Il n’arrête pas de pleurer, le nouveau-né. Il est âgé de quelques mois et réclame constamment sa mère. C’est une jeune femme assez vulnérable, qui a peur que son compagnon la quitte à cause des nuits blanches qu’ils subissent depuis la naissance de leur enfant. Leurs nerfs sont à vifs, d’autant plus que le couple a des soucis pécuniaires. Les parents n’ont pas été préparés à ce qui les attendaient. Ils ont le sentiment que leur petit leur ravit la vie, même s’ils l’adorent. Le bébé crie constamment, comme s’il sentait le malaise qui règne dans la famille! Pour qu’il se taise à cause des voisins, ils secouent leur enfant pour avoir un peu de répit. Puis subitement les cris cessent. Ils remarquent peu après que le bébé est mort, qu’il n’a pas supporté le traitement qu’on lui infligeait. Un ou deux enfants tués par semaine en France. Mais ce n’est pas tout. Il y a la violence exercée souvent contre les femmes, par des compagnons complètement dépassés par la situation. Ils ne sont pas toujours des criminels potentiels, mais des hommes labiles incapables d’assumer leurs responsabilité. Des êtres souvent déséquilibrés, non accompagnés psychiquement. Ce n’est pas qu’une fois que le couple est ensemble qu’il faut agir, mais avant. Trop de jeunes, lorsqu’ils sont amoureux, veulent se mettre en ménage et ceci souvent avant même d’avoir vraiment vécu. J’impute pas mal de drames au stress causé par la précocité d’une telle démarche. Je dois dire que je suis mal placé pour donner de bons conseils, j’ai épousé ma femme six mois après l’avoir rencontrée. Mais comme nous sommes mariés de puis 48 ans, cela ne peut pas être considéré comme un ratage, loin s’en faut. J’avais 25 ans et aucune idée ce que la vie commune pouvait représenter, encore bien moins de s’occuper de son enfant. Notre fille nous a tenu pendant trois ans toutes les nuits en haleine. Par son métabolisme elle était « une belle de nuit », ce qu’elle est encore aujourd’hui. Elle arrive mal à s’endormir, est en pleine activité lorsque d’autres dorment. Lorsqu’on se rend chaque jour à 7 heures au travail, comme c’était mon cas, ce n’était pas une sinécure. Je me sentais souvent dépassé, mais mon amour pour mon enfant m’empêcha de sortir de mes gonds. Nous étions mal assistés, ce qu’avec le recul je trouve néfaste. Weiterlesen

Lorsqu’on voit des centaines de personnes – nombre d’entre-elles ne sont pas des alpinistes – vouloir atteindre le somment de l’Everest, on ne peut que secouer la tête. Onze personnes sont mortes, la plupart par manque d’oxygène. Lorsque j’ai vu cette photo, cela m’a fait penser aux scènes qu’on voit avant l’ouverture des grands magasins un jour de soldes. Mais avec la grande différence que personne avance. Un embouteillage ! Je me suis décidé d’écrire quelques lignes à ce sujet, car je trouve ce qui se passe actuellement au Népal est symbolique pour notre époque. Vouloir braver la destinée sans avoir les moyens de la faire. Un défi qui souvent ne rime à rien. Et puis l’attrait du business. Pour les autorités locales l’occasion de faire de l’argent. Il faut compter environ 10.000 dollars de taxes pour se payer ce plaisir ! 8 848 mètres d’altitudes comme attrape-nigauds. Ce qui se passe là-bas est absurde. La preuve que le dit sensationnel prend le pas sur la raison. L’hécatombe de morts qui s’amorce à alerté le gouvernement. Il est question d’autoriser l’accès au plus sommet du monde qu’à ceux qui sont en bonne santé et qui ont l’expérience de la montagne. Lorsque l’homme prend de tels risques, c’est pour moi un signe qui avoisine le suicide. Vouloir braver ainsi la mort, démontre que bien des personnes ne savent plus à quels saints se vouer. Galvauder ainsi sa vie peut partir de l’ennui, de la banalité de la vie, lorsque seul le matérialisme la domine. Le vide prend alors une telle importance, que certains sont prêts à mourir pour pouvoir jouir d’une telle sensation, celle d’un sacrifice ultime, non pas pour aider autrui, mais pour vaincre un sentiment de médiocrité. J’ai aussi été attiré par la magie des sommets, mais heureusement que j’étais trop inexpérimenté pour atteindre le but que je m’étais fixé. J’avais le souffle trop court pour tenter le diable. J’ai passé mon enfance à deux pas du Mont Blanc et sais parfaitement quelle fascination la haute-montagne peut exercer. Mais j’ai aussi vu des touristes décrocher sur le glacier des Bossons, car ils étaient mal équipés. Des amateurs qui mettent en danger les guides, qui ont le devoir de les sauver. Weiterlesen

En cette période de fin de règne, l’Allemagne se rend la vie difficile, lorsqu’il s’agit des rapports entre Berlin et Washington. Comme on le sait le courant ne passe pas entre Donald Trump et la Chancelière. Dans un grand nombre de dossiers les points de vue divergent, que ce soient le climat, le commerce international, l’OTAN ou l’Iran. Les États-Unis exercent de la pression, j’irais jusqu’à dire du chantage pour faire plier Angela Merkel. Lors d’une cérémonie à l’université de Havard, où elle vient de recevoir un doctorat honoris causa, elle n’a pas manqué attaquer Trump, mais sans le nommer expressément. Une attitude peu commune avec la politique pratiquée depuis la fin de la guerre par la République fédérale. C’était celle d’un vassal, qui faisait tout pour ne pas importuner le grand-frère. Une exception néanmoins, le refus de Gerhard Schröder d’envoyer des troupes en Irak. C’est dans le cadre de ces rapports tendus que Mike Pompeo se rend aujourd’hui en Allemagne. Des bruits courent que Washington fait un appel du pied à Téhéran, voulant entamer des négociations secrètes. Dans ce cadre les Allemands pourraient jouer un rôle important, car eux sont en rapport avec les dirigeants iraniens, afin de sauver l’accord nucléaire. Mais une chose est certaine, la situation est précaire pour le gouvernement Merkel. Les revers perçus par son parti et par le SPD lors des élections européennes, ont été une gifle magistrale. Ainsi que les perspectives énoncées au sujet des scrutins cet automne dans trois nouveaux länder qui s’annoncent désastreux pour les partis de la coalition gouvernementale. Weiterlesen

Warum hält sich Leonardo da Vinci so hartnäckig als globales Supergenie? Die WELT titelte gar zum 500. Todestag: „Leonardo da Vinci, der Steve Jobs seiner Zeit“ (welt.de 01.05.2019).

Leonardo da Vinci studiert die Natur und den menschlichen Körper, ersinnt Flug- und Kriegsmaschinen: Rastlos stürzt der Visionär, der das Renaissance-Ideal des vielseitig begabten Menschen wie kein anderer verkörpert, von Projekt zu Projekt. Beim Malen aber hält er inne – und schöpft aus seinem universalen Wissen Werke von überzeitlicher Schönheit.

Schon als Kind erforscht Leonardo, 1452 als unehelicher Sohn eines Notars im toskanischen Vinci geboren, die Gesetzmäßigkeiten der Natur: „Beschreibe, wie die Wolken sich bilden und wie sie sich auflösen“, vermerkt er später in einem seiner Notizbücher, „was die Nebel und die Verdichtung der Luft verursacht und warum diese manchmal blauer oder weniger blau erscheint als ein andres Mal“ (geo.de).

Fliegen – davon träumte Leonardo da Vinci wie viele andere Menschen jener Zeit. Der Mann aus Italien beobachtete Vögel und entwickelte Flughilfen, die den Flügeln nachempfunden waren.

Leonardo setzte aber nicht allein auf die Muskeln als Antriebskraft. Er entwickelte unter anderem ein Fluggerät mit Luftschraube, einen Vorläufer des modernen Helikopters. Auch ein Gleitfluggerät entwarf der Tüftler, eine Art Fallschirm. Der Fallschirm ist jedoch nicht rund geformt, sondern läuft spitz zu.

Leonardo war ein Exzentriker, der das Außenstehen zum Prinzip machte. Er hinterfragte alles, vom Lauf des Wassers über die Funktionsweise des menschlichen Körpers bis zum kanonisierten Regelwerk der Malerei. Während es kaum mehr als ein Dutzend Gemälde von ihm gibt, kann man bis heute über 6.000 Zeichnungen aus seiner Hand bestaunen. Darüber, über die Beobachtung, erschließt er sich die Welt (deutschlandfunk.de).

„Malerei war für ihn praktische Philosophie. Er musste malen um zu erkennen.“

Das Handwerk dazu erlernte er in der Florentiner Werkstatt Andrea del Verrocchios. Nach den Jugendjahren in Florenz versuchte er sein Glück am Mailänder Hof von Ludovico Sforza, der wie andere Machthaber auch, die Kunst für seine Propagandazwecke brauchte. Leonardo pries sich an – allerdings nicht als Maler.

Im 19. Jahrhundert brach ein regelrechter Kult um ein Bild aus (die Italiener tauften es Monna Lisa – Frau Lisa – oder La Gioconda).

Man mochte nicht glauben, dass die Dame mit dem seltsam verschleierten Blick nur eine langweilige Kaufmannsfrau war, begann ihr unergründliches Lächeln und den sublimen Zauber ihrer Erscheinung psychologisch zu analysieren. So pendelte die Interpretation der Mona Lisa zwischen Heiliger und Hure. Selbst die spärlich angedeutete Landschaft im Hintergrund erschien einem deutschen Kunsthistoriker „traumhaft wie in gewitterschwüler Sinnlichkeit zitternd“ (Richard Muther 1909).

Ein stehendes Lächeln auf langgezogenen, geschwungenen Lippen; es ist für ihn charakteristisch geworden und wird vorzugsweise „leonardesk“ (SPON) genannt. In dem fremdartig schönen Antlitz der Florentinerin Mona Lisa del Giocondo hat es die Beschauer am stärksten ergriffen und in Verwirrung gebracht.

Dem Erfinder Leonardo da Vinci waren die Defizite seiner Ideen sehr wohl bewusst (swr.de). Wir machen heute den Fehler, ihn zum Universalgenie zu stilisieren, das alles konnte. Er selbst sah das anders, verstand sich nicht unbedingt als großer Erfinder, sondern als Neugieriger, der sich für alles interessiert. Und so interessierte er sich eben auch für Maschinen, die viele schon vor ihm entworfen hatten. Leonardos originäre Leistung bestand darin, die schlechten Zeichnungen der Maschinen seiner Vorgänger zu perfektionieren; seine Zeichnungen waren so perfekt, dass sie suggerierten, seine Maschinen würden funktionieren.

Am 2. Mai 1519 starb der Universalgelehrte in Amboise. Heute – 500 Jahre danach – ist er uns präsenter denn je. Ein „Uomo universale“ wollte er sein, die Malerei galt ihm zwar als die höchste aller Künste, was ihn aber nicht abhielt, mit fantastischen Erfindungen weit in die Zukunft zu greifen.

Non, je ne comprends pas la politique de l’école en France. La nouvelle circulaire au sujet de la maternelle démontre à mes yeux, que l’esprit de performance se retrouve au premier plan et ceci avec des enfants entre 3 et 6 ans. Faire du stress est à mon avis peu productif. Vouloir faire passer des examens hors propos. C’est méconnaître la psychologie de la petite-enfance, qui démontre que la seule chose qui compte est la motivation, de donner envie d’apprendre sans en faire un challenge. Pourquoi faire des gosses des singes-savants ? Lorsqu’il s’agit d’apprendre à s’exprimer plus correctement ou de compter jusqu’à cent, il suffit de faire cet apprentissage par le jeu, ceci sans s’imposer des limites, sachant que chaque enfant a son propre rythme. Ne paniquez pas, le tout peut être atteint sans contraintes. Il est prouvé que les élèves se motivent entre eux. Il n’est pas nécessaire de faire passer des épreuves ou de s’imposer un agenda. L’apprentissage élémentaire doit se faire dans la sérénité et ceci jusqu’à 10 ans. En ne mettant pas l’enseignement dans un carcan de directives, il est possible d’obtenir de meilleurs résultats. Et ceci en tenant compte du métabolisme de chacun et de chacune. Weiterlesen

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont pour l’instant des rapports un peu tendus. En ce qui concerne particulièrement la présidence de la Commission européenne, leurs avis divergent. La Chancelière soutient Manfred Weber, le chef du groupe parlementaire des chrétiens-démocrates, qui a remporté la victoire dimanche dernier, mais en y laissant pas mal de plumes. Le président quant à lui soutient la commissaire européenne à la Concurrence. Margrethe Vestager. Où le bât blesse, c’est en particulier la personnalité du Bavarois Manfred Weber. Il est intègre, sympathique, mais fait-il le poids ? Je l’ai vu dans un débat télévisé qu’il mena face au néerlandais Frans Timmermans. Il connaît indéniablement les dossiers, mais il me semble un peu frêle pour aborder les problèmes qui se posent à la Commission. D’une part à l’intérieur, où ce n’est pas une mince affaire de s’imposer par rapport aux 27 chefs d’États ou de gouvernement. (Je pars du principe que le Brexit sera consommé d’ici là !) Tant que la majorité absolue sera encore exigée, comme c’est le cas pour les lois budgétaires, il faut avoir une bonne colonne vertébrale. Parallèlement le future chef de la Commission sera soumis à de plus en plus de pressions dans le contexte international. J’en veux pour preuve la guerre commerciale qui pourrait ternir les rapports diplomatiques avec les USA, le défit industriel par rapport à la Chine. Margrethe Vestager et Frans Timmermans semblent avoir un autre calibre. Angela Merkel le sait, mais elle est pour l’instant obligée d’apporter son soutien au poulain du parti-frère qu’est la CSU. Mais la connaissant bien, je suis sûr qu’elle pourrait le faire tomber si elle en voit l’opportunité. Weiterlesen

Matteo Salvini a remporté avec sa Ligue 34 % des voix au Européennes en Italie. Il est largement en tête. Il a devancé le mouvement des Cinq étoiles de près de 17 %, qui se retrouve en 3ème place, derrière les sociaux-démocrates qui sont crédités d’environ 22 % des voix. Au lieu de m’offusquer de ces résultats, qui me bouleversent évidemment, je veux essayer de mieux comprendre ce phénomène qui secoue la péninsule. Quelles sont les raisons pour lesquelles la population de ce pays a voté pour un parti qui veut imposer une ordre-nouveau, un régime musclé qui défie la démocratie comme nous la connaissons en Europe depuis la fin de la guerre ? Est-ce un déni contre une certaine manière de vivre ? Contre l’empathie, qui est une des qualités essentielles des Italiens ? Il est un fait que les gens vivent dans une atmosphère que je qualifierais d’improvisée. Les uns et les autres peuvent survivre que grâce à la bricole. Ce qui revient à dire, qu’ils ne peuvent pas prévoir à l’avance, que chaque jour apporte ses incertitudes. Comme nous le savons ils sont passés maîtres dans la manière d’éviter le naufrage. L’industrie italienne est une des plus imaginative dans le monde. La mode en est l’expression. Pour se maintenir à flot, beaucoup de gens ont recours à l’économie parallèle, celle du noir, qui est illégale. Sans elle le pays aurait sombré depuis des décennie dans la faillite. Malgré un bilan très défavorable en ce qui concerne les dettes, il est étonnant que l’Italie est pour l’instant à même de survivre. Je pense que pour beaucoup cette situation, qui me rappelle celle d’un équilibriste devant traverser à cinq mètres du sol le manège d’un cirque, est déconcertante. À chaque pas il vacille mais arrive toujours à se rattraper. Mais qui sait, à la moindre brise la chute pourrait figurer au programme. Il est probable que cette situation amène un ras-le-bol général, que les Italiens aspirent à plus de sécurité. Weiterlesen

Sie tun es, keiner weiß warum.

Verhalten sich, wie verlangt.

Vom freien Denken bleibt nur:

„Die Gedanken sind frei!“,

aber alles bitte im Gehege.

Alle spielen das Spiel,

ein Andrer macht die Regeln.

Die Gemeinschaft der Zocker,

gefangen im Spiel der Freiheit.

Schlafwandler sind sie alle!

Karthago brennt lichterloh,

ein Nero wird es angezündet haben.

Die Zündler sind unter uns,

der Kick, die lebendige Flamme,

entzückt tote Seelen.

Alles weiß, wie die Seiten

im Buch des Schicksals.

Der Strom fließt, reißt sie mit,

auf dem Weg zum großen Fall.

Kaffeefahrt des Lebens!

Willkommen auf der Arche,

sind wir alle davongekommen?!

Zück Deinen Bleistift, schreibe!

Fülle die weißen Blätter

mit dem Sinn Deines Daseins.

Hinter der nächsten Flussbiegung,

gehe an Land, betrete trocknen Boden!

Suche sicheren Tritt,

bestimme Dein Leben,

bevor es der anderer tut.

Reiß die Fäden durch,

an denen Du hängst, Du Marionette!

Wir bewegen uns alle,

er zieht mal hier, mal da!

Leben, hängend am seidenen Faden.

Freiheit vom Puppenspieler,

weg mit den Fesseln des Geistes,

ein „Schnipp“ mit der Schere,

und alles wäre anders.

Wie viel besser, wer weiß …

Ja, das Boot treibt weiter,

es rauscht der Wasserfall.