Nigel Farage renonce d’envoyer des candidats de son parti « Brexit » dans les circonscriptions qui ont élu des députés conservateurs. Il s’agit de 317 sièges. Cela peut être considéré comme une bonne nouvelle pour Boris Johnson, moins pour les démocrates. Cela apporte la preuve que la droite modérée n’a pas de scrupules de signer un pacte avec les extrémistes. Souvent des racistes intolérants, qui ont un esprit totalitaire. Arron Banks, le donateur du BP (Brexit Party) a laché Nigel Farage en disant haut et dort qu’il fallait voter Tories lors des élections de 2019. « Le BP ne contestera aucune des 317 circonscriptions gagnées par les conservateurs lors des dernières élections. Mais nous allons concentrer nos efforts dans toutes celles qui sont tenues par les travaillistes, qui ont complètement violé leurs promesses de 2017 de respecter le résultat du référendum [de 2016] », a affirmé Nigel Farage depuis Hartlepool, ville portuaire du nord-est de l’Angleterre. Il a lancé une croisade contre le Labour en prétendant que ce dernier avait trahi le peuple. Il y aura donc un esprit de reconquête lors du scrutin. C’est un revirement complet des objectifs qu’il avait depuis toujours. Plus question d’être présent dans toutes les circonscriptions. Johnson et ses acolytes démontrent ainsi qu’ils ont viré à l’extrême-droite pour des raisons d’opportunisme partisan. Il n’en va que du pouvoir. Ce n’est pas un cas unique en Europe. Certains qui disent être des Gaullistes, n’hésitent pas à renier le créateur de la 5ème République en s’alliant avec ceux qui ont voulu faire sa peau. Je pense à l’attentat du Petit-Clamart qui a été orchestré par l’OAS, des proches de Jean-Marie le Pen. Comme on le voit, ces tristes personnages n’ont pas de scrupules de faire cause commune avec ceux qui avaient voulu assassiner le Général. Je ne peux pas m’empêcher de revenir en arrière dans l’histoire. Weiterlesen

Ce qui s’était passé après le débarquement en Normandie pendant 75 ans, une entente atlantique, se traduit aujourd’hui que par des dissensions. L’amitié entre l’Europe occidentale et les USA n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les dirigeants pourront répéter constamment que cela n’est pas le cas, la vérité est une autre. Donald Trump ,par son hostilité ouverte contre l’UE, a cassé pas mal de porcelaine. Ce qui reste est un amas de débris qu’il serait vain de vouloir recoller. Je ne peux pas m’imaginer que la rencontre entre lui et Emmanuel Macron, qui aura lieu dans quelques heures, puisse apporter grand-chose. Il est évident, même si un jour Donald Trump devait disparaître dans les oubliettes, les rapports ne seront plus jamais les mêmes, ceux d’un vassal qui doit une éternelle reconnaissance au grand frère qui l’a sauvé en quelque sorte. Il n’y aurait rien à redire, si l’UE était dans ce contexte en position de force. C’est de loin pas le cas, la raison pour laquelle le président des États-Unis lui assène un coup de bâton après l’autre. Tout d’abord en brandissant la menace de taxes douanières, puis son soutien immodéré à tous les casseurs de l’Europe, comme un Boris Johnson ou un Nigel Farage en Grande Bretagne, les durs des durs du Brexit. Sans oublier ses sympathies pour Madame Le Pen, Monsieur Salvini et autres. Dans ce cas bien précis il peut tendre la main à Vladimir Poutine. Trump n’a aucun complexe, comme ce qui est aussi le cas du maître du Kremlin, de s’immiscer dans les affaires internes d’autres pays, de démontrer quel mépris il porte à la démocratie. Non, nous ne devons pas jouer son jeu, avoir une attitude identique à celle d’un mouton menacé pas un loup. Nous devons lui faire face, même si cela devait être douloureux. Weiterlesen

Boris Johnson doit se frotter les mains de voir sa rivale jeter l’éponge, Theresa May a annoncé sa démission de sa position de chef de parti pour le 7 juin. Elle restera rivée à son poste de Premier-Ministre jusqu’au jour, où son successeur sera désigné. Nous voilà arrivé à la fin d’une comédie macabre qui a souillé le Royaume Uni. La plus vieille démocratie du monde a complètement failli en ce qui concerne le Brexit, ce qui ne présage rien de bon. Cela fait pour moi l’effet de l’immolation d’un système qui avait semblé faire ses preuves, celui d’un peuple souverain. Qu’on se le dise, il ne l’est plus et c’est ce qui m’inquiète le plus, comme en France, où le RN se trouve en tête des sondages. Cela revient à dire que la démocratie est utilisée comme moyen de vengeance. Il s’agit de faire le carton, non de trouver un compromis dans les décisions à prendre. Un déni complet de la raison, ce qui rend très vulnérable la démocratie, qui se base sur elle. Ce qui se passe depuis trois ans en Angleterre est le signe avant-coureur de ce qui pourrait nous arriver d’ici peu. Il en va tout d’abord des qualités que devrait avoir un dirigeant. Theresa May a échoué. Elle n’a pas été capable de redresser la barre. Ce qui s’en doute va s’ensuivre, c’est le chaos, orchestré par l’extrémiste de l’extrême-droite, Nigel Farage et son nouveau parti qui porte le nom emblématique de Brexit. Une option totalitariste qui ne correspondait pas au flegme britannique, loin s’en faut. Le scrutin de jeudi – pour les élections européennes – sera lorsqu’il sera confirmé demain soir, un Waterloo pour les Tories comme pour le Labour, qui disparaîtrons d’après les sondages dans les oubliettes. Un Boris Johnson ne sera pas en mesure, même s’il devait être nommé à Downing Street, de freiner la décadence de la politique. Pourquoi ? Il est pour ainsi dire impossible d’empêcher quelqu’un qui veut sauter d’un toit, de ne pas le faire. Weiterlesen

Millionen EU-Bürger in Großbritannien müssen nach dem Brexit, dem Austritt Großbritanniens aus der Europäischen Union (EU), um ihren Aufenthaltsstatus fürchten. Im Moment ist es noch nicht sicher, ob ganz Großbritannien die EU verlassen wird. In Schottland diskutiert man darüber, ob man nicht lieber Großbritannien den Rücken kehrt und weiter die Annehmlichkeiten der EU-Mitgliedschaft genießt. „Die Schotten finden eins noch schlimmer als aus Brüssel regiert zu werden: aus London regiert zu werden.“, so ein tweet von Nils Markwardt, unter anderem Redakteur bei Der Freitag und Philosophie Magazin.

Im Streit um das höchste Regierungsamt Großbritanniens geraten EU-Bürger anderer Staaten zwischen die Fronten. Am 5. Juli diesen Jahres schloss sich der konservative Sozialminister Stephen Crabb den heftigen Angriffen der Opposition auf Innenministerin Theresa May an und verlangte klare Garantien für den Aufenthaltsstatus der Kontinentaleuropäer: „Es kommt nicht in Frage, dass wir die Menschen, die in unserem Land leben, zu Verhandlungsobjekten machen.“

Crabb bewirbt sich wie May um die Nachfolge David Camerons als Parteivorsitzender und Premierminister. Aus der ersten Wahlrunde der konservativen Unterhausfraktion ging die Innenministerin mit etwas über 50 Prozent (165 Stimmen) als Siegerin hervor.

Premierminister Cameron war unmittelbar nach dem Brexit-Votum zurückgetreten. Um die Nachfolge buhlten neben Crabb und May auch Justizminister Michael Gove, die Energie-Staatssekretärin Andrea Leadsom, sowie der frühere Verteidigungsminister Liam Fox.

Bei der geheimen Abstimmung der 329 Tory-Abgeordneten ging es nur um den Ausschluss des letztplatzierten Kandidaten, also Fox. Crabb gab zwischenzeitlich auf. Bis Anfang nächster Woche wird noch ein Kandidat abgewählt. Die beiden Bestplatzierten stellen sich dann der Urwahl durch die rund 130.000 Mitglieder. Ein Ergebnis wird für 9. September erwartet.

Auch die Abstimmungsmodalitäten sind arg in die Kritik geraten:

Während beim Referendum über Schottlands Unabhängigkeit im Herbst 2014 sämtliche Migranten aus der EU das Wahlrecht genossen, blieben bei der Volksabstimmung vergangenen Monat die meisten der rund 2,4 Millionen Bürger anderer EU-Staaten vom Votum ausgeschlossen. Lediglich Iren, Malteser und Zyprioten durften mitstimmen. In der Abstimmungsauseinandersetzung war zwar viel von Einwanderern aus Polen und Rumänien die Rede, um deren Post-Brexit-Aufenthaltsrecht ging es aber so gut wie nie.

Premier Cameron hat im Unterhaus versichert, am Status der EU-Bürger des Kontinents werde sich „einstweilen“ nichts ändern; die endgültige Entscheidung könne erst die nächste Person in der Downing Street treffen. Innenministerin May hält an dieser offiziellen Regierungslinie fest. Die Angelegenheit müsse im Rahmen der Austrittsverhandlungen mit Brüssel geklärt werden, schließlich gehe es auch um das Schicksal der Briten, die in EU-Staaten leben. Man schätzt deren Zahl auf rund 2,2 Millionen.

Diese Haltung stößt auf zunehmenden Widerstand. „Zutiefst beleidigend“ nannte das Vorgehen im Unterhaus die Labour-Abgeordnete Gisela Stuart. Eingewandert aus Bayern gehörte sie zu den Brexit-Vorkämpfern. Betroffene Menschen könnten nicht für zwei Jahre ihre Lebensplanung aussetzen: „Sie sind keine Verhandlungsposition, um die man feilscht.“ Der innenpolitische Labour-Sprecher Andy Burnham beschuldigte die Innenministerin, sie gefährde millionenfach das Familienleben von Briten mit Verwandten aus EU-Staaten. Die eigenen Kinder wüssten schon gern, ob ihre Mutter auf Dauer dableiben dürfe. Burnhams Ehefrau stammt aus den Niederlanden.

Bei den Betroffenen selbst sorgt das Thema für erhebliche Unruhe. Vor der Abstimmung hatte die Zahl der EU-Bürger zugenommen, die sich um die britische Staatsbürgerschaft bewerben. Wer mindestens fünf Jahre Steuern bezahlt hat, kann in Großbritannien den „permanenten Aufenthaltsstatus“ beantragen. Hunderttausende aber leben seit Jahrzehnten mit ihren jeweiligen EU-Pässen in Großbritannien.

Schließlich hat die Durchführung des Brexit-Referendums noch einen äußerst bitteren Beigeschmack: Bereits fünf Tage nach der Abstimmung hatte sich Großbritannien verändert. Der Nationalstolz, auf den das Brexit-Lager gesetzt hatte, äußert sich jetzt in offenem Rassismus. Niemand will natürlich schuld sein. Und das trifft unter anderen auch Italiener, Deutsche und Franzosen. Am Londoner Flughafen Heathrow sagte ein Rentner grinsend zu einer Deutschen: „Bald entscheiden wir dann, ob Ihr ein Visum bekommt.“ (Handelsblatt).

Churchill ne serait pas fier de ses compatriotes qui se conduisent comme des lâches. Proférer des injures contre l’UE, traité les migrants d’inférieurs et être racistes auraient dû ouvrir les yeux des Anglais. Casser du sucre est une chose, recoller la porcelaine cassée une autre. Nigel Farage a jeté l’éponge en déclarant qu’il avait obtenu gain de cause. Aux autres de se débrouiller ! Quel triste sire ! De même ce guignole de Boris Johnson. Je les méprise moins pour leurs opinions que pour leur couardise. Cela doit être une caractéristique des populistes de prétendre vouloir sauver le monde, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’action, de se débiner. Mais il y aussi les autres, comme l’autocrate hongrois, qui se croit permis de discriminer les plus pauvres, d’être antisémite et de museler la presse. Si c’est cela l’avenir il n’y a plus qu’à se tailler. Ce n’est pas un hasard, que Donald Trump se fasse ovationner par les nazis américains parce qu’il diffame l’étoile de David. C’est triste de se retrouver à la merci de l’imbécillité. Plus triste encore que des êtres un peu demeurés leur accordent du crédit. Et nous ? Au lieu de prendre les rennes, nous sommes comme figés devant une telle ignorance. Nous laissons faire au lieu de réagir. L’expérience britannique devrait être la démonstration qu’une grande gueule n’est pas un gage d’efficacité. Hitler a démontré où de telles diatribes peuvent mener. Au moins il a concrétisé ce qu’il a écrit dans « Mein Kampf ». Personne ne pouvait dire qu’il n’était pas au courant des visées du führer et pourtant ils l’ont élu, ovationné et adulé. Un peuple cultivé et marqué par ses grands philosophes a perdu toute mesure. Il y a de quoi désespérer, quand on se rend à l’évidence que même de grands cerveaux ont failli, comme Martin Heidegger. La preuve que l’intelligence n’a rien à voir avec le fanatisme, que tout le monde peut être atteint par ce virus. Weiterlesen

En temps normal j’aurais écrit un article sur l’attentat de l’aéroport d’Istanbul qui a fait 36 morts. Une horreur de plus ! Mais ce matin je veux me pencher sur l’attitude des populistes prétendants qu’ils peuvent en un tour de main nous sauver tous. Que ce soit l’immigration sauvage, le terrorisme ou l’UE, le spectacle qu’ils nous livrent en Angleterre est lamentable. Il s’avère de plus en plus qu’ils n’avaient aucun plan en cas de victoire ce qui est parfaitement irresponsable. Maintenant ils nous livrent un spectacle lamentable et ont le toupet de prétendre que rien ne changera vis-à-vis des institutions européennes, avec une seule différence : le pays pourra continuer à jouir des avantages, que lui profèrent un statu de sociétaire. Par contre il n’aura aucun sacrifice à faire. Réveillez-vous enfin ! En cas de divorce il y a toujours des pots cassés et en fin de compte cela coûte cher. Pourquoi en serait-il autrement ? J’ose souhaiter que l’UE ne suivra pas un tel scénario avec comme but d’être conciliant. La conférence des chefs d’États semble confirmer que les négociations, après dépôt de l’acte du Brexit, seront dures et irréversibles. Un autre aspect du manque de compétences de la part des populistes : ils n’ont pas su anticiper. Comment ont-il pu ignorer que l’Écosse ou l’Irlande du Nord pouvaient se détacher du Royaume-Uni ? Nigel Farage, le leader de l’UKIP, est un exemple pour démontrer à quel point les vues des populistes sont peu réalisables. Il est en train d’envoyer la Grande-Bretagne au fond du précipice. De lui on ne pouvait pas s’attendre à plus. Mais qu’en est-il de Boris Johnson ? Un élève des écoles et des facultés d’élites ? Il saute sur le train en marche, pour gagner par opportunisme personnel le pouvoir et ceci sans prendre en considération les besoins de la nation. Ce scénario pourrait arriver bien plus rapidement que prévu. En tant que citoyen de la fière Albion ce serait un cauchemar. Voilà où mènent des décisions venant des tripes. Que veux-je exprimer par là ? Il faut par tous les moyens combattre les extrémistes, peu importe où ils se trouvent. Weiterlesen