Bernard Chenebault, le président des amis du Palais de Tokyo, une association de collectionneurs et de bienfaiteurs du musée d’art contemporain, s’est comporté comme un désaxé en incitant « ses amis » de passer à l’action contre Greta Thunberg, un appel au crime. « Cette folle rajoute une couche de haine dans notre société déjà fort agitée par de mauvais sentiments de toute part », et « j’espère qu’un désaxé va l’abattre ». Il va sans dire que Emma Lavigne, la directrice du Palais de Tokyo soit choquée par de telles menaces. « Je suis abasourdie par les propos surréels de cet homme que je ne connais pas, et dont nous nous désolidarisons, bien sûr, complètement. Je l’ai aussitôt appelé pour exiger des excuses publiques, et lui signifier que son départ, programmé pour bientôt, devait être accéléré. » Le président de cette association, Bernard Chenebault, s’est empressé de faire son mea culpa. « Hier, samedi 28 septembre, j’ai utilisé sur Facebook des mots graves et totalement déplacés contre Greta Thunberg. Je regrette profondément ces propos qui ont heurté de nombreuses personnes, à qui je présente mes excuses pour l’indignation qu’ils ont ressentie. Bien sûr, je n’appelle aucunement au meurtre de Greta Thunberg et vous prie de croire que, dans le jeu de Facebook, mes mots ont totalement dérapé hors de ma pensée et de mon intention. » Il n’en est pas à sa première tentative en ce qui concerne « des interventions musclées ». Le 6 avril il s’était permis de faire des remarques racistes en qualifiant les citoyens du Sultanat du Brunei de « faces de macaques ». Voici pour les faits ! Weiterlesen