit sous la houlette de Nigel Farage obtiendraient 34 %, soit plus de voix que les Tories et le Labour ensemble. De quoi bander ! Ou de parler de Donald Trump, qui croit pénétrer les Chinois en affichant une virilité à tous crins au monde entier. Peut-être aussi évoquer Marine Le Pen, qui veut nous faire croire qu’elle n’est pas de collusion avec Steve Bannon, le baiseur, raciste, antisémite, facho, Américain de son état. Je pourrais aussi évoquer Bayer, qui présente ses excuses à la France au sujet de la mise à fiche par Monsanto, de personnalités, refusant d’asperger leurs chrysanthèmes avec du Glyphosat. Eh Pierre que se passe-t-il ? Il préfère parler d’affaires de cul, que de politique lundi à l’aube. Peut-être une réaction identique à celle du Monde, qui en a probablement plein les basques de toutes ces mauvaises nouvelles ! Revenons à nos moutons, qui eux aussi pratiquent la pénétration et qui n’ont rien à foutre de l’orgasme, si j’en crois les lois du troupeau. Ils n’ont pas le temps de faire joujou avec les brebis, car comme tous moutons qui se respectent, ils doivent faire des agneaux, afin que nous pouvions continuer à manger du gigot. Je ne pense pas que ce sont eux qui se creuseront les méninges comme Martin Page qui écrit : « Si la sexualité était une question de plaisir, les femmes seraient moins pénétrées et les hommes le seraient davantage ». Weiterlesen