De plus en plus de malades, de moins en moins de médecins, une pénurie endémique de très bons praticiens. Nous sommes livrés à eux et ne pouvons pas nous défendre, car comme il se doit, nous sommes des ignorants ! Voilà pour le cliché, qui comme tous clichés a sa part de vérité. Le sens humain manque malheureusement parfois chez ceux qui se croient « appelés » à exercer ! Est-ce pour eux une question de statut social, d’avoir choisi une profession, qui pour être efficace, devrait être considérée comme un sacerdoce ? Puis il y a une qualité qui ne s’apprend pas, c’est celle d’aimer son prochain, notamment quand il est dans le besoin. Je pense qu’il y a souvent à la base de tout cela un faux casting. Certes les capacités intellectuelles sont indispensables, mais plus encore le doigté en ce qui concerne l’approche des patients, la curiosité, l’esprit de solidarité. Les malades ne sont pas des voitures en panne. Ils ont une âme. Je serais d’avis qu’il faut attaché bien plus d’importance aux capacités sociales des futurs médecins, je veux parler de l’empathie, qui est un élément essentiel dans les thérapies. Certes le numerus clausus est appliqué, mais si la sélection se fait qu’au vu des notes, je ne peux qu’émettre des doutes. Je n’aurais aucune objection que chaque aspirant fasse au préalable un apprentissage d’aide-soignant, afin qu’il puisse bien jauger si humainement il peut assumer une telle profession. C’est à dire d’accepter que le bien des patients est une priorité absolue. Ces semestres de formation devraient être à mon avis inclus dans le cursus universitaire. Weiterlesen