J’aimerais envoyer ce personnage à la trappe, non pas seulement parce qu’il s’est trop rapproché d’une dame, il y a une vingtaine d’années, qui ne le portait pas trop dans son cœur, ou que comme ancien maire de Londres, parce qu’il a détourné de l’argent pour une des ses maîtresses. Bien plus parce qu’il croit encore pouvoir faire la loi en ce qui concerne l’UE. S’il veut rétablir des contrôles douaniers entre les deux Irlande, il faudra à mes yeux refuser tout deal et accepter un brexit dur s’il le faut. Aujourd’hui, lors du congrès des Tories à Manchester il va détailler ses propositions. C’est à prendre ou à laisser, voilà pour la rhétorique. Il serait prêt à bafouer le parlement en ne prenant pas en compte ses directives, celles d’interdire toute sortie de l’Union sans un accord et le cas échéant sans rallonger un délai de sortie. S’il le fait, il instaure en Grande-Bretagne un régime dictatorial qui devrait enclencher une révolte, qui dans le pire des cas on nomme guerre civile. « Si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, alors ce gouvernement cessera de négocier jusqu’à ce que nous ayons quitté l’UE » sans accord le 31 octobre, ont précisé les services du premier ministre dans un communiqué. Il faut que Johnson soit renversé au plus vite. Pour un peu de clarté, le premier-ministre voudrait mettre en place deux frontières en Irlande. Le Nord resterait dans le même statu jusqu’en 2025. Par contre il y aurait des contrôles entre Belfast et le reste du pays. Un projet que Dublin ne peut pas accepter. S’il y avait négociations, elles devraient trouver des solutions équitables, ce qui n’est pas le cas dans de telles conditions. Weiterlesen

Bernard Chenebault, le président des amis du Palais de Tokyo, une association de collectionneurs et de bienfaiteurs du musée d’art contemporain, s’est comporté comme un désaxé en incitant « ses amis » de passer à l’action contre Greta Thunberg, un appel au crime. « Cette folle rajoute une couche de haine dans notre société déjà fort agitée par de mauvais sentiments de toute part », et « j’espère qu’un désaxé va l’abattre ». Il va sans dire que Emma Lavigne, la directrice du Palais de Tokyo soit choquée par de telles menaces. « Je suis abasourdie par les propos surréels de cet homme que je ne connais pas, et dont nous nous désolidarisons, bien sûr, complètement. Je l’ai aussitôt appelé pour exiger des excuses publiques, et lui signifier que son départ, programmé pour bientôt, devait être accéléré. » Le président de cette association, Bernard Chenebault, s’est empressé de faire son mea culpa. « Hier, samedi 28 septembre, j’ai utilisé sur Facebook des mots graves et totalement déplacés contre Greta Thunberg. Je regrette profondément ces propos qui ont heurté de nombreuses personnes, à qui je présente mes excuses pour l’indignation qu’ils ont ressentie. Bien sûr, je n’appelle aucunement au meurtre de Greta Thunberg et vous prie de croire que, dans le jeu de Facebook, mes mots ont totalement dérapé hors de ma pensée et de mon intention. » Il n’en est pas à sa première tentative en ce qui concerne « des interventions musclées ». Le 6 avril il s’était permis de faire des remarques racistes en qualifiant les citoyens du Sultanat du Brunei de « faces de macaques ». Voici pour les faits ! Weiterlesen

De plus en plus de malades, de moins en moins de médecins, une pénurie endémique de très bons praticiens. Nous sommes livrés à eux et ne pouvons pas nous défendre, car comme il se doit, nous sommes des ignorants ! Voilà pour le cliché, qui comme tous clichés a sa part de vérité. Le sens humain manque malheureusement parfois chez ceux qui se croient « appelés » à exercer ! Est-ce pour eux une question de statut social, d’avoir choisi une profession, qui pour être efficace, devrait être considérée comme un sacerdoce ? Puis il y a une qualité qui ne s’apprend pas, c’est celle d’aimer son prochain, notamment quand il est dans le besoin. Je pense qu’il y a souvent à la base de tout cela un faux casting. Certes les capacités intellectuelles sont indispensables, mais plus encore le doigté en ce qui concerne l’approche des patients, la curiosité, l’esprit de solidarité. Les malades ne sont pas des voitures en panne. Ils ont une âme. Je serais d’avis qu’il faut attaché bien plus d’importance aux capacités sociales des futurs médecins, je veux parler de l’empathie, qui est un élément essentiel dans les thérapies. Certes le numerus clausus est appliqué, mais si la sélection se fait qu’au vu des notes, je ne peux qu’émettre des doutes. Je n’aurais aucune objection que chaque aspirant fasse au préalable un apprentissage d’aide-soignant, afin qu’il puisse bien jauger si humainement il peut assumer une telle profession. C’est à dire d’accepter que le bien des patients est une priorité absolue. Ces semestres de formation devraient être à mon avis inclus dans le cursus universitaire. Weiterlesen

Sebastian Kurz sortira probablement vainqueur des législatives qui auront lieu aujourd’hui en Autriche. Un cheval de Troie utilisé par le FPÖ pour revenir au pouvoir ? Ne vendrait-il pas sa grand-mère pour être aux manettes de l’État ? Comme vous pouvez vous en apercevoir je ne partage pas l’engouement des Autrichiens pour « ce jeune homme bien sous tous rapports », qui fait figure du gendre idéal. Sous son aspect de brave individu, se cache à mon avis un homme, qui n’a pas de scrupules de s’allier avec le diable, si cela peut avantager sa carrière. Lorsqu’il s’est aperçu qu’il pouvait casser du sucre en tapant sur les migrants et les gens de couleur, il n’a pas hésité à mettre en place une politique discriminatoire, tout au moins de la tolérer. Cela ne m’étonne pas du tout, qu’il soit tenté de s’allier à nouveau avec des éléments portant plus ou moins des chemises brunes. Ce sont ce genre de politiciens qui ont permis à Adolf Hitler et ses sbires d’accéder au pouvoir en 1933. Je pense une fois de plus que les démocrates sont trop timorés en ce qui concerne leur attitude envers Christian Kurz, qu’il faudrait le mettre au pilori pour son opportunisme. Franchement je préfère un néonazi pur et dur, parce qu’au moins on sait, où on en est. Il n’est pas besoin de donner des baises-mains à la ronde, comme il est coutume à Vienne. Cela au moins à l’avantage d’être net. Weiterlesen

Et vlan, nous voilà nouveau forcé de prouver que nous avons des couilles bien pendues ! Le mythe de la virilité nous poursuit sans arrêt. « Notre bite et nos couilles pèsent des tonnes à tous les moments de notre vie. On tire nos couilles comme Sisyphe trimballe son rocher. C’est un système stupide », résume Sébastien Garcin, un directeur marketing d’une grande société. Il est vrai que bien des mes congénères se croient obligés de se vendre comme des super-mecs depuis que le féminisme gagne du terrain. Mais tout cela est en grande partie une légende. Nous oublions souvent que les hommes sont des êtres extrêmement sensibles, vivant constamment dans la crainte de ne pas pouvoir satisfaire leurs partenaires. Un grand nombre de types ont des problèmes avec l’impuissance, un phénomène très répandu. En voulant faire de l’amour des joutes sportives, on détruit les sentiments. Je pense que cette course incessante qui consiste à vouloir se prouver sans arrêt cause un déséquilibre. Pour pouvoir se faire une idée de ce qui se passe, je ne peux pas ignorer le mouvement MeToo. Il est question de l’agression sexuelle, qui est mise avec raison au pilori, mais cette action soulève aussi certaines questions. D’un côté il est possible de lire dans la presse des critiques acerbes contre les tous ceux qui ne correspondent pas au mythe de la virilité, qui sont accusés d’impuissance. Il y a de cet fait des attentes qui ne peuvent pas être assouvies, par rapport à l’idéal masculin que nombre de femmes ont. Weiterlesen

Jacques Chirac vient de mourir à 86 ans, une certaine France aussi. Celle où la politique avait malgré tout encore un aspect bon enfant. Malgré les antagonismes, il y avait encore encore un certain respect mutuel au sein de la classe politique. François Hollande, avec qui il entretenait des rapports amicaux, dit de lui : « Il avait pu être dur, féroce même avec ses adversaires. Il était parti à l’abordage tant de fois, dans des campagnes jamais faciles. Et pas toujours victorieuses. Mais il avait tenu. Il avait voulu aller jusqu’au bout d’un destin qu’il n’avait pas forcément conçu avant que la politique ne s’emparât de lui. » Je pense que cette description le défini bien. Il était un homme passionné, même si nous étions d’un autre avis politique. Il était un patriote, dans tout ce que cela comporte de positif. Malgré tous les antagonismes qu’il pouvait provoquer, il est resté humain. On est à mille lieues du fondamentalisme d’une politique exiguë, repliée sur soi-même. Il était avant tout un homme, dans toutes ses contradictions. Une attitude portée sur l’humanisme le caractérisait. Je regrette que cette époque fasse partie du passé, car elle était moins stérile que ce que nous vivons aujourd’hui, où l’esprit technocrate semble avoir pris le dessus, Celui de personnes interchangeables, qui ne laisseront pas de traces derrières elles. Weiterlesen

« Je te passe 400 millions de dollars comme aide pour Kiev. Tu me refiles des renseignements au sujet de Joe Biden et de son rejeton ! » L’ancien vice-président avait été le responsable de l’administration Obama pour tout ce qui touchait aux rapports entre les deux pays. Hunter Biden, le fils, a été membre de 2014 à 2019 du comité de surveillance du groupe gazier ukrainien Burisma, Il planait sur ce trust des bruits de corruption, ce qui rendit la position de Joe Biden assez délicate, car il pouvait servir de cible à des attaques orchestrées pouvant favoriser les intérêts électoraux d’un des candidats républicains. Quelques jours avant l’appel du 25 août 2019 entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, la Maison Blanche avait gelé cette somme comme moyen de pression. Après que les fuites au sujet de cet appel avaient été révélées au grand public, le président fut forcé de publier le protocole écrit de cette conversation « si amicale ». Cela le mit hors de lui : Il prétendit qu’il a été la victime de « la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire américaine ». Volodymyr Zelensky a pour sa part dit : « Personne ne peut faire pression sur moi, car je suis président d’un pays indépendant », dans une interview à une chaîne de télévision russe. Le protocole prouve que le sujet épineux a été évoqué. « On parle beaucoup du fils de Biden et du fait que Biden ait arrêté l’enquête et beaucoup de gens veulent en savoir plus sur le sujet, donc cela serait formidable si vous pouviez vous pencher dessus », a dit Donald Trump. Cela contredit le comportement diplomatique qui doit être de mise en ce qui concerne des questions relatives à des faits de politique intérieure. Il est tout à fait inusité qu’une telle demande soit faite, car elle a un relent de chantage. « Si tu ne t’exécutes pas, cela pourrait faire mal ! », c’est ce que sous-entend la missive du président. Weiterlesen

La cour suprême britannique a une autre idée de la démocratie, que celle de Boris Johnson. Elle trouve la décision du premier-ministre non advenue d’envoyer les députés en vacances pendant cinq semaines, en espérant qu’ils puissent tenir ainsi « leur gueule » et surtout ne pas mettre les bâtons dans les roues de Boris Johnson en ce qui concerne la sortie du Royaume-Uni de l’UE le 31 octobre de cette année. Ce dernier persiste vouloir la mettre en pratique, même sans un accord. Et ceci malgré la directive de Westminster qu’une sortie dure ne peut être pratiquée. Il fera certes semblant de vouloir négocier avec Bruxelles, mais fera tout pour que toutes les démarches échouent. Il espère que son attitude intransigeante puisse en fin de compte avoir le succès qu’il escompte auprès des électeurs, s’il y avait des législatives. Mais il se pourrait bien, qu’un nouveau référendum puisse aussi avoir lieu. Le premier-ministre a plongé le pays dans un désastre sans égal, il a aussi mis la queen dans l’embarras en lui faisant signer un décret illégal, qui avait pour seul objectif, celui de museler la démocratie. Il est même question d’une destitution de Boris Johnson, mais pour que cela réussisse, il faudrait que le labour sorte aussi du flou, où son leader Jeremy Corbyn l’a placé. Nous verrons aujourd’hui quelle position les délégués travaillistes à Brighton auront pris face au Brexit. Mais il faut prendre une décision, qu’elle soit agréable ou non. Tout cela démontre qu’il est nécessaire d‘avoir à nouveau de la suite dans les idées. Il ne s’agit pas de l’avenir d’un gouvernement, de son chef en l’occurrence, mais de la survie du Royaume Uni. Weiterlesen