Le Parti populaire européen, le PPE, réunissant tous les partis de droite, se dresse pour la première fois contre le hongrois Viktor Orban, le sulfureux premier-ministre magyar. Il est même question de l’exclure du groupe parlementaire, car ces propos anti-européens dépassent de loin les bornes fixées par ce groupe. La Hongrie profite pécuniairement de l’UE, empoche sans vergogne des sommes considérables et en même temps fustige Bruxelles en prétendant, que « l’invasion des migrants » est de son fait. Orban mène à l’occasion des élections européennes une politique calquée sur celle d’un Salvini en Italie, d’une Marine le Pen en France ou du gouvernement polonais, celles de saboteurs, que seul l’argent de l’UE intéresse, des nationalistes de l’extrême-droite. Une situation parfaitement nauséabonde, que personne ne peut accepter. On ne peut pas cracher sur celui qui vous fait de l’aumône. Orban a envoyé en début de semaine une lettre au hongrois accompagné d’un argumentaire, traduit en quatre langues : en Français, Anglais, Espagnol et Allemand. « Vous avez le droit de savoir ce que prépare Bruxelles . L‘UE veut « faciliter la migration grâce aux visas migratoires », « donner encore plus d’argent aux organisations favorisant la migration », « lancer des programmes de migration expérimentaux avec les pays africains » ou encore « mettre en œuvre les quotas de relocalisation obligatoires »… Évidemment des arguments reprenant les discussions de mises au Café du Commerce. Que cela soit un tissu de mensonges, entre dans la logique de ces fossoyeurs que sont les populistes.Cette attitude des sympathisants du néofascisme n’a qu’un but, détruire, détruire, détruire, ceci par intérêt électoral. Weiterlesen