Être réélu avec près de 77 % des voix au premier tour, il faut le faire ! Mais c’est relativement simple du fait que le principal opposant a été éliminé d’office, à cause d’un soi-disant vieux jugement d’une affaire qui aurait pu être truquée. Il s’agit d’Alexeï Navalny, qui malgré son appel au boycott n’a pas pu arrêter le raz-de-marée. Il y aurait même eu une augmentation de 4 % de la participation électorale. Dans de telles conditions, même si cela fait mal au ventre, il faut accepter le résultat. Il est le meilleur pour Vladimir Poutine depuis qu’il se présente à des élections. La question qui se pose maintenant pour les occidentaux que nous sommes, comment réagir face à un tel verdict des urnes ? Je pense, que même si cela ne nous plaît pas, nous serons forcés de changer de fusil d’épaule et de revoir toute la question des sanctions contre la Russie, appliquées à cause de la Crimée et de l’Est de l’Ukraine. Elles n’ont pas réussies à briser la popularité du Président, au contraire. Il faudrait revoir d’une manière pragmatique notre politique. Quel serait le meilleur moyen de changer les mentalités ? De donner au peuple russe la possibilité de mieux jouir de la démocratie ? Un peuple fier ne se laissera pas imposer sous contrainte quoi que ce soit. Nous pourrons atteindre quelque chose que si l’initiative vient de lui-même, en aucun cas de l’extérieur. Je pense que l’option que les puissances occidentales avaient prise après l’effondrement du communisme, celle d’atteindre plus de prospérité est la bonne. Je pense qu’il faut reprendre place dans « ce train qui risque de nous échapper ». Je sais, ce que je préconise ici n’a rien à voir avec un point-de-vue moral. Mais en politique, le pragmatisme apporte plus de résultats. Weiterlesen

Qu’est-ce qui peut amener Vladimir Poutine à manipuler les élections qui ont lieu aujourd’hui ? D’après les sondages il aurait pu gagner le scrutin de toute manière. Donc aucun besoin impératif d’évincer tous les candidats un temps soit-il crédibles. L’homme qu’on prend pour tout puissant, serait-il soumis à des angoisses ? À la peur qu’il puisse échouer ? Dans ce cas-là on se demande bien pourquoi le maître du Kremlin tient à ce point-là à être le pion principal de ce jeu qui ne devrait pas en être un ? Une procédure clownesque désavouant le principal acteur en un pantin désarticulé ? Ou trouve-t-il le système démocratique obsolète ? Il ne peut pas en être autrement, si on suit ce qui se passe actuellement en Russie. C’est dans ce modèle que se reflète le désarroi de tout un peuple, ayant le sentiment de devoir remettre son destin qu’en une seule main. Vraiment une attitude incompréhensible, même si l’état des lieux ne donne pas satisfaction. Poutine doit savoir exactement ce qu’il en est dans les campagnes et les villes. Il doit être aussi au courant de la volonté d’une majorité, d’avoir l’aspiration d’être bien dirigé. Il devrait mettre un terme à une infrastructure plus que vétuste, qui est aussi source de misère. Weiterlesen

Le premier voyage d’une chancelière ou d’un président de la République est respectivement Paris ou Berlin. Angela Merkel n’a pas failli à cette tradition et s’est rendue hier au Palais de l’Élysée, où elle a rencontré Emmanuel Macron. Parallèlement le vice-chancelier et ministre des finances, Olaf Scholz, a comme bon voisin dit bonjour à son homologue français, Bruno Le Maire. Au palais il en allait plutôt du symbole, à Bercy des gros sous. Deux langages différents qui devront se rapprocher un jour, si on veut vraiment refaire démarrer l’Europe. Et c’est là qu’il y a eu dans la passé souvent des ratés. La participation du SPD au gouvernement allemand facilitera sans aucun doute les pourparlers entre les deux pays. Ce parti a démontré qu’il était favorable a une ouverture allant dans le sens d’Emmanuel Macron, mais il fera tout pour ne pas perturber l’assise budgétaire de la République Fédérale. Il est possible qu’Olaf Scholz, le président intérimaire de son parti, suivra en partie les préceptes que lui a laissé Wolfgang Schäuble. Le SPD ne veut pas qu’on lui reproche de dilapider les fonds publiques, un reproche qu’on lui a fait assez souvent dans le passé. Il serait dommage de se réintégrer aujourd’hui dans un état d’esprit, qui ne fait que freiner les bonnes intentions. La chancelière veut donner un coup de fouet à l’amitié franco-allemande et préconise de mettre au point un papier qui pourrait plaire aux deux partenaires. Weiterlesen

Olivier Faure a gagné le premier tour du scrutin du PS, pour assumer le rôle de secrétaire général. Le 29 mars aura lieu le second tour. Hier soir, en rentrant du restaurant, ma femme et moi avons entendu un débat à ce sujet à la radio. J’ai eu l’impression que ce que disaient les camarades était du réchauffé. Ils parlèrent de justice sociale, de leur opposition à la politique d’Emmanuel Macron, qu’ils accusèrent d’avoir plus ou moins usurpé le pouvoir à leurs dépends, de l’importance que cela avait de refonder le PS pour la gauche toute entière. Pas un mot de quelle manière ils s’y prendraient pour insuffler au parti un vent nouveau. J’avais l’impression de me trouver dans un vide intégral. Rien de comparable aux discussions théoriques, souvent barbantes, je dois l’avouer, où il était question de quelle manière faire revivre le marxisme par rapport à la société d’alors. Cela avait été dans les années 70. J’aurais attendu des intervenants sur France Info, qu’ils nous expliquent enfin, ce que pourrait être le socialisme à la sauce 2018 ! Pour un ancien militant comme moi, cela aurait été la seule chose qui aurait pu me faire réfléchir de rentrer au bercail. Rien de tout cela ! J’ai parfaitement pu comprendre ce qui m’avait poussé alors, à rejoindre les rangs d’Emmanuel Macron. Tout en sachant que tout ne serait pas l’Évangile, j’avais le profond besoin de me sentir dans une démarche volontariste, afin de redonner à la France, son lustre d’antan. Ce que j’ai entendu hier soir ressemble à ce qui s’est passé au lendemain des élections allemandes du mois de septembre dernier. Nous avions affaire à un SPD effondré, qui seul dans l’opposition pourrait tout d’abord se lécher les plaies et se commencer à se redéfinir. D’emblée je trouvais une telle attitude non conforme à mes idées. Weiterlesen

72 ans ! Le retraité que je suis a cru qu’il était éternellement jeune. La remarque d’Emmanuel Macron, lorsqu’il dit à des protestataires, qu’ils ont le privilège de vivre 10 à 15 de plus, n’a pas calmé les esprits. Lors d’une visite à un centre des compagnons du devoir, il a été interpellé par des personnes de mon âge qui se plaignaient de payer plus de CSG. Cette contribution est un impôt destiné à financer la protection sociale de tous les citoyens et de tous ceux qui résident légalement en France. Depuis le début de l’année 2018 il est 8,3% sur les pensions de retraite (avec un taux réduit fixé à 3,8% pour certains montants de pension) et 9,2% sur les préretraites. La somme à payer se base sur les rentes et sur des avoirs, comme de l’argent placé en fonds, l’immobilier et j’en passe. C’est un montant qui est loin d’être négligeable pour des personnes dépendantes uniquement de leurs retraites. Pour certains, comme moi, j’aurais bien voulu encore gagner quelques sous, mais je me suis vite aperçu que ce n’était pas une panacée. Les places proposées « ne courent pas les rues, loin de là ! » Et puis il y a aussi une question morale. A-t-on le droit d’occuper un emploi, qui aurait pu être assumé par un jeune ? Dans ma profession ils sont comptés au compte-gouttes. Il est plus difficile que jamais de trouver une place, même si la personne concernée à d’excellents diplômes et à déjà acquis une expérience professionnelle. Comme vieux syndicaliste je sais ce qu’il en est. Sans aucun doute les jeunes d’aujourd’hui ont la vie plus difficile que nous. Avec la création de grands trusts de la presse, il y a eu de douloureuses rationalisations, que je préfère nommer « le dégraissage ». Donc moins de places à pourvoir. Malgré tout cela je dois reconnaître, que nombre de retraités ne sont pas en mesure d’assumer leur quotidien. Weiterlesen

Rex Wayne Tillerson, Jahrgang 1952, gebürtiger Texaner, ist eigentlich beruflich Manager. Er war Präsident und Geschäftsführer des Erdölkonzerns Exxon Mobil. Am 1. Februar 2017 wurde er zum Außenminister der Vereinigten Staaten in Trumps Kabinett berufen.

Gut ein Jahr ist Donald Trump Präsident der Vereinigten Staaten; trotzdem haben etliche Amtsträger und Berater ihren Job schon wieder verloren. Teils unter kuriosen Umständen. Manche stellten sich als unfähig heraus, anderen wurden gravierende Vergehen vorgeworfen. Und manchmal kam auch alles zusammen.

Rex Tillerson wirft man vor, er habe einen schlechten Außenminister abgegeben. Ob er ein solcher war, mag die Geschichte entscheiden. Fakt ist, innerhalb eines Jahres hat man kaum die Chance, sich annähernd zu beweisen. Bemerkenswerterweise war Tillerson als „Jobversager“ noch immer nützlich als Korrektiv für den möglicherweise schlechtesten Präsidenten, den die USA je gesehen haben. Die Kurzformel im Außenministerium in Washington hieß: ABT, „Anything, but Tillerson!“. Gebt uns einen anderen, egal wen! Wenigstens aber hat dieser Tillerson das Iran-Nuklearabkommen am Leben gehalten, eine kritische Eskalation zwischen der Türkei und den USA verhindert und den richtigen Instinkt bewahrt im Umgang mit Nordkorea. Und das ist doch schon etwas, oder?!

Das wild rotierende Personalkarussell Trumps hat nun das Außenamt erfasst, was erwartet wurde und dem Amt nicht schaden muss. Der neue Minister wird sich einen hoffentlich funktionierenden Apparat aufbauen und der durchaus potenten US-Diplomatie wieder ein bisschen Leben einhauchen. Was kommt dann?

Wenn Präsident Trump eine Form der Insubordination erkennt, wehrt er sich dagegen, so wie er auch in seiner Baufirma durchgreifen würde, wenn er das Gefühl hätte, seine Untergebenen tanzten nicht nach seiner Pfeife.

Nun sind die USA keine Baufirma, und das Zusammenwirken der Ministerien und des Weißen Hauses ist schon in normalen Zeiten kein Zuckerschlecken. Für Trump wird der Regierungsalltag – mit oder ohne Tillerson – gleichbleiben: Impulsives und instinktives Handeln, und solange sich sein Gespür für die amerikanische Lebensrealität deckt mit dem Gefühl einer beachtlichen Zahl seiner Landsleute, wird er Applaus bekommen für Handelskriege, für Steuergeschenke und die Mexiko-Mauer. Unterschiede macht es allerdings, ob seine Minister ihm für diese Instinktpolitik Applaus spenden, oder ob sie einen Teil des alten Amerikas aus der Vor-Trump-Zeit zu retten versuchen.

Tillerson war ein Novum im Washingtoner Betrieb: Ein Außenminister ohne jede politische Erfahrung. Dafür verfügt der 65 Jahre alte Texaner als langjähriger Chef des weltgrößten Ölkonzerns Exxon Mobil Corporation über Kontakte rund um den Globus. Das war wohl der Grund, warum ihn der frisch gewählte Präsident Donald Trump als Außenminister in sein Kabinett holte. Seine Begründung für Tillerson, die er – wo sonst? – über Twitter verbreitete, lautete: Der Mann habe „große Verhandlungserfahrung mit allen möglichen ausländischen Regierungen“.

Ein Ölmanager als oberster Diplomat der Supermacht USA? Das galt vielen als undenkbar. Doch Rex Tillerson arbeitete sich in seinen neuen Job ein, so wie er sich in jeden neuen Job eingearbeitet hatte: akribisch und ehrgeizig. Der gelernte Bauingenieur begann 1975 bei Exxon als Produktionsingenieur und stieg stetig in der Hierarchie des Konzern auf – bis ganz nach oben. 1999, als die beiden Konzerne Exxon und Mobil fusionierten, wurde er stellvertretender Vorstandsvorsitzender der Exxon Mobil Development Company. Anfang 2006 übernahm Tillerson von seinem Vorgänger Lee Raymond schließlich den Posten des Geschäftsführers von Exxon Mobil.

Für die Zukunft alles Gute, Mister Tillerson! Gott schütze Amerika!

Erik Hagermann, 53 ans, un ancien cadre de chez Nike, a depuis l’élection de Donald Trump décidé de ne plus rien savoir au sujet de la politique. Il s’est retiré dans un vase-clos et a pris le parti de tout ignorer. Pour un homme qui suivait auparavant l’actualité avec le plus grand intérêt, une forme de protestation ? Ou d’abnégation pour tout ce qui se passe en politique. Il vit dans une ferme située au Sud-Est de l’État de l’Ohio. Toute sa vie est maintenant axée à tout faire pour ne rien apprendre par inadvertance, ce qui est dans un monde hyper-médiatisé est une gageur. Si on prend les actualités de ces dernières vint-quatre heures, Erik Hagermann ignore que le gouvernement Trump se radicalise de plus en plus. Avec l’éviction de Rex Tillerson, le secrétaire d’État aux affaires étrangères et son remplacement pas le directeur de la CIA, nous allons au-devant de temps encore plus glaciaux. Mike Pompeo a la réputation d’être un faucon et fera tout pour faire capoter l’accord nucléaire avec l’Iran. Je me demande ce que le reclus de l’Ohio en aurait tiré comme conclusion ? Plus encore, quelles incidences cela pourraient avoir sur sa vie personnelle ? Il n’a évidement pas suivi les élections partielles qui ont eu lieu hier dans son État, pour nommer un nouveau député à la chambre des représentants. Je me demande comment Erik Hagermann, qui se rend chaque matin dans une petite ville située à 30 minutes de son domicile pour boire son café, ait pu ignorer les affiches louant les mérites de tel ou tel candidat ? Ferme-t-il constamment les yeux ? Weiterlesen

Lieber Pierre,

mit der Gleichstellung der Geschlechter ist es in westlichen Ländern zwar kein Problem, dennoch klagen Politiker und Menschen immer noch über ein Ungleichgewicht bezüglich der Lohnzahlungen im Vergleich zu männlichen Kollegen. Da klafft ein Graben und nachweislich werden Mann und Frau, die in vergleichbaren Positionen arbeiten, nicht gleich bezahlt. Das muss sich ändern. In der politischen Führungsebene setzt Frau Merkel offensichtlich und auffällig auf eine weibliche Besetzung – ein Kontra-Statement?

Es steht tatsächlich nirgends geschrieben, dass irgendwelche Diskriminierungen oder Abwertungen von Frauen gestattet sind und das tut auch nicht der Koran, wie du richtig erkannt hast. Dennoch spielte die Frau schon in früher Zeit eine untergeordnete Rolle, lassen wir die starken Herrscherinnen, wie die Heldinnen, Königinnen, Cleopatra oder auch die legendären Amazonen von Dahomey/ Afrika u.a. außer Acht. Es gab viele einflussreiche, starke, harte, autonome und unangepasste Frauen in der Geschichte – das sollten wir bei der Betrachtung dieses Themas heute nicht vergessen.

Sexuelle Übergriffe sind immer ein verwerfliches, respektloses und brutales Inanspruchnehmen von Körper, Sex, erzwungene Aufmerksamkeit, die stets mit dem Ausüben von Macht und psychischer Fehlleitung zu tun haben. Kommen wir auf die Muslime zurück (auch hier bitte nicht verallgemeinern), so ist die Frau untergeordnetes Gebärinstrument und wird – bedingt durch den fatalen Männer-Ego-Wahn – bewusst klein gehalten. Der Mann hat das Sagen, die Frau hat die Klappe zu halten! Wir sehen dieses verrutschte Bild selbstverständlich bei Übergriffen auf unsere Frauen, wie z.B. in Köln geschehen. Frauen werden nicht ernst genommen, die Arbeit einer Lehrerin für Deutsch tut sich schwer, Gehör und Akzeptanz zu finden. So ist es, wie ich von befreundeten Pädagogen erfahren habe und es dürfte schwer sein, dass in den Griff zu kriegen, so lange der „Guru Papa“ in der Familie das Sagen hat und seinem Sohn die klare Ansage gibt, „Du hast auf Frauen nicht zu hören.“

Doch ich habe auch sexuelle Übergriffe von Frauen auf Männer erlebt und die sind weiß Gott nicht besser. Wenn man denkt, der Mann könne sich leicht wehren, so stimmt das nicht immer. Es gibt Mütter, die ihre Söhne missbrauchen und Frauen, die ihre Partner demütigen und verprügeln. Jegliche Art von emotionaler und sozialer Verrohung ist leider auch an der Tagesordnung, wenngleich nicht Usus.

Männer haben – lange nach der Neandertaler-Zeit – immer noch die Jagd-Gene in ihrem Blut und sind hormonell bedingt mit mehr Testosteron ausgestattet als Frauen. Das ist ihre Natur, die allerdings nicht gestattet, dass sie sich an weiblichen Personen vergreifen.  Was manchen Mann zu einem dummgeilen Stier werden lässt, habe ich mich auch schon gefragt und immer wieder kopfschüttelnd vor dem Internet gesessen und mich gewundert, wie leicht die Herren auf rein optische Reize reagieren und wie entblößende Brüste sie anscheinend zu abspritzwilligen Hengsten macht, obwohl die Dame offensichtlich strunz doof ist. Ein wenig Contenance, ein bisschen mehr Verstand, mehr Respekt und einen Keuschheitsgürtel für den Schwanz?! Tja, lieber Pierre, wir können die Welt leider nicht wirklich ändern und alles glatt bügeln, was faltig ist, aber wir können sorgsam darauf hinweisen, dass oberstes Prinzip eines generellen Zusammenlebens und des gemeinsamen Lebens der Geschlechter wäre, sich zurückzuhalten und gegenseitige Ehre zu zeigen. Weinstein und #metoo ist ein Skandal, zweifellos!

 

 

Lieben Gruß nach München,

 

Petra

© Petra M. Jansen

 

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