De plus en plus de malades, de moins en moins de médecins, une pénurie endémique de très bons praticiens. Nous sommes livrés à eux et ne pouvons pas nous défendre, car comme il se doit, nous sommes des ignorants ! Voilà pour le cliché, qui comme tous clichés a sa part de vérité. Le sens humain manque malheureusement parfois chez ceux qui se croient « appelés » à exercer ! Est-ce pour eux une question de statut social, d’avoir choisi une profession, qui pour être efficace, devrait être considérée comme un sacerdoce ? Puis il y a une qualité qui ne s’apprend pas, c’est celle d’aimer son prochain, notamment quand il est dans le besoin. Je pense qu’il y a souvent à la base de tout cela un faux casting. Certes les capacités intellectuelles sont indispensables, mais plus encore le doigté en ce qui concerne l’approche des patients, la curiosité, l’esprit de solidarité. Les malades ne sont pas des voitures en panne. Ils ont une âme. Je serais d’avis qu’il faut attaché bien plus d’importance aux capacités sociales des futurs médecins, je veux parler de l’empathie, qui est un élément essentiel dans les thérapies. Certes le numerus clausus est appliqué, mais si la sélection se fait qu’au vu des notes, je ne peux qu’émettre des doutes. Je n’aurais aucune objection que chaque aspirant fasse au préalable un apprentissage d’aide-soignant, afin qu’il puisse bien jauger si humainement il peut assumer une telle profession. C’est à dire d’accepter que le bien des patients est une priorité absolue. Ces semestres de formation devraient être à mon avis inclus dans le cursus universitaire. Weiterlesen

Lorsque j’aborde le thème de la pauvreté des enfants, je deviens émotif. Je ne peux pas garder la tête froide en pensant que les petits souffrent parce que leurs parents sont à la dérive, que ce soit par un coup du destin ou par désintérêt pour leur progéniture. Le droit à une existence décente des mineurs est pour moi fondamental. C’est le miroir d’une société, qui souvent par sa dureté, est insurmontable envers ses enfants. Il est bon que l’État, représenté par Emmanuel Macron, se soit décidé de soutenir d’une manière plus efficace tous ceux qui vivent dans la précarité. Agnès Buzyn, et Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes ont déclaré hier que le gouvernement mettrait à disposition, pendant les 4 ans avenir, 8 milliards d’euros pour enrayer les effets pervers la misère.  « Notre système social, avec beaucoup de prestations monétaires, a permis de stabiliser la pauvreté même en cas de crise, pas de renverser le destin des jeunes les plus touchés et de rompre avec la reproduction de la pauvreté. » Pour Olivier Noblecourt, « les plans successifs ne parviennent pas à éradiquer la précarité. C’est pourquoi il faut sortir de cette impuissance publique ». Je vais pas énumérer les mesures qui devraient être prises, mais plutôt m’atteler à la question comment éradiquer la pauvreté pour les nouvelles générations à l’avenir ? L’État-providence devrait intervenir que dans l’urgence, pas dans la durée. Il n’est pas indiqué que la collectivité finance à la longue un nombre grandissant de laissés pour compte. De vouloir faire d’une partie de la population des assistés, serait une erreur. Weiterlesen