Pour Emmanuel Macron, il ne fait pas de doute que Donald Trump se retirera du traité nucléaire avec l’Iran. Tout au moins c’est son impression. Il dira ce qu’il en est à 20 heures, heure de Paris. Mais il serait aussi possible, que le Président puisse employer une méthode plus diplomatique. Celle de dire « un oui mais ». Il exigerait dans ce cas-là de renégocier l’accord avec Téhéran. Comme l’Iran a déclaré qu’il n’en était pas question, cela reviendrait au même. Mais Donald Trump pourrait dire, que lui qui était prêt à parler, a reçu une fin de non-recevoir de Hassan Rohani. Le méchant sera alors lui ! Une fois de plus le Président des USA se conduit comme un mafieux qui préfère jouer des muscles au lieu de nuancer ses propos. Et que devrait faire l’UE ? Je pense qu’il faudrait passer à l’offensive et resserrer les liens existants avec l’Iran. Il ne faudrait en aucun cas se soumettre à la politique dévastatrice de Washington. Ce sera peut-être la goutte qui fera déborder le vase et nous obligera de montrer de quel bois nous sommes faits. Il serait absolument négatif si nous faisions des courbettes, que nous nous soumettions à la tradition transatlantique de dire toujours oui à tout ce qui est décidé à la Maison Blanche. Une occasion de taille de démontrer au monde qui nous sommes, que nous sommes prêts à larguer les amarres. Cela nous obligera à revoir notre politique continentale, qui jusqu’à présent est celle d’une opposition idéologique et pratique envers la Russie. Il serait temps de ramener ce grand pays dans la maison Europe, de créer de nouveaux liens, d’autant plus que le tzar Poutine est prêt à montrer plus de doigté dans les sujets épineux, que sont l’Ukraine et la Syrie. Comme il a été à nouveau sacré hier, il serait temps de repartir avec de nouvelles perspectives, même si on est pas d’accord sur ce qui s’est passé dans le passé. Weiterlesen

Reden von ausländischen Staatsgästen vor dem US-Kongress werden nur guten Freunden gewährt und sind eine feierliche Angelegenheit. Und der französische Präsident Emmanuel Macron fing seine Ausführungen gestern denn auch mit den tiefen historischen Beziehungen an, die sein Land mit den USA verbinden. „Frankreich hat mit Herz und Hand an der Geschichte dieser großen Nation teilgenommen, von den ersten Anfängen an“, sagte er und erinnerte damit an den französischen Beitrag zum amerikanischen Unabhängigkeitskampf.

Der französische Staatschef hat in einer Rede vor dem US-Kongress ein leidenschaftliches Plädoyer gegen den Nationalismus und für die globale Zusammenarbeit gehalten. Es brauche einen „starken Multilateralismus“. Die USA forderte er dazu auf, an einem Ausbau und einer Neudefinition der internationalen Zusammenarbeit mitzuwirken.

Die Vereinigten Staaten hätten den Multilateralismus einst begründet. Sie müssten nun helfen, ihn zu bewahren und neu zu erfinden. Wenn die globale Gemeinschaft jetzt nicht mit Dringlichkeit handle, dann würden multilaterale Institutionen wie die UN und die Nato nicht länger existieren und nicht mehr ihren „stabilisierenden Einfluss ausüben“ können.

Mit seiner Rede stellte sich Macron gegen die Abschottungspolitik von US-Präsident Donald Trump. Der französische Staatschef warb auch eindringlich für den globalen Umweltschutz und das Pariser Abkommen gegen die Erderwärmung. Präsident Trump hatte im vergangenen Jahr den Ausstieg aus dem Abkommen angekündigt. Hinsichtlich der Klimapolitik sagte Macron, er sei zuversichtlich, dass die USA dem Pariser Weltklimaabkommen wieder beitreten werden. „Lassen Sie uns gemeinsam daran arbeiten, unseren Planeten wieder großartig zu machen und neue Jobs und neue Möglichkeiten zu schaffen, während wir unsere Erde schützen“, sagte er. Sollte sich die globale Erwärmung fortsetzen, gebe es „keinen Plan B“, wie Macron hinzufügte.

Ein wichtiges Thema bei Macrons Besuch in Washington und seinen Gesprächen mit US-Präsident Donald Trump ist das Atomabkommen mit dem Iran, das der französische Präsident wie auch Deutschland und Großbritannien retten will. Das Abkommen sollte man nicht aufgeben, wenn man nichts Substanzielleres habe, sagte Frankreichs Präsident.

Macron erwähnte auch den großen Respekt, den etwa der amerikanische Gründervater Benjamin Franklin für den französischen Aufklärungsphilosophen Voltaire gehegt habe. Als Franklin Voltaire in Frankreich besuchte, hätten beide sich umarmt und geküsst, sagte Macron und fügte schelmisch hinzu: „Erinnert Sie das an etwas?“ Damit spielte er auf die vielen auch körperlichen Freundschaftsgesten zwischen ihm und dem amerikanischen Präsidenten an, die beide in den vorangegangenen zwei Tagen öffentlich zelebriert hatten, um ihr gutes persönliches Verhältnis zu unterstreichen. Eine Bemerkung, die ihm die ersten Lacher im Kongress einbrachte.

Je länger Macrons Rede jedoch andauerte, desto deutlicher wurde: Der französische Präsident war nicht nur vor beide Häuser des Kongresses gekommen, um den Amerikanern zu schmeicheln. Vielmehr ging er sehr eindringlich auf ein Thema ein, das schon seine Rede vor dem Europäischen Parlament geprägt hatte und das Macron umtreibt: die Gefährdung von Freiheit und Demokratie in einer immer unsicherer werdenden Welt. Und die Herausforderungen für die liberale Weltordnung, die der Westen nach dem Zweiten Weltkrieg aufgebaut hat.

Je länger Macron redete, desto deutlicher wurde, dass der französische Präsident hier nicht nur eine Abrechnung mit den antiglobalen Populismen in Europa vorlegte, sondern auch mit dem Trumpismus – ohne den US-Präsidenten jedoch direkt anzugreifen. „Macrons Ansprache ist eine subtile Widerrede gegen Trumps America-First-Vision“ (CBS News). Immer weniger subtil, je länger die Rede andauerte. Macron hatte auch die Idee eines Handelskrieges gegeißelt.

„Wir haben diese Regeln geschrieben, wir sollten sie befolgen“ (Emmanuel Macron).

Macron hielt sich seit Montag dieser Woche zu einem dreitägigen Staatsbesuch in Washington auf. Er ist der erste französische Präsident seit mehr als zehn Jahren, der eine Rede vor dem Kongress hielt.

Kim Jong-un est le premier dirigeant de la Corée du Nord a fouler le territoire du Sud de la péninsule, depuis le cessez-le-feu en 1953. De facto les deux pays sont encore en guerre, aucun traité de paix ayant été signé. Le président Moon Jae-in, après une poignée de main, a fait quelques pas au-delà de la ligne de démarcation avant de se rendre avec Kim Jong-un dans la maison, où a eu lieu la signature du cessez-le-feu. Les deux hommes ont l’intention de jeter une bonne base, pour enfin que la paix règne dans la péninsule. Il sera élaboré un catalogue des mesures à prendre pour arriver à un résultat tangible. Il sera tout d’abord question de jeter des ponts entre les deux pays, ceci aussi d’une manière informelle. Il sera aussi question de l’arsenal nucléaire du Nord et de la manière d’arriver à une situation, où Kim Jong-un puisse s’en passer. Ce sera le point principal des contacts personnels qu’il aura d’ici peu avec Donald Trump. Connaissant la volatilité du président américain, on est en droit d’émettre quelques doutes sur ses intentions. Ce qu’il approuve aujourd’hui n’est pas forcément le cas demain. Il sera possible de jauger mieux la situation le 1er mai, lorsqu’il prendra la décision de mettre en place sa politique douanière en sabordant le libre-échange des marchandises entre l’UE et les USA. Nous aurons la preuve, s’il est réceptif ou non aux bon conseils que lui a donné Emmanuel Macron lors de sa visite à Washington. Ce n’est pas le clinquant des cérémonies ayant entouré les pourparlers entre les deux hommes, qui est une garantie de rapprochement. Il pourrait en être de même avec Kim Jong-un. Weiterlesen

Emmanuel Macron a tenu un discours en Anglais devant le congrès à Washington. D’une manière déterminée mais charmante, il a exprimé les différents qu’il avait politiquement avec Donald Trump, ceci malgré leurs relations amicales. Il a évoqué l’intention du gouvernement américain de rejeter l’accord de Paris au sujet du réchauffement de notre planète, il a évoqué les distancions en ce qui concerne l’Iran et puis s’est longuement concentré sur la question des taxes douanières, de l’isolationnisme préconisé par le Président, a parlé des qualités des libres-échanges en évoquant aussi l’aspect social qu’un rejet pouvait entraîner. À son avis ce sont les classes moyennes qui en feraient avant tout les frais, une conséquence qu’il ne peut pas accepter. À la fin de son discours il y a eu une grande ovation de toutes les personnes présentent dans l’hémicycle. Il est probable qu’Emmanuel Macron n’aura pas pu fléchir Trump à remettre en questions ses visées politiques, mais il a clairement évoqué ce qui risquait de mettre à rude épreuve les relations transatlantiques. Il a agit d’une manière très habile en flattant le locataire de la Maison Blanche, en lui témoignant de la sympathie. Mais il a su très bien départager l’aspect théâtral de sa visite, du fonds politique. Un tour de passe-passe mené avec tout le brio qu’on lui connaît. Il a donné en tous les cas l’impression d’être un leader incontournable en Europe et a ravi ainsi la position que détenait jusqu’à présent Angela Merkel. Au fait elle sera demain, elle aussi, à Washington. La rencontre avec Donald Trump sera bien moins amicale, d’autant plus qu’elle n’a aucun sens du show-business. Comme il est de mise chez les gens d’Allemagne du Nord, et protestants de surcroît, elle n’ira pas par quatre chemins, pour lui montrer le maximum de retenue. Mais il faut dire, que son ami Emmanuel lui a bien préparé le terrain. Weiterlesen

Emmanuel Macron a offert à Donald Trump un chêne venant du département de l’Aisne, où 2000 Marines sont tombés pendant la Grande guerre. Il doit symboliser les liens qui unissent les deux pays, depuis l’engagement du Marquis de Lafayette en ce qui concerne les valeurs américaines qui subsistent jusqu’à aujourd’hui. C’est dans cette atmosphère que le Président de la République veut faire sentir à Donald Trump, qu’il a de l’estime pour lui, malgré des divergences profondes dans le domaine de la politique. Mais ce n’est pas seulement un geste diplomatique, il doit y avoir aussi des sentiments amicaux, même si les deux hommes sont à des années lumières dans leurs opinions respectives. Le chêne est aussi un message à peine voilé, de la volonté de la France, que l’accord de Paris sur le réchauffement de la planète soit vraiment mis en pratique. Et ceci avec la participation des États-Unis, malgré le retrait de cette nation, à cause de considérations tactiques du Président, qui avait lors de sa campagne électorale promis aux États des grands lacs, de tout faire pour faire redémarrer leur économie, qui est basée avant tout sur le charbon et l’acier. Une attitude ringarde consistant à vouloir soutenir une industrie vétuste au lieu d’investir dans les technologies modernes. Affaire à suivre ! Puis il y a la menace de taxer les importations de l’acier et de l’aluminium. Ce serait le début d’une remise en question complète du libre-échange, ce qui pour l’économie mondiale, serait une régression totale. Vouloir se calfeutrer derrière des barrières douanières à l’époque de la mondialisation est une hérésie, un non-sens. Il faut au contraire tout faire pour donner un coup de fouet à l’économie afin de lutter contre la précarité des pays en voie de développement. Le marché doit vivre, mais pas à sens-unique, ce sera aussi le message qu’Emmanuel Macron veut faire passer. Weiterlesen

Le compromis est une nécessité dans la vie, mais ce qui est nécessaire n’est pas forcément une bénédiction. C’est la mort de toute spontanéité, comme c’est le cas chez Angela Merkel, lorsqu’il s’agit de l’UE. Hier elle a dû faire comprendre à Emmanuel Macron, jusqu’où elle avait l’intention d’aller en ce qui concerne l’Europe, c’est à dire jamais aussi loin que les idées du Président de la République, ce qui est absolument regrettable. Une politique ringarde, où le porte-monnaie joue le premier rôle. Il est évident que l’Allemagne, comme grand argentier de l’Union, se croit obligée dans un premier pas, de freiner l’ardeur encore juvénile de Macron. Jusqu’à cet été des négociations intensives auront lieu, pour voir de quelle manière le rapprochement franco-allemand puisse avoir lieu. Mais ne nous faisons pas d’illusions, je pense que l’enthousiasme qui avait été perceptible juste après le discours de la Sorbonne, sera bien plus nuancé. Je pense que pour réussir à bâtir quelque chose, il faut avoir l’esprit pionnier, qui tente de réaliser l’impossible. Je ressens évidement de la grogne contre de tels tâtonnements, mais personne ne réussira de changer la mentalité de la Chancelière, qui fait avant tout attention, où elle met les pieds. Une attitude qui me frustre, moi un individu qui en a marre d’être mis sous cloche. Je brûle évidemment de voir du neuf, mais il ne faut pas s’attendre qu’une politicienne sur le retour, prenne le risque de se fourvoyer dans des terres minées, comme celles de l’UE. Il y a résistance dans ses rangs, elle le sait. Des militants ont pris leurs distances et sont allés même grossir les rangs de l’AFD, l’extrême-droite. Weiterlesen

Il est vraiment temps de redonner à l’Europe du punch, afin de sortir de la déprime! Je maudis les mauvais prophètes qui nous font broyer du noir. Je veux retrouver enfin la joie de vivre, avoir un esprit de conquête, non pas me confiner dans la léthargie. Je ressens ce matin la volonté de sauter par dessus les obstacles qu’on veut bien nous placer sur notre chemin. Avant toutes ! Il va sans dire que j’apprécie la force d’Emmanuel Macron lorsque il parle de l’UE. Dans son discours devant les parlementaires européens, hier à Strasbourg, il les a incités à avoir du courage, à ne pas pinailler dans des détails, avant d’avoir élaboré une conception générale. Il ne mâche pas ses mots, lorsque il évoque le but central de l’Union, celui de plaider pour la paix. Elle vaut son pesant d’or et il ne faut pas l’ignorer, lorsqu’on parle de l’avenir. Si je l’ai bien compris, il faut que l’homme ait un projet qu’il peut mener à bien dans un esprit de solidarité. Entreprendre quelque chose de neuf avec ses collègues d’ailleurs. Ceci est valable pour tout ce que l’homme tient à réaliser. Le Président de la République nous esquisse ce qui nous attend. Un chantier considérable, où l’être humain doit se retrouver au centre des préoccupations. Il est certain que l’esprit d’entreprise ne peut pas se réaliser sans une Europe sociale. Les citoyens doivent enfin avoir le sentiment, qu’il est question d’eux, non pas des lobbys qui harcèlent la Commission Européenne à Bruxelles. Tant que les priorités sont mal placées, il ne peut pas avoir d’engouement pour l’UE. Cela implique aussi le besoin de faire évoluer les choses par ses propres moyens. Weiterlesen

Hier soir Emmanuel Macron s’est exprimé pendant trois heures à la télévision. Il a voulu donner un message clair à la nation et a réussi à le faire. Il mènera à terme les réformes qu’il envisage pour la SNCF ou dans d’autres domaines. Il ne se laissera pas intimider par quiconque. C’est un point important de sa philosophie de rester ferme par rapport aux décisions qu’il a prises. Je pense que cette attitude est assez inédite en France, où maints chefs d’État avaient tendance de mettre de l*eau dans du vin, lorsque la pression de la rue devenait trop contraignante. Une telle suite dans les idées ne peut être qu’un atout en plus pour les citoyens. Ils peuvent être sûrs, que ce qui été annoncé sera mené à son terme. J’ose espérer que cette manière de gouverner restera pérenne. Le pays a trop souffert lorsque toutes les décisions politiques étaient dans le flou, une nébuleuse qui avait comme but de mettre le peuple dans un état de narcose. La politique consiste à confronter les citoyens avec les réalités. Un chef d’État doit avoir la force de résister à la pression populaire. Il est impossible de reprocher à Emmanuel Macron de se soumettre à la loi de la rue, au contraire. Je pense que cette émission aura été pour lui l’occasion de faire un peu plus de pédagogie. Il a la qualité de reconnaître l’essentiel comme les carences dans le domaine de la santé, qu’il trouve dans un état déplorable. Ce sera le prochain chantier qu’il abordera. Weiterlesen