Je me suis réveillé en ayant mal au ventre. Lorsque j’ai lu les premières nouvelles de la nuit, les douleurs se sont accentuées. Les sondages me donnent de quoi réfléchir, car le RN se trouve en tête des sondages. C’est un fait réel qu’il ne s’agit pas de sous-estimer. Je pense que la grogne contre Emmanuel Macron joue le premier violon. Bien que ce soit un vote protestataire, il pourrait avoir de graves conséquences pour la France et l’Europe. Il est déconcertant que l’extrême-droite peut faire n’importe quoi, comme se vendre à Vladimir Poutine, et que cela ne changera l’opinion des électeurs. Ce qui se passe-là, que ce soit en Autriche, en Italie ou en France, est politiquement une atteinte à l’intégrité nationale. Et ceci venant des populistes qui brandissent la bannière patriotique. Les électeurs n’ont vraiment pas saisis ce qui se passe sous leurs yeux. Les votes aux Pays-Bas et au Royaume-uni aujourd’hui iront dans le même sens. Nous vivons une époque, où les citoyens n’ont plus de repaires et scient la branche su laquelle ils sont assis. Et moi ? J’assiste impuissant à ce spectacle désolant, n’ayant qu’une seule possibilité d’écrire un papier. Mais je sais bien qu’il n’aura que peu de portée. Que faire ? J’ai parfois envie de plonger ma tête dans le sable, me dire que tout cela ne me concerne pas, mais je sais que cela serait un mensonge. C’est le meilleur moyen d’être rattrapé au contour. Je dois vous avouer que je plus qu’inquiet, que je devrais cacher mes craintes, ne pas sombrer dans le défaitisme. Cela me demande beaucoup d’énergie. Je sais aussi qu’il est inutile parfois de se poser la question quelles erreurs ont été faites. En politique comme ailleurs, il faut jeter ses regards en avant. C’est bien joli, mais que faire si on traîne derrière soit des boulets de plomb ? J’aimerais bien m’en délester, mais je remarque bien que c’est impossible. Le spectre du passé me rattrape toujours à nouveau. Je ne peux pas ignorer ce qu’une Europe dirigée par des anti-démocrates peut représenter. Weiterlesen

Lorsque la politique dérape comme en Grande Bretagne, il ne faut pas s’étonner qu’à la longue les citoyens se tournent vers les apprentis-sorciers, car ils n’ont plus de repaires. C’est ce qui se passe actuellement un peu partout et ce qui m’inquiète. Lorsque Theresa May se déclare pour un second référendum pour sauver sa peau, elle détériore encore plus l’image écornée de sa personne et de son parti. Il ne faudra pas s’étonner que ce dernier sombrera dans le désastre le plus complet cette semaine dans le cadre des élections européennes. De l’eau sur le moulin de Nigel Farage, le chef d’un nouveau parti qui porte le nom emblématique de « Brexit », rien que cela. En agissant de la sorte, il ne faut pas s’étonner, tout au moins au Royaume-Uni, que le peuple, par dépit, vote n’importe qui et n’importe quoi, face à une Chambre des Communes, qui a prouvé sa totale incompétence de servir son pays. En Autriche c’est l’extrême-droite qui démontre qu’elle est un ramassis de corrompus, de combinards, malgré l’aura d’honnêteté qu’elle se donne en public. La preuve que ceux qui veulent faire le grand ménage en brandissant les thèses du totalitarisme pour sauver les meubles, n’y arrivent pas. Elles sont obsolètes, aussi érodées que celles de tous ceux qui se sont fixés comme but de sauver « l’ancien régime », celui d’une démocratie souvent moribonde. Weiterlesen

Et vlan, nous revoilà parti pour le 31 octobre. De la bricole à tout casser ! Je parie que Theresa May ne réussira pas à convaincre Westminster du bien fondé de l’accord de divorce négocié depuis deux ans avec l’UE. Je le dis sans détours, j’aurais préféré que le Royaume Uni quitte demain notre communauté. Je n’arrive plus à prendre au sérieux ce qui se passe actuellement à Londres. Le parti travailliste, qui préconise que l’Angleterre reste dans l’union douanière, ce qui serait le moindre des maux, ne trouvera pas une majorité, à moins d’un revirement total des Tories. Je pense que cette comédie a assez duré et que le peuple se prononce à nouveau, en partant des données actuelles, quelle option serait la meilleure. Cela impliquerait aussi, que Madame May démissionne et que des élections prématurées soient organisées. Cela aurait le mérite de clarifier la situation d’un côté comme de l’autre. Mais, comme je l’ai écrit à maintes reprises, je trouve toutes ces démarches plus ou moins avilissantes pour les sujet de sa gracieuse majesté, car elles sont une preuve évidente de faiblesse. Cela revient à dire que la fière Albion a d’ores et déjà perdu toute crédibilité. Un déni magistral en ce qui concerne l’efficacité de la démocratie la plus ancienne du monde. Je crains fort que le Brexit, comme nous le connaissons actuellement, donnera la preuve aux forces d’extrême-droite, que la démocratie, lorsqu’elle est laissé livrée à elle-même, est une productrice de gabegie. Je suis sidéré dans ce cas bien précis du manque d’efficacité, du désarroi qu’elle provoque. Weiterlesen