« Je te passe 400 millions de dollars comme aide pour Kiev. Tu me refiles des renseignements au sujet de Joe Biden et de son rejeton ! » L’ancien vice-président avait été le responsable de l’administration Obama pour tout ce qui touchait aux rapports entre les deux pays. Hunter Biden, le fils, a été membre de 2014 à 2019 du comité de surveillance du groupe gazier ukrainien Burisma, Il planait sur ce trust des bruits de corruption, ce qui rendit la position de Joe Biden assez délicate, car il pouvait servir de cible à des attaques orchestrées pouvant favoriser les intérêts électoraux d’un des candidats républicains. Quelques jours avant l’appel du 25 août 2019 entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, la Maison Blanche avait gelé cette somme comme moyen de pression. Après que les fuites au sujet de cet appel avaient été révélées au grand public, le président fut forcé de publier le protocole écrit de cette conversation « si amicale ». Cela le mit hors de lui : Il prétendit qu’il a été la victime de « la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire américaine ». Volodymyr Zelensky a pour sa part dit : « Personne ne peut faire pression sur moi, car je suis président d’un pays indépendant », dans une interview à une chaîne de télévision russe. Le protocole prouve que le sujet épineux a été évoqué. « On parle beaucoup du fils de Biden et du fait que Biden ait arrêté l’enquête et beaucoup de gens veulent en savoir plus sur le sujet, donc cela serait formidable si vous pouviez vous pencher dessus », a dit Donald Trump. Cela contredit le comportement diplomatique qui doit être de mise en ce qui concerne des questions relatives à des faits de politique intérieure. Il est tout à fait inusité qu’une telle demande soit faite, car elle a un relent de chantage. « Si tu ne t’exécutes pas, cela pourrait faire mal ! », c’est ce que sous-entend la missive du président. Weiterlesen

Volodymyr Zelensky, le grand guignol de la politique ukrainienne, a été élus avec une majorité écrasante à la tête du pays. Peut-être parce ce que ce comédien jouait le président dans une série à la télévision, où il incarnait un homme bond, pas corrompu pour deux sous. Le peuple se trouve ainsi campé sur ses deux jambes dans le miroir des alouettes. Que le virtuel puisse avoir un tel ascendant me laisse pantois. Je ne peux guère m’imaginer que des gens puissent se laisser ainsi mener par le bout du nez ! Je ne veux pas prétendre ici que Volodymyr Zelensky n’ait pas la fibre d’un dirigeant, mais je trouve plus que suspect qu’un homme n’ayant jamais dévoilé vraiment ses intentions politiques puisse ainsi être propulsé à la tête d’un État. Cela est une démonstration éclatante dans quel état d’indigence politique se trouve ce pays, comme bien d’autres actuellement. On se fie à des prophètes qui en fait sont des démagogues, qui sont d’excellents manipulateurs. Tout cela est assez déconcertant, d’autant plus qu’il faut mettre en parallèle une élection comme celle de l’Ukraine avec les terribles évènements au Sri Lanka, qui ont fait aussi la une hier. Une journée de Pâques entachée par le sang. Le bilan d’explosions visant d’une part les chrétiens, de l’autre les touristes, ont provoqué la mort de 290 morts et de plus de 500 blessés. Un bilan terrible d’une guerre de religion ! Où est resté la tolérance des Bouddhistes ? Des personnes qui d’après leurs dires, ne feraient pas du mal à une mouche. Il ne suffit pas de dire, que les auteurs de ces crimes, n’ont rien de commun avec la philosophie de Bouddha. C’est probablement pas le cas, mais ce qui s’est passé hier est pour moi la démonstration qu’entre une philosophie que j’apprécie et la nature humaine, il y a un fossé des plus profonds. Weiterlesen