La démocratie se trouve renforcée après le scrutin de hier. Les Européens se sont déclarés pour plus de diversité. Parfois pas dans le sens que je souhaite comme en Italie, en Hongrie ou en France, ce qui me donne de quoi réfléchir. S’il en est ainsi, il faudra que la droite modérée, le centre et la gauche démocratique se posent la question comment il a été possible d’en arriver là, et ceci sans polémique. Il est inutile de casser du sucre sur les chantres du nationalisme, des anti-UE, mais plutôt de les contrer par des faits. Je pense que le nouveau parlement européen a les armes de le faire. Il y aura automatiquement plus de débats, que se soit à Strasbourg ou à Bruxelles, plus de controverses, ce qui n’est pas une mauvaise affaire. Il faudra tout d’abord trouver une coalition, car aucune des formations qui siégeront à l’avenir dans l’hémicycle a une majorité. La coalition entre les chrétiens-démocrates et les socialistes ne pourra pas être reconduite. Il faudra trouver d’autres alliés, que ce soient les verts ou les libéraux. Il est exact que je m’oppose aux populistes – je trouve cette dénomination pas injurieuse loin s’en faut -, mais j’aimerais employer plutôt des arguments politiques au lieu de me lancer dans des diatribes qui en fin de compte ne servent à rien. La première consiste à dire haut et fort, que de faire cavalier-seul comme le préconisent les partis d’extrême-droites, ne ferait qu’affaiblir les pays concernés. Que seule l’union fait la force. Il serait aussi souhaitable que le peuple se rende compte des enjeux internationaux. Nous ne sommes pas entourés par des gouvernements qui ont un amour immodéré pour l’Europe, au contraire. Des régimes qui voudraient nous affaiblir pour faire de nous des vassaux. Weiterlesen

Le Parti populaire européen, le PPE, réunissant tous les partis de droite, se dresse pour la première fois contre le hongrois Viktor Orban, le sulfureux premier-ministre magyar. Il est même question de l’exclure du groupe parlementaire, car ces propos anti-européens dépassent de loin les bornes fixées par ce groupe. La Hongrie profite pécuniairement de l’UE, empoche sans vergogne des sommes considérables et en même temps fustige Bruxelles en prétendant, que « l’invasion des migrants » est de son fait. Orban mène à l’occasion des élections européennes une politique calquée sur celle d’un Salvini en Italie, d’une Marine le Pen en France ou du gouvernement polonais, celles de saboteurs, que seul l’argent de l’UE intéresse, des nationalistes de l’extrême-droite. Une situation parfaitement nauséabonde, que personne ne peut accepter. On ne peut pas cracher sur celui qui vous fait de l’aumône. Orban a envoyé en début de semaine une lettre au hongrois accompagné d’un argumentaire, traduit en quatre langues : en Français, Anglais, Espagnol et Allemand. « Vous avez le droit de savoir ce que prépare Bruxelles . L‘UE veut « faciliter la migration grâce aux visas migratoires », « donner encore plus d’argent aux organisations favorisant la migration », « lancer des programmes de migration expérimentaux avec les pays africains » ou encore « mettre en œuvre les quotas de relocalisation obligatoires »Évidemment des arguments reprenant les discussions de mises au Café du Commerce. Que cela soit un tissu de mensonges, entre dans la logique de ces fossoyeurs que sont les populistes.Cette attitude des sympathisants du néofascisme n’a qu’un but, détruire, détruire, détruire, ceci par intérêt électoral. Weiterlesen