La cour suprême britannique a une autre idée de la démocratie, que celle de Boris Johnson. Elle trouve la décision du premier-ministre non advenue d’envoyer les députés en vacances pendant cinq semaines, en espérant qu’ils puissent tenir ainsi « leur gueule » et surtout ne pas mettre les bâtons dans les roues de Boris Johnson en ce qui concerne la sortie du Royaume-Uni de l’UE le 31 octobre de cette année. Ce dernier persiste vouloir la mettre en pratique, même sans un accord. Et ceci malgré la directive de Westminster qu’une sortie dure ne peut être pratiquée. Il fera certes semblant de vouloir négocier avec Bruxelles, mais fera tout pour que toutes les démarches échouent. Il espère que son attitude intransigeante puisse en fin de compte avoir le succès qu’il escompte auprès des électeurs, s’il y avait des législatives. Mais il se pourrait bien, qu’un nouveau référendum puisse aussi avoir lieu. Le premier-ministre a plongé le pays dans un désastre sans égal, il a aussi mis la queen dans l’embarras en lui faisant signer un décret illégal, qui avait pour seul objectif, celui de museler la démocratie. Il est même question d’une destitution de Boris Johnson, mais pour que cela réussisse, il faudrait que le labour sorte aussi du flou, où son leader Jeremy Corbyn l’a placé. Nous verrons aujourd’hui quelle position les délégués travaillistes à Brighton auront pris face au Brexit. Mais il faut prendre une décision, qu’elle soit agréable ou non. Tout cela démontre qu’il est nécessaire d‘avoir à nouveau de la suite dans les idées. Il ne s’agit pas de l’avenir d’un gouvernement, de son chef en l’occurrence, mais de la survie du Royaume Uni. Weiterlesen

Et encore du Johnson à volonté ! C’est vraiment lui qui fait la une ! On ne peut pas l’ignorer ! Il veut jouer à son Churchill, qui en 1940, devant le parlement de Westminster, fit cavalier seul en affirmant que la Grande Bretagne devait s’engager complètement dans la guerre et ceci sans négociations préalables. Que si on a la tête prise dans la gueule d’un tigre, toutes discussions seraient vaines.C’est la démarche que semble vouloir appliquer le premier-ministre, celui de la confrontation directe. Mais il oublie que l’UE n’est pas le 3ème Reich. Les députés lui ont fait subir une défaite l’une après l’autre. Ils veulent repousser la date du divorce au tout début de l’année 2020, refusent l’organisation d’élections au 15 octobre 2019. L’attitude intransigeante de Boris Johnson est payante si on en croit les sondages. Les Tories auraient gagné plus de 8 % des voix. Les Anglais semblent aimer ce genre de joute, où un valeureux chevalier défie seul, toutes les tourmentes. Cela semble satisfaire leur esprit sportif. Peu importe que la raison soit mis en veilleuse, ce qui compte c’est le pugilat. Lorsque j’ai appris qu’il en était ainsi, je me suis mis à comprendre l’attitude de Boris Johnson, celle d’un homme qui a tout à gagner, car une partie de son peuple se fiche complètement de la catastrophe qui pourrait arriver. C’est assez déconcertant. Le pays se trouve ainsi dans le trou. Je suis assez satisfait que Westminster ait mis un frein à la démagogie de ce personnage, ait rappelé aux Britanniques, que leur pays était encore une démocratie, où les députés avaient le dernier mot. Weiterlesen

Comment exprimer ce que je ressens ce 14 juillet 2018. J’ai en moi un profond sentiment de malaise, après ce qui s’est passé lors de la visite de Donald Trump au Royaume Uni. J’aurais dû me réjouir que Theresa May en prenne ainsi pour son grade. Cette femme qui fait de son poste de premier-ministre une calamité. Elle, qui plus par soif de pouvoir, mène les négociations du Brexit, qui sont d’un dilettantisme sans nom Je devrais être dans une colère profonde à cause du comportement, une fois de plus arrogant, de la fière Albion. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. J’éprouve en ce jour de fête nationale, plus un sentiment de pitié que celui d’une vengeance bien méritée. Une queen, voûtée pas le poids des ans, reçoit un hôte, qui a eu le toupet d’injurier la personne qui l’a invitée. Je devrais chanter la Marseillaise, mais j’ai de la peine à le faire, même si j’en ressens une profonde envie, du fait qu’on a blessé une nation, qui malgré tout fait partie de mon Europe, ceci malgré les démarches de divorce entamées d’une manière inconsidérée. Et ce qui blesse l’Europe, blesse la France. Probablement un paradoxe, mais je ressens la visite de ce Trump, comme un affront pour tous ceux qui luttent contre son attitude plus que discourtoise. Il en est autrement pour l’Allemagne, où Angela Markel a elle aussi été la cible des attaques présentielles. D’après une majorité d’environ 89 %, le peuple dit ne plus considérer les États.Unis comme son allié privilégié, au contraire, comme un adversaire qui finalement n’hésiterait pas à lui faire mal par opportunisme. Malgré le défilé militaire de ce matin sur les Champs-Élysées, la France elle aussi sort affaiblie de ces joutes complètement contre-productives, où le président des États-Unis est sorti de ses gonds, que ce soit à Bruxelles ou à Londres. Une contradiction l’une après l’autre, mais qui avait à mon avis avec une certaine méthode. Weiterlesen

Das britische Boulevardblatt „Sun“ hat ein historisches Video veröffentlicht, in dem die heute 89-jährige Queen als kleines Mädchen die Hand zum Hitlergruß hebt – ebenso ihre Mutter und ihr Onkel.

Der 17 Sekunden lange Schwarz-Weiß Film soll 1933 oder 1934 aufgenommen worden sein. Darin ist die Queen zu sehen, wie sie mit ihrer Schwester Margaret, ihrer Mutter Elizabeth und ihrem Onkel, dem späteren König Edward VIII. spielt. Sie stehen im Garten von Schloss Balmoral in Schottland. Zu Beginn spielt die Lilibet genannte Prinzessin mit einem Hund und winkt. Dann dreht sie sich zu ihrer Mutter um, die mit gestrecktem rechten Arm den Hitlergruß zeigt, und imitiert die Geste. Die Mutter streckt ein zweites Mal den Arm, Edward zeigt den Gruß ebenfalls. Die kleine Margaret, damals etwa drei Jahre alt, winkt und streckt dann ebenfalls den Arm, allerdings den linken. Am Ende sind Elizabeth und Margaret in Großaufnahme zu sehen. Ton gibt es nicht.

In Großbritannien hat der Film eine Diskussion darüber ausgelöst, wie das Königshaus mit seiner Vergangenheit umgeht. „Die königliche Familie kann ihre eigene Geschichte nicht ewig leugnen“, meint Karina Urbach, beschäftigt am Institut für Geschichtsforschung der Londoner Universität.

Das sei Zensur, wird gesagt. Edward wurde im Januar 1936 britischer König und dankte bereits im Dezember des selben Jahres wieder ab, weil er die geschiedene Amerikanerin Wallis Simpson heiraten wollte. Zahlreiche Historiker haben ihm bereits Sympathien für die Nationalsozialisten vorgeworfen. Es gibt Fotos von 1937, die das Paar gemeinsam mit dem Diktator Adolf Hitler in München zeigen. Die „Sun“ betonte, die Veröffentlichung richte sich nicht gegen Elisabeth II., sie gäbe jedoch „faszinierende Einblicke“ in das Weltbild Edwards.

Es hieß auch, man wolle der königlichen Familie nicht schaden. Eins vorab: die Verbrechen der Nationalsozialisten sind auf Schwerste zu verurteilen. Darüber dürfte Einigkeit bestehen. Wenn man der königlichen Familie nicht schaden wollte, Frage: Warum hat man das Video überhaupt herausgekramt?! Private Bilder von vor acht Jahrzehnten. Eigentlich geht das keinen etwas an! Es ist immer wieder das gleiche Problem: die Nachkriegsgeneration wirft der Kriegsgeneration vor, warum sie nichts getan habe. 1933 war Hitler eine skurrile Persönlichkeit, exaltiert, wurde teilweise verlacht. Tatsache ist, man hat diese Person maßlos unterschätzt. Neville Chamberlains Appeasement-Politik bereitete selbst fünf Jahre später den Nazis noch wesentliche Vorteile.

Von dem, was kommen würde, hatte niemand eine Ahnung. Es überstieg die übelsten Alpträume. Der Hitlergruß war damals üblich. Man hatte sich in dem Film einen familiären Spaß erlaubt, die Königin und ihre Schwester waren Kinder! Wollen wir wirklich heute allen alten Menschen vorwerfen, dass sie damals als Kinder den Hitlergruß machten und sie damit beschuldigen, Nazis gewesen zu sein?! Wer in die demokratische Freiheit hineingeboren ist, hat gut schimpfen. Messen wir die damalige Zeit nicht an heutigen Maßstäben. Auch für die Queen muss historische Gerechtigkeit gelten.

Um einmal den Spieß umzudrehen: Haben nicht alle, inklusive die Geheimdienste, bei den NSU-Morden in verschiedenen Großstädten Deutschlands in der Zeit von 2000 bis 2006 „geschnarcht“, unter Umständen gar weggeschaut?! Die Verantwortung der jungen Generation kann nicht die Änderung der Geschichte sein. Das ist unmöglich. Was geschehen ist, ist geschehen. Für uns gilt es jedoch zu verhindern, dass solche Verbrechen wie damals jemals wieder geschehen. Und da haben wir in der Zeit von 2000 bis 2006 grenzenlos versagt.

Wer im Glashaus sitzt sollte nicht mit Steinen werfen.

Und was die Berichte über die Queen angeht: beste Grüße vom „Sommerloch“!

© Thomas Dietsch