Emmanuel Macron a tenu un discours en Anglais devant le congrès à Washington. D’une manière déterminée mais charmante, il a exprimé les différents qu’il avait politiquement avec Donald Trump, ceci malgré leurs relations amicales. Il a évoqué l’intention du gouvernement américain de rejeter l’accord de Paris au sujet du réchauffement de notre planète, il a évoqué les distancions en ce qui concerne l’Iran et puis s’est longuement concentré sur la question des taxes douanières, de l’isolationnisme préconisé par le Président, a parlé des qualités des libres-échanges en évoquant aussi l’aspect social qu’un rejet pouvait entraîner. À son avis ce sont les classes moyennes qui en feraient avant tout les frais, une conséquence qu’il ne peut pas accepter. À la fin de son discours il y a eu une grande ovation de toutes les personnes présentent dans l’hémicycle. Il est probable qu’Emmanuel Macron n’aura pas pu fléchir Trump à remettre en questions ses visées politiques, mais il a clairement évoqué ce qui risquait de mettre à rude épreuve les relations transatlantiques. Il a agit d’une manière très habile en flattant le locataire de la Maison Blanche, en lui témoignant de la sympathie. Mais il a su très bien départager l’aspect théâtral de sa visite, du fonds politique. Un tour de passe-passe mené avec tout le brio qu’on lui connaît. Il a donné en tous les cas l’impression d’être un leader incontournable en Europe et a ravi ainsi la position que détenait jusqu’à présent Angela Merkel. Au fait elle sera demain, elle aussi, à Washington. La rencontre avec Donald Trump sera bien moins amicale, d’autant plus qu’elle n’a aucun sens du show-business. Comme il est de mise chez les gens d’Allemagne du Nord, et protestants de surcroît, elle n’ira pas par quatre chemins, pour lui montrer le maximum de retenue. Mais il faut dire, que son ami Emmanuel lui a bien préparé le terrain. Weiterlesen

Le traité qui avait été signé avec l’Iran risque gros depuis que Donald Trump a été élu président des États-Unis. Au début mai il annoncera que probablement son pays se retirera de cet accord. Depuis que des faucons comme Mike Pompeo, le nouveau ministre des affaires étrangères, et John Bolton, conseiller à la sécurité nationale ont remplacé des plus modérés, l’ambiance n’est pas au beau fixe du côté de Washington. Puis il y a en plusla volonté de soutenir l’Arabie Saoudite, un ennemi juré de Téhéran, qui lutte au Yémen contre les rebelles soutenus par l’Iran. La rivalité de ces deux nations rivales dans cette régions va aussi loin, que le prince hériter de l’Arabie Saoudite a déclaré qu’il était d’avis que l’État hébreux, avait un droit de vie et qu’il était légitime qu’un territoire lui soit imparti. Un revirement complet de la politique anti-juive de Riyad. Emmanuel Macron, qui entretient contrairement à Angela Merkel, des rapports corrects avec le locataire de la Maison Blanche, se rendra à la fin avril à Washington. Il espère pouvoir encore sauver l’accord avec l’Iran. Weiterlesen

Nicolas Sarkozy, un homme d’origine hongroise, a de nouveau craché du venin sur les migrants et les étrangers. Lui, le gaulois de pure souche, n’a pas mâché ses mots à Calais considérant les migrants comme des dégâts. Il se croit obligé de jouer les Trump, ce qui est parfaitement ridicule. Comme le FN il croit que la haine sera le seul moyen de gagner les présidentielles. Il mise sur les plus bas instincts des citoyens, qui vivent dans la peur de se voir mis au défi par des étrangers. Son populisme me dégoûte au plus au haut point. Je ne le trouve pas digne pour un ancien chef d’État. Bien sûr, le problème des migrants ne peut pas être ignoré. Je peux en parler, habitant en Allemagne. Il est clair que tout doit être tenté pour que la paix reprenne ses droits. Ce n’est pas en fustigeant des victimes de ces horribles conflits que sont les événements en Syrie par exemple, qu’on contribuera à ramener le calme. Il faut beaucoup de doigté et d’humanité pour pouvoir exercer une certaine influence. Le candidat Nicolas Sarkozy-Trump en est complètement dépourvu. À tout prendre je préfère une Marine Le Pen à ce pantin désarticulé. Le PR ferait bien de se démarquer de lui et de donner ses voix à Alain Juppé, qui incarne à mes yeux la pondération nécessaire pour occuper un tel poste de responsabilités. Je ne comprends pas que l’ancien locataire du Palais de l’Élysée puisse à ce point déraper. N’a-t-il rien appris lors de son quinquennat ? Il aurait dû savoir que la diplomatie est le seul atout pour régler les problèmes qui nous asseyent, pas des paroles incendiaires qui ne servent strictement à rien. Je crains qu’il soit trop tard pour l’appeler à la raison. C’est regrettable que le virus Donald Trump puisse à ce point infester la vie politique en France. Weiterlesen