La démocratie se trouve renforcée après le scrutin de hier. Les Européens se sont déclarés pour plus de diversité. Parfois pas dans le sens que je souhaite comme en Italie, en Hongrie ou en France, ce qui me donne de quoi réfléchir. S’il en est ainsi, il faudra que la droite modérée, le centre et la gauche démocratique se posent la question comment il a été possible d’en arriver là, et ceci sans polémique. Il est inutile de casser du sucre sur les chantres du nationalisme, des anti-UE, mais plutôt de les contrer par des faits. Je pense que le nouveau parlement européen a les armes de le faire. Il y aura automatiquement plus de débats, que se soit à Strasbourg ou à Bruxelles, plus de controverses, ce qui n’est pas une mauvaise affaire. Il faudra tout d’abord trouver une coalition, car aucune des formations qui siégeront à l’avenir dans l’hémicycle a une majorité. La coalition entre les chrétiens-démocrates et les socialistes ne pourra pas être reconduite. Il faudra trouver d’autres alliés, que ce soient les verts ou les libéraux. Il est exact que je m’oppose aux populistes – je trouve cette dénomination pas injurieuse loin s’en faut -, mais j’aimerais employer plutôt des arguments politiques au lieu de me lancer dans des diatribes qui en fin de compte ne servent à rien. La première consiste à dire haut et fort, que de faire cavalier-seul comme le préconisent les partis d’extrême-droites, ne ferait qu’affaiblir les pays concernés. Que seule l’union fait la force. Il serait aussi souhaitable que le peuple se rende compte des enjeux internationaux. Nous ne sommes pas entourés par des gouvernements qui ont un amour immodéré pour l’Europe, au contraire. Des régimes qui voudraient nous affaiblir pour faire de nous des vassaux. Weiterlesen

Fridays for Future (FFF) ist eine globale Schüler- und Studierendenbewegung, die sich für den Klimaschutz einsetzt. Nach dem Vorbild der Initiatorin Greta Thunberg, auf das sich die meisten Klimastreiker berufen (darunter alle, die sich selbst als FFF-Anhänger etikettieren), gehen Schülerinnen und Schüler freitags während der Unterrichtszeit auf die Straßen und demonstrieren. Der Protest findet weltweit statt und wird von den Schülern und Studierenden selbst organisiert.

Zwei Tage vor der heutigen Europawahl haben deutschlandweit erneut Zehntausende überwiegend junge Menschen für eine bessere Klimapolitik demonstriert. Allein in Hamburg waren beim zweiten Klimastreik der FFF-Bewegung bis zu 17.000 Demonstranten in der Innenstadt unterwegs. „Wir sind hier, wir sind laut, weil ihr uns die Zukunft klaut!“, so die Parolen (zeit.de). Die Organisatoren waren ursprünglich von etwa 10.000 Teilnehmerinnen und Teilnehmern ausgegangen.

Die Proteste in Deutschland waren eingebettet in einen globalen Streik, der in rund 1.600 Städten in weit mehr als hundert Ländern stattfinden sollte. Schon im März hatte es einen solchen globalen Aktionstag gegeben (tagesschau.de).

Kurz vor der Europawahl wollte die Bewegung das Thema noch einmal in den Fokus rücken. Viele der Teilnehmer dürfen noch nicht wählen und ihre Interessen daher nicht an den Wahlurnen zum Ausdruck bringen. Die Aktionen standen daher unter dem Motto #voteclimate.

Statt weiter auf dem Vorwurf des Schwänzens und der absurden Forderung, wahre Klimaschützer müssten wie Steinzeitmenschen leben, herumzureiten, sollten sich die Erwachsenen bedanken, dass es „FFF“ gibt. Die junge, angeblich so unpolitische Generation hat es geschafft, ein im wahrsten Sinne des Wortes existentielles Thema so weit nach oben auf die Tagesordnung zu bringen, dass es nun als mitentscheidend für die Europawahl gilt.

Greta Thunberg hatte unter anderem schon einen Auftritt im Europäischen Parlament, beim UNO-Klima-Gipfel und sogar in Davos hinter sich und wurde sogar auf den Friedensnobelpreis nominiert.

Die Ziele der Bewegung scheinen ja zweifellos etwas Gutes zu bezwecken. Doch eine Frage sei erlaubt: Konnte das kleine Mädchen ernsthaft das Ganze allein in Gang setzen? Und: Wie werden diese Riesenprotestbewegungen organisiert?

Wenn man den deutschen Protest der FFF-Bewegung etwas näher betrachtet, erkennt man nicht ganz durchsichtige, aber sehr gut organisierte Strukturen, die sehr gut und reibungslos funktionieren – und die Protestbewegung mit Daten unterstützen und das Funktionieren der Aktionen gewährleisten (sputniknews.com).

FFF-Aktivisten sind in allen bekannten sozialen Netzwerken präsent – die ökologische Bewegung gibt es auf Facebook, Instagram, Youtube, Spotify und Twitter. Allein in Deutschland sollen es über 155 Internet-Gruppen sein.

Die neue Bewegung wurde in Deutschland weitgehend positiv eingestuft, obwohl es in der Politik in den ersten Monaten auch kritische Stimmen gegeben hat.

So werden Youtube-Videos auf Englisch weiterverbreitet, in denen am Ende ebenso aufgerufen wird: „Everyone has a choice, but not everyone has a vote. Make the European election about climate“.

Danach wird den Kindern gesagt, dass sie „eine besondere Verantwortung tragen“. Dafür sollten sie das Werbevideo anschauen, sich auf der Webseite der Bewegung „informieren“ und eine Briefwahl beantragen – und natürlich für das Klima streiken sowie die Nachricht an alle weiterverbreiten.

Eine so genannte virale Verbreitungstaktik also. Die Schüler werden gelobt und direkt instruiert, wie sie weiter vorgehen sollen.

Zwar werden keine konkreten Parteien benannt, die man unbedingt bei der Wahl unterstützen sollte, doch es wird wohl keine allzu fantastische Vermutung sein, dass eben die Partei, bei der Ökologie in ihrer Ideologie einen ganz besonderen Platz einnimmt, der zukünftige Nutznießer dieser Werbung bei der kommenden Europawahl sein könnte: Die Grünen!

Instrumentalisierung von noch nicht wahlberechtigten jungen Menschen?! Ja, aber hat uns nicht unsere klassische Schulausbildung in den letzten 200 Jahren genau dahin gebracht, wo wir jetzt sind?! Die Gegenfrage muss doch lauten: Instrumentalisieren unsere Schulen nicht die jungen Menschen zu einem klimaschädlichen, klassisch wirtschaftlichen Verhalten?!

Es ist die Zukunft der jungen Generation, sie hat nicht die Wahl über die Urne. Also stimmt sie mit Füßen über ihre Zukunft ab.

Au moins une bonne nouvelle, le Bayern a remporté à Berlin la coupe d’Allemagne. Après le championnat samedi dernier, me voici comblé. J’aurais pu ce matin d’élections européennes à nouveau exprimer mes craintes, exprimer mes sentiments concernant l’extrême-droite, je ne le fais pas, car j’aurai au cours de la journée loisir de le faire. Avec le foot j’arrive à oublier pour un instant le bourbier dans lequel nous nous trouvons pris. 3 à 0 contre le FC Leipzig Red bull, n’a pas été une mince affaire. Et le plaisir de voir pour une dernière fois Frank Ribéry et son acolyte Arjen Robin, qui quittent en beauté leur club. J’aimerais dans le cadre de ce texte, parler en particulier de Kaiser Frank, comme on nomme ici le bout-en-train de Boulogne-sur-Mer. Contrairement qu’en France, où il est mal aimé, il est en Allemagne l’idole de ses supporteurs. Lorsqu’on entend la moitié d’un stade réclamer, comme hier soir, qu’il entre pour les dernières minutes du match sur le terrain du stade Olympique de Berlin, cela démontre quel attachement le public lui porte. Pendant 12 ans, ce grand joueur a laissé des traces profondes dans le monde du football allemand. Avec Arjen Robben, il lui a donné le brio d’un spectacle, l’a marqué de fantaisie, d’improvisation. Un foot fait d’artistes, non pas de machines froides et bien huilées. Comme c’est le cas pour Ferrari dans le sport automobile, ces deux joueurs ont apporté par leur personnalité une âme teintée d’individualisme, qui manquait si cruellement à ce sport en Allemagne. Mais pas en jouant aux divas, bien plus en étant des équipiers loyaux, n’hésitant pas à mettre la main à la pâte. Adulé en République Fédérale, méprisé en France, détesté même, Frank Ribéry a démontré qu’il faut toujours donner une seconde chance aux hommes. Weiterlesen

Boris Johnson doit se frotter les mains de voir sa rivale jeter l’éponge, Theresa May a annoncé sa démission de sa position de chef de parti pour le 7 juin. Elle restera rivée à son poste de Premier-Ministre jusqu’au jour, où son successeur sera désigné. Nous voilà arrivé à la fin d’une comédie macabre qui a souillé le Royaume Uni. La plus vieille démocratie du monde a complètement failli en ce qui concerne le Brexit, ce qui ne présage rien de bon. Cela fait pour moi l’effet de l’immolation d’un système qui avait semblé faire ses preuves, celui d’un peuple souverain. Qu’on se le dise, il ne l’est plus et c’est ce qui m’inquiète le plus, comme en France, où le RN se trouve en tête des sondages. Cela revient à dire que la démocratie est utilisée comme moyen de vengeance. Il s’agit de faire le carton, non de trouver un compromis dans les décisions à prendre. Un déni complet de la raison, ce qui rend très vulnérable la démocratie, qui se base sur elle. Ce qui se passe depuis trois ans en Angleterre est le signe avant-coureur de ce qui pourrait nous arriver d’ici peu. Il en va tout d’abord des qualités que devrait avoir un dirigeant. Theresa May a échoué. Elle n’a pas été capable de redresser la barre. Ce qui s’en doute va s’ensuivre, c’est le chaos, orchestré par l’extrémiste de l’extrême-droite, Nigel Farage et son nouveau parti qui porte le nom emblématique de Brexit. Une option totalitariste qui ne correspondait pas au flegme britannique, loin s’en faut. Le scrutin de jeudi – pour les élections européennes – sera lorsqu’il sera confirmé demain soir, un Waterloo pour les Tories comme pour le Labour, qui disparaîtrons d’après les sondages dans les oubliettes. Un Boris Johnson ne sera pas en mesure, même s’il devait être nommé à Downing Street, de freiner la décadence de la politique. Pourquoi ? Il est pour ainsi dire impossible d’empêcher quelqu’un qui veut sauter d’un toit, de ne pas le faire. Weiterlesen

Lieber Pierre,

es gibt Bands, die schrecken vor den heißen Eisen der politischen Auseinandersetzung nicht zurück und nennen das „Ding“ – wenn auch sehr ironisch – beim Namen und RAMMSTEIN gehört zweifellos dazu. Wer die Lyrik nicht versteht, sollte vielleicht noch einmal genau reinhören und darüber intensiv nachdenken. Diese Band feiert die Kunst der Ironie wie keine andere. Sie sind viel zu begabt, schlau, gebildet und echte Vollblut-Musiker, um in diese Schiene abgeschoben zu werden. Höchst provokant und ein gesellschaftspolitisches Kulturgut – so würde ich sie nennen. Eine der größten und erfolgreichsten deutschen Bands hat den Ticketverkauf für die angekündigte Tour zum Erliegen gebracht – Ironie als künstlerische Darbietung hochkarätiger Leute. Fein.

Nun zur Europawahl, lieber Pierre und ich hoffe, dass dieses Jahr sehr viele Menschen von ihrem Wahlrecht Gebrauch machen. Es geht um dieses herrliche, wundervolle und großartige Europa. Nie wieder möchte ich stundenlang mit Pass und Ausweis an Grenzen stehen und von meinem Städtetrips nach Italien, Spanien oder den Niederlanden mit prall gefüllten Wechselgeld-Beuteln aus Lira, Gulden oder Peseten (oder wie das sonst noch alles hieß damals) zurückkehren, die niemand umtauschen will. Immer diese Rechnerei… wie war das noch? Wie war der Kurs? Geteilt durch zwei, mal vier, nimm einfach etwas mehr als das Doppelte? Nein, nichts für mich. Ich bin der Liebhaber des bequemen Reisens und weiß nun sehr genau, was die Dinge kosten – ohne umständlich im Kopf überschlagen zu müssen.

Zeigen wir endlich den Rechtspopulisten die rote Karte und glauben wir an unsere kollektive Stärke! Ja, Europa ist stark und das soll es auch bleiben. Für junge Menschen gibt es keine Alternative, sie fühlen sich als Europäer und pflegen dennoch parallel ihre eigene Identität als Italiener, Spanier, Deutscher usw. Universitäten in ganz Europa (auf der ganzen Welt) tauschen sich aus, das Studieren in England war z.B. nie ein Problem. Wohin es mit dem Willen der Rechtspopulisten geht, sehen wir an Großbritannien und dem Brexit, der beileibe nicht nachahmenswert ist. Bloß nicht! Das haben die Alten entschieden und sie tun ihrem Land und der Zukunft ihres Landes damit absolut keinen Gefallen.

Lieber Pierre, ich glaube an Europa und ich glaube, dass mehr und mehr Menschen das falsche, diskriminierende „Spiel“ der AFD oder anderer rechtspopulistischer Parteien längst durchschaut haben und – schauen wir auf die aktuellen Prognosen – sinkt ihr Anteil kontinuierlich. Ich bin gespannt auf den kommenden Sonntag, dann darf Deutschland wählen. ICH bin Europa. DU bist Europa. WIR sind Europa. Europa sichert uns den Frieden – das sollte niemals vergessen werden (siehe 60 Gründe für die EU)!

 

In diesem Sinne,

herzliche Grüße aus Frankfurt

Petra

 

© Petra M. Jansen

 http://literatourpoetictext.blogspot.com/

Lorsque j’ai lu que contre toute attente, le parti Travailliste hollandais se trouvait d’après les sondages en tête avec 5 députés sur les 26 sièges alloués à ce pays, je me suis réjouis. D’autant plus que le parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) du premier ministre Mark Rutte passe de 3 à quatre sièges. Les populistes autour de Thierry Baudet, FvD, remporte 3 postes avec 12 % des voix. Grâce au Néerlandais Frans Timmermans, candidat à la présidence de la Commission Européenne pour les socialistes, ce résultat a pu être obtenu. « J’espère que les sociaux-démocrates pourront, partout, démontrer qu’une autre Europe est possible », a-t-il déclaré. Le nombre des suffrages pour sa formation a passé de 9,4 % à 18,1 %. L’explication de ce succès pourrait être l’effet Timmemans, mais aussi la peur d’un Nexit, promulgué par l’extrême-droite. Je ne peux qu’espérer que ces résultats redonneront du poil de la bête à tous ceux qui lutte contre les fossoyeurs de l’UE que sont les populistes. Je dois avouer que je me suis laissé entraîner hier dans la déprime, ne voyant pas d’autre issue possible, que celle de l’effondrement de mes valeurs les plus intimes, celles du respect d’autrui. Il en va de cela ! Il y a des diatribes sur internet que j’ai du mal à accepter, car elles promulguent la haine. Je pense que j’émets mon avis, d’une manière sans équivoque, mais je n’injurie pas mes adversaires. Si j’exprime mes craintes que la liberté de chaque citoyen puisse être remise en question par les chantres de l’extrême-droite, c’est qu’ils ont apporté les preuves qu’il en est ainsi lorsqu’ils sont au pouvoir comme Victor Orban ou Matteo Salvini. Weiterlesen

Wer sich des Öfteren mit bestimmten Personengruppen unterhält, der wird folgende Argumentationsmuster wiedererkennen: Die Pharmaindustrie hält Medikamente zurück, die Automobilkonzerne haben schon lange effektive, funktionierende Wasserstoffautos und kalte Fusion ist eigentlich auch schon länger keine Illusion mehr. Einige dieser und ähnlicher Thesen sind hanebüchen. Eine von ihnen scheint sich nun aber zu bewahrheiten: Scheinbar wusste der Ölkonzern Exxon Mobil bereist vor 30 Jahren über den Zusammenhang zwischen fossilen Brennstoffen und dem Klimawandel Bescheid und verschwieg diesen (spektrum.de).

Die historischen und kulturellen Wurzeln der Klimawandelskepsis bzw. -leugnung reichen bis in die Zeit vor Bekanntwerden des menschengemachten Klimawandels zurück. Ab den 1960er Jahren wurde in den USA durch die Umweltbewegung zunehmend auf die negativen Folgen von unbegrenztem Wirtschaftswachstum aufmerksam gemacht. Die immer größere Sichtbarkeit von Umweltschäden führte zu Forderungen, Umweltschutzgesetze zu erlassen und Umweltzerstörungen zu begrenzen. In den 1960er und frühen 1970er Jahren wurden daraufhin einige Umweltschutzbestimmungen erlassen und auch die Umweltschutzbehörde EPA gegründet. Von der Industrie wurden diese Entwicklungen mit Sorgen betrachtet, sodass schnell eine Gegenbewegung zu diesen aufkommenden Umweltschutzbestrebungen entstand, die später zu einem Bestandteil der konservativen Gegenbewegung wurde (wikipedia.org).

1988 beteiligt sich Exxon am Aufbau einer Gegenorganisation: der Global Climate Coalition, eines Zusammenschlusses von Lobbyisten, die unter Verschleierung ihrer Geldgeber klimaskeptische Desinformation betreiben. Wie die aussieht, zeigt der Global Climate Science Communications Plan, den Exxon mit dem American Petroleum Institute 1998 ausarbeitet. Unter der Überschrift „Victory Will Be Achieved When …“ heißt es, die Öffentlichkeit und die Medien müssten von „Unsicherheiten“ in der Klimawissenschaft überzeugt und diejenigen, die dann noch Klimaschutzmaßnahmen verteidigen, als „abgehoben von der Realität“ dargestellt werden. Flankiert wird dieser Plan durch den Aufbau von Thinktanks und pseudowissenschaftlichen Instituten, in denen Akademiker, die klimaskeptische Positionen vertreten, in Kommunikationsarbeit geschult werden, um sich in mediale Debatten einzuschalten. Allein in der New York Times veröffentlichen Exxon und der Nachfolgekonzern Exxon Mobil bis in die letzten Jahre über 36 Advertorials, die die wissenschaftliche Grundlage der Klimapolitik infrage stellen (zeit.de 06.12.2017/solarify.eu).

Mehr als zwei Grad Erwärmung, und der Meeresspiegel steigt beträchtlich. Mehr als drei Grad: Wir verlieren einen Großteil der Küstenstädte der Welt, und ein Wald wächst in der Antarktis. Mehr als vier Grad, und in Europa herrscht Dürre. Mehr als fünf Grad, und das Ende unserer Zivilisation steht bevor.

Von der Urenkelin Rockefellers, Neva Goodwin Rockefeller, finanzierte, dem entsprechende Recherchen halfen dabei, juristische Verfahren gegen Exxon einzuleiten. Einige US-Küstenstädte, darunter San Francisco, Oakland und New York, haben Exxon und andere Öl-Unternehmen auf Schadensersatz verklagt für die Kosten, die ihnen durch den Schutz vor dem steigenden Meeresspiegel entstehen. Vorbild sind die Prozesse gegen die Tabakindustrie, die unter ähnlichem Druck die gesundheitsschädlichen Folgen des Rauchens einräumen mussten.

Exxon Mobil schlägt zurück, unterstützt von republikanischen Senatoren, die im Mai 2018 einen Schriftsatz vorlegten, in dem sie schrieben: „Die Fragen von Klimaschutz sind politische Fragen und eignen sich nicht für einen Gerichtsentscheid“ (stern.de).

Der Klimawandel ist in den USA zu einem Schlachtfeld eines kulturellen Kampfes geworden, in den Präsident Trump das Land gezogen hat – und Exxon Mobil zum umkämpftesten Symbol darin. Laut einer Studie identifizieren sich Anhänger der Republikaner mehr mit Exxon als mit den meisten anderen Unternehmen. 69 Prozent von ihnen halten die Auswirkungen des Klimawandels für übertrieben dargestellt; bei den Demokraten sind es gerade einmal vier Prozent. In der Auseinandersetzung über den Klimawandel in den USA geht es längst nicht mehr um Studien, Zahlen und Fakten, sie ist zu einem weiteren politischen Schlachtfeld geworden, wie Abtreibung und das Waffenrecht. Republikanische Unterstützer machen deshalb Stimmung gegen die Familie Rockefeller, sprechen von einer bösartigen Intrige von Öko-Extremisten.

Je me suis réveillé en ayant mal au ventre. Lorsque j’ai lu les premières nouvelles de la nuit, les douleurs se sont accentuées. Les sondages me donnent de quoi réfléchir, car le RN se trouve en tête des sondages. C’est un fait réel qu’il ne s’agit pas de sous-estimer. Je pense que la grogne contre Emmanuel Macron joue le premier violon. Bien que ce soit un vote protestataire, il pourrait avoir de graves conséquences pour la France et l’Europe. Il est déconcertant que l’extrême-droite peut faire n’importe quoi, comme se vendre à Vladimir Poutine, et que cela ne changera l’opinion des électeurs. Ce qui se passe-là, que ce soit en Autriche, en Italie ou en France, est politiquement une atteinte à l’intégrité nationale. Et ceci venant des populistes qui brandissent la bannière patriotique. Les électeurs n’ont vraiment pas saisis ce qui se passe sous leurs yeux. Les votes aux Pays-Bas et au Royaume-uni aujourd’hui iront dans le même sens. Nous vivons une époque, où les citoyens n’ont plus de repaires et scient la branche su laquelle ils sont assis. Et moi ? J’assiste impuissant à ce spectacle désolant, n’ayant qu’une seule possibilité d’écrire un papier. Mais je sais bien qu’il n’aura que peu de portée. Que faire ? J’ai parfois envie de plonger ma tête dans le sable, me dire que tout cela ne me concerne pas, mais je sais que cela serait un mensonge. C’est le meilleur moyen d’être rattrapé au contour. Je dois vous avouer que je plus qu’inquiet, que je devrais cacher mes craintes, ne pas sombrer dans le défaitisme. Cela me demande beaucoup d’énergie. Je sais aussi qu’il est inutile parfois de se poser la question quelles erreurs ont été faites. En politique comme ailleurs, il faut jeter ses regards en avant. C’est bien joli, mais que faire si on traîne derrière soit des boulets de plomb ? J’aimerais bien m’en délester, mais je remarque bien que c’est impossible. Le spectre du passé me rattrape toujours à nouveau. Je ne peux pas ignorer ce qu’une Europe dirigée par des anti-démocrates peut représenter. Weiterlesen