Le WWF préconise qu’à partir de 2030 le monde se passe de plastique. C’est bien que je souhaiterais aussi. Lorsque je vais faire mes achats quotidiens en Allemagne, tout est sous vide. En particulier aux rayons charcuterie et fromage. Depuis peu, plus personne ne vous coupe le jambon ou le salami. Il va sans dire que j’ai fait opposition en me plaignant tout d’abord à la direction du supermarché puis ensuite à la chaîne par écrit. J’ai eu la réponse suivante : « Comme les ventes ont baissé considérablement en ce qui concerne en tout particulier la charcuterie, nous avions tellement d’invendus, que nous étions forcés de jeter chaque jour beaucoup de denrées alimentaires. » Je ne suis évidemment pas de cet avis. Si on se donne la peine de servir personnellement le client, on n’arrive pas à un scénario catastrophe comme celui qui m’a été décrit. J’avais pourtant argumenté en parlant de la mer, de la mort des baleines, des dauphins. Du crime environnemental que nous vivons actuellement. Mais rien n’y fit. Deux personnes furent congédiées soit-disant parce qu’on avait plus besoin d’elles. J’aborde ici l’aspect social d’une hérésie. À chaque paquet de jambon sous vide, vous tuez des emplois. Et c’est à mon avis la vraie raison de l’emploi à outrance des emballages en plastique. En rendant la vente anonyme, il n’est pas possible de promouvoir d’autres produits. Je me suis donné toujours le temps de parler à la charcutière. C’est en échangeant quelques mots avec elle, que je n’avais pas l’impression de faire de mes achats une corvée. Honnêtement je suis prêt, malgré mes revenus de retraité ,de payer un peu plus afin de sauvegarder un peu de personnalité. En achetant des produits emballés dans du plastique, nous nous mettons aussi sous vide. Weiterlesen

Comme chaque matin, lorsque je cherche le thème de mon article de la nuit, je suis tombé sur Facebook sur un pamphlet antisémite, où une fois de plus le Président de la République en était la cible. Cela m’a incité à me pencher une fois de plus sur ce qui a pu déclencher un tel mouvement de haine, qui s’il continue ainsi détruira la France. Emmanuel Macron a accordé hier un entretien à la chaîne italienne RAI Uno, où il a reconnu avoir fait des erreurs en ce qui concerne les Gilets jaunes. « Quand on va trop vite, qu’on est trop rapides ou trop caricaturaux, on fait des erreurs. Moi, j’en ai fait d’ailleurs par le passé, c’est une partie de l’explication de la crise. » Le président a ainsi esquissé un trait de caractère qui le caractérise et pour lequel il a été élu : celui d’un homme dynamique. Dans le feu de l’action il a ignoré certains faits, évoqués par le mouvement protestataire, qu’il est en train de corriger. « On ne peut pas laisser les gens qui ont besoin de travailler, de vivre, de bouger, face à une impossibilité de mobilité pour quelque raison que ce soit. Il faut les réconcilier. C’est par l’expertise scientifique, par le dialogue, la concertation et par l’innovation. » Lorsqu’on aime son pays comme il le fait, il est difficile d’admettre que le peuple soit meurtri, car cela ne correspond pas à un idéal de grandeur. Il faut beaucoup d’humilité pour admettre que l’image qu’on se fait de la France ne correspond pas à la réalité, que les carences sociales coupent l’herbes sous les pieds des plus défavorisés. Comme il est de mise dans ces cas-là, on cherche les responsables et une fois de plus ce sont les Juifs ! Une soit-disant internationale serait en train d’écraser sous ses bottes les forces laborieuses de la France. C’est absurde et lâche à la fois de s’attaquer à une communauté qui ne se compose pas de millionnaires, loin de là. Le président ne s’est pas adressé sans raisons aux Italiens, qui pratiquent de plus en plus l’exclusion contre les migrants, contre les gens de couleurs, contre les musulmans et j’en passe. Weiterlesen

Aufgrund der Dummheit von Rasern – oft bei Wettrennen in Innenstädten – kamen in der jüngeren Vergangenheit Menschen zu Tode.

Mord ist qualifizierter Totschlag. Totschlag ist das vorsätzliche Töten eines Menschen. Bevor man über Qualifikationen (Schärfungen) des Totschlags nachdenkt, muss man daher über den Vorsatz nachdenken. „Fahrlässigen Mord“ gibt es nicht.

Vorsatz gibt es in drei Formen: Absicht, direkter Vorsatz, bedingter Vorsatz. Absicht ist gegeben, wenn der Erfolg einer Tatbestandsverwirklichung das Motiv des Täters ist: A schießt auf B, weil er ihn hasst und töten will. Direkter Vorsatz liegt vor, wenn der Täter als sicher annimmt, dass seine Handlung zu dem Taterfolg führen wird, auch wenn ihm dieser Erfolg nicht wichtig ist oder er ihn sogar bedauert: A zündet ein Wohnhaus an, um die Versicherung zu betrügen; dass der Mieter B ums Leben kommt, tut ihm leid, ist aber „nicht zu vermeiden“.

Die Raser beabsichtigen den Tod der Passanten nicht – die Frage lautet aber: Haben sie ihn billigend in Kauf genommen? Dann hätten sie mit Eventualvorsatz gehandelt.

Kompliziert ist der bedingte Vorsatz: Die Rechtsdogmatik trennt zwischen „kognitivem Element“ (Täter weiß, dass der Erfolg eintreten kann) und „voluntativem Element“ (Täter nimmt den Erfolg „billigend in Kauf“) (Fischer in zeit.de 07.03.2017).

Die nächste Frage muss heißen: Reicht diese Art von Vorsatz, um die Raser wegen Mordes zu verurteilen?

Das Landgericht Hamburg hatte das in seinem Urteil so gesehen, der Bundesgerichtshof (BGH) hat dies nunmehr bestätigt durch Zurückweisung der Revision mittels Beschluss.

Der Sachverhalt:

Ein Mann stiehlt ein Taxi und rast mit dem unbeleuchteten Fahrzeug betrunken auf der Flucht vor der Polizei durch Hamburg. Dabei stirbt ein 22-Jähriger (welt.de).

Das ist Mord, bestätigte jetzt der BGH.

Der Bundesgerichtshof in Karlsruhe wies in dem neulich veröffentlichten Beschluss die Revision des Angeklagten als unbegründet zurück. Das Landgericht Hamburg hatte den Mann vor einem Jahr verurteilt, weil er mit einem gestohlenen Taxi einen tödlichen Unfall verursacht hatte. Der damals 24-Jährige war betrunken und mit dem unbeleuchteten Fahrzeug auf der Flucht vor der Polizei. Dabei fuhr er mit einer Geschwindigkeit von mindestens 130 Kilometer pro Stunde auf die dreispurige Gegenfahrbahn und prallte frontal mit einem entgegenkommenden Taxi zusammen. Ein Mensch kam bei dem Unfall ums Leben, weitere zwei wurden schwer verletzt. Das Landgericht Hamburg hatte einen „bedingten Tötungsvorsatz“ festgestellt, weil ihm das Leben anderer und auch das eigene Leben gleichgültig gewesen seien. Es hatte den Raser deshalb wegen Mordes und versuchten Mordes zu lebenslanger Haft verurteilt, was der BGH jetzt bestätigte (Beschluss vom 16.01.2019, Az.: 4 StR 345/18).

Für ein Mordurteil muss ein Gericht mindestens ein Mordmerkmal nach Paragraf 211 des Strafgesetzbuches feststellen. Dazu gehören zum Beispiel Mordlust, Habgier, Heimtücke oder die Absicht, eine andere Straftat zu verdecken. Nach dem Beschluss des BGH hat das Landgericht Hamburg die Verdeckungsabsicht des Angeklagten rechtsfehlerfrei festgestellt. Der Mann habe kompromisslos der Polizei entkommen wollen.

2018 entschied er in einem ähnlichen Fall noch anders. Damals hatte der BGH in einem anderen Fall aus Berlin das bundesweit erste Mordurteil nach einem illegalen Autorennen zweier junger Männer aufgehoben. Die beiden hatten sich auf dem Kurfürstendamm mit bis zu 160 Kilometern pro Stunde ein Rennen geliefert und dabei rote Ampeln missachtet. Einer der Fahrer rammte einen Geländewagen, dessen Fahrer starb. Das Landgericht Berlin hatte den Fahrern einen „bedingten Vorsatz“ bescheinigt: Sie hätten den Tod anderer billigend in Kauf genommen. Der BGH sah aber den Vorsatz – Voraussetzung für ein Mordurteil – nicht als ausreichend belegt an.

Was folgt daraus? Ein neuer Straftatbestand (nach dem neuen Paragrafen 315d StGB werden illegale Autorennen mit bis zu zehn Jahren Haft bestraft, wenn dabei Menschen schwer verletzt oder getötet werden) ist geschaffen worden; aber an Sanktionsmöglichkeiten gibt es eigentlich keinen Mangel. Man muss kriminelle Fetischisten da treffen, wo es wirkt. Aber nicht die Allgemeinheit (faz.net). Raserei ist durch Tempolimits nur bedingt einzudämmen. Denn gerast wird überall, innerhalb und außerhalb von Geschwindigkeitsbegrenzungen, und zwar mit lebensgefährlicher Wirkung – in verkehrsberuhigten Zonen, vor Schulen, auf Landstraßen.

Il ne fait aucun doute, le mouvement des Gilets jaunes a fait des émules dans le monde entier. La recette consiste à soulever le peuple contre ses dirigeants afin de les obliger à le prendre en compte, que cela soit dans le domaine social ou politique. Il est permis de se poser la question, si les émeutes déclenchées par des citoyens en colère, ne soient pas si spontanées que ça, s’il y a lieu de soupçonner, une manipulation orchestrée par certains marionnettistes pour qui le désordre est une fin en soit, celle de créer les conditions avantageuses afin de s’emparer un jour du pouvoir. Mais la force de frappe des Jaunes au cours du XVIème acte démontre qu’elle risque de s’émousser plus on ira de l’avant. Tout cela devient répétitif. Le grand dialogue a été la réponse adéquate à ce ras-le-bol. Il est l’expression de ce que j’entends par la démocratie, celle de donner la parole à tous les citoyens. Mais il ne suffit pas de se réunir aux quatre coins de France pour discuter, il faut que les options de réformes qui se dessinent, soient mises en application. Ce sera une étape décisive. Dans ce cas-là Emmanuel Macron serait le précurseur d’un renouveau démocratique qui pourrait être appliqué dans le monde entier. Mais il faut reconnaître que sans la descente dans les rues de milliers de personnes frustrées, on n’en serait pas là. Il n’y aurait pas non plus eu un déblocage budgétaire de 10 milliards d’euros, pour améliorer l’ordinaire des plus dépourvus. Dans ce domaine-là le mouvement des Gilets jaunes a été positif. Mais ce qu’il faut lui reprocher, c’est d’avoir servi de plate-forme à des éléments provocateurs, que se soient les néonazis, les antisémites, les racistes ou les casseurs venant de tous bord. Quelle en est la cause? Weiterlesen

Bitte

Man hatte dich einfach um einen Gefallen gebeten. Einfach nur eine kleine Bitte. Und man sagt DANKE. Es war ja nur eine kleine Kleinigkeit.

Kein Problem, ohne Frage, machst du gerne. „Wie willst du es denn haben?“ Du hilfst so gerne. Dachte ich. Sagtest nichts, so dachte ich. Dachte, es sei in Ordnung so.

Eine kleine Bitte – einfach nur, um eine kleine Bitte zu erfüllen. Weil man Menschen liebt und sich freut, wenn ihre Freude die deine ist.

Will niemand was daran verdienen, es ist einfach eine kleine Gefälligkeit. Du sagst „Gibst du mir, dann geb´ ich dir.“ Wie? Keine Nächstenliebe? Auge um Auge, Zahn um Zahn. Ach ja, ich vergaß. So ist das heute.

Man hatte dich wirklich nur um einen kleinen Gefallen gebeten. Und du hast diesen zaghaften Wunsch mit Füßen getreten. Was hat man dir denn getan? Du hast das Misstrauensvotum ausgesprochen. Einverstanden, du bekommst, was du verlangst. Abgemacht! Aber ich kriege im Gegenzug nun meinen Zug. Sag, was war dir diese Freundschaft wirklich wert?

Man hatte dich ja nur um einen Gefallen gebeten. Und du konntest nicht einfach geben. Ohne auch etwas dafür zu nehmen.

 

© Petra M. Jansen

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Et il veut remettre cela, le président Boutelflika, ceci malgré ses 81 ans et son attaque cérébrale. Vouloir briguer un cinquième mandat n’est pas du goût de biens des citoyens qui se sentent mis sous tutelle depuis des décennies. « Pour nous, il est mort. Il ne parle même plus à son peuple. C’est logique de se retrouver dans la rue et de sortir de notre silence », assure un étudiant. Une fois de plus la sclérose d’un pouvoir abusif prend tout un pays en otage. Mais pas n’importe quelle nation. L’Algérie est stratégiquement un rempart essentiel pour l’Afrique. Si elle défaille, elle risque d’entraîner tout le continent dans le désordre. Souvenez-vous lorsque les islamistes ont gagné les législatives le 26 décembre 1991. Le FIS avait été dépossédé de sa victoire par le FLN et l’armée. Il s’ensuit un régime autoritaire. Malgré cela Abdelaziz Bouteflika fit libérer en 2003 Abbassi Madani et Ali Belhadj , les leaders du mouvement. Je pense que la révolte du FIS reste encore bien marquée dans les esprits. Il est évident que si l’Algérie vire dans le fondamentalisme, cela ne serait pas seulement inquiétant pour la France mais pour l’Europe toute entière. Des millions de citoyens vivent chez nous et pourraient bien prendre le parti pour un changement complet de régime. Une attitude compréhensible, car la population algérienne se sent pris en otage par le FLN, qui se conduit comme un parti unique. « Si on marche, ce n’est pas contre la personne de Boutelflika, mais contre un clan qui est autour de lui, contre un système », tel l’avis d’un manifestant. Weiterlesen

La diplomatie a ses raisons d’exister, ce que Donald Trump et Kim Jong-Un ont semblé oublier. Ce qui s’est passé au sommet de Hanoï est d’un dilettantisme qui dépasse tout. Une conférence ayant un sujet si complexe comme l’abolition des armes atomiques dans les deux Corées se doit d’être préparée. Elle ne peut qu’avoir lieu après de longues négociations au niveau des experts, qui après maintes rencontres, rédigent un catalogue de propositions concrètes. En principe les modalités pour un accord devraient être confirmées auparavant. La conférence aurait pour but d’entériner un tel papier. C’est ainsi que cela se passe, mais ces deux messieurs l’ont ignoré. Notamment le président américain pensait qu’à lui seul il pouvait arriver imposer ses vues à un jeune autocrate, qui sait parfaitement que finalement il en va de sa tête et de son honneur. L’homme fort de Pyongyang ne pouvait vraiment pas céder sans contreparties. Tout enfant l’aurait su, pas Donald Trump, qui tel un rouleau compresseur, voulait s’imposer. Il se voyait déjà recevoir le prix Nobel de la paix, rien que cela ! Maintenant il revient les mains vides et subit ainsi le plus grand échec politique depuis son avènement au pouvoir. Après ses déboires au sujet du mur entre les USA et son voisin le Mexique, après les déclarations sulfureuses de Michael Cohen, son ancien avocat, devant une commission du Congrès et à quelques jours avant la publication des conclusions de l’enquête menée par Robert Mueller au sujet de l’ingérence de Moscou au cours de la campagne électorale, le président aurait eu un besoin urgent d’avoir un succès sur la scène internationale. Cela lui aurait servi de paratonnerre. Maintenant il se retrouve comme un petit garçon pris en faute, qui brave ceux qui le critiquent en niant des faits évidents. Tout ceci à cause de son incompétence totale de mener les affaires de son pays. Il faut se rendre à l’évidence qu’un petit pays lui tient tête et le blâme. Weiterlesen

Das ist ein Erfolg für die AfD. Sie darf einstweilen vom Bundesamt für Verfassungsschutz nicht mehr als „Prüffall“ bezeichnet werden. Eine inhaltliche Bewertung ist damit nicht verbunden. Der Beschluss des Verwaltungsgerichts Köln bedeutet natürlich auch nicht, dass der Verfassungsschutz nicht prüfen durfte oder darf, ob die AfD verfassungsfeindliche Ziele verfolgt. Aber für die öffentliche Brandmarkung einer Partei braucht das Bundesamt eine ausdrückliche gesetzliche Grundlage. Deswegen war das Gesetz eigens geändert worden. Das mag man auch anders sehen, und noch ist die Entscheidung nicht rechtskräftig. Aber die Art und Weise, wie das Bundesamt für Verfassungsschutz unter neuer Führung ganz offensichtlich ein Zeichen setzen wollte, mit großem öffentlichem Auftritt und deutscher wie englischer Mitteilung, war geeignet, in Rechte der Partei einzugreifen.

Gegen eine Beobachtung durch die Öffentlichkeit kann niemand klagen. Denn politische Parteien wirken an der politischen Willensbildung mit und müssen etwa ihre Finanzen offenlegen – was gerade die AfD zu spüren bekommt. Der Staat aber braucht, gerade weil die Parteien eine so wichtige Rolle in ihm spielen, eine besondere Ermächtigung, um gegen einzelne von ihnen vorzugehen. Und auch das Handeln des Verfassungsschutzes unterliegt richterlicher Kontrolle. Insofern ist die Entscheidung des Kölner Verwaltungsgerichts auch ein Sieg für den Rechtsstaat. Er behauptet sich gerade dann, wenn er über Leute richtet, mit denen sonst kaum jemand etwas zu tun haben will. Die AfD ist eine erfolgreiche Partei, merkwürdig nur, dass sich kaum jemand öffentlich zu ihr bekennt. Es ist und bleibt wichtig, sich auf verfassungsfeindlichen Bestrebungen zu konzentrieren – da gibt es heutzutage genug zu prüfen.

Was die Kölner Verwaltungsrichter beanstanden, ist der Zwischenton: Die Gesamtheit der AfD werde als „Prüffall“ geführt. Ob dieses erstinstanzliche Eilurteil nun Bestand haben mag, oder nicht: Es ist zumindest plausibel, dass die Kölner Richter an dieser öffentlichen Erklärung Anstoß nehmen. Denn die rechtliche Kategorie des „Prüffalls“ sieht das Gesetz nicht vor. Nur darum aber geht es, zumindest bei Äußerungen des Inlandsgeheimdienstes nach außen. Denn dessen Aufgabe ist es nicht, Haltungsnoten zu erteilen.

Nachrichtendienste haben besondere Befugnisse, die Öffentlichkeit kann nicht beurteilen, wie sie zu Wertungen kommen. Umso gewichtiger sind diese, wenn sie bekannt werden. Und umso schmallippiger müssen die Verantwortlichen deshalb damit umgehen. Trotzdem muss Thomas Haldenwang, Nachfolger und früherer Stellvertreter von Hans-Georg Maaßen beim Bundesamt für Verfassungsschutz – auch wenn Alice Weidel das will – beileibe nicht gehen. Denn wenn auch seine Äußerungen nicht glücklich waren – aus der Luft gegriffen waren sie nicht. Bevor der Verfassungsschutz entscheidet, ob er eine Gruppierung beobachtet, muss er sich über diese Frage ein Bild verschaffen.

Die politischen Positionen der AfD waren nicht Gegenstand des Verfahrens (welt.de). Ebenso wenig zwei andere Einstufungen, die viel gravierender sind: Den völkischen „Flügel“ und die AfD-Jugendorganisation Junge Alternative kategorisiert das Bundesamt für Verfassungsschutz als „Verdachtsfälle“, was den Einsatz nachrichtendienstlicher Mittel erlaubt. Untersagt wurde dem Amt jetzt nur die öffentliche Bekanntmachung der „Prüffall“-Einstufung für die Gesamtpartei.

Für Verdachtsfälle gibt es so eine Grundlage in Paragraf 16 des Bundesverfassungsschutzgesetzes. Darüber durfte die Öffentlichkeit also informiert werden. Und darum dürfen die „Junge Alternative“ und der „Flügel“ auch weiterhin offiziell als solche Verdachtsfälle bezeichnet werden. Für Prüffälle allerdings fehlt eine vergleichbare Regelung im Gesetz.

Vertrauensselige Zeitgenossen mögen glauben, dass der Verfassungsschutz das natürliche Recht habe, alles zu sammeln, zu beschnüffeln auszuwerten und zu archivieren, was offen ausgesprochen, irgendwo aufgeschrieben oder gedruckt wird. Dem ist aber nicht so. Die Verfassungsschutzbehörden sind nicht die Stasi. Sie unterliegen engen gesetzlichen Vorgaben, deren Einhaltung gerichtlich überprüft werden kann.

Alles in allem: Ein Sieg für die Demokratie!

Das Bundesamt für Verfassungsschutz und die AfD wissen, woran sie sind.